Les émissions

20 juin 2024

Galates 6.9-18

Chapitre 6

Introduction

J’ai lu et beaucoup aimé la trilogie de Claude Michelet qui se passe dans le village de Saint-Libéral et dont le premier tome est : Des grives aux loups. L’auteur nous donne un aperçu de ce qu’est la vie paysanne au tout début du siècle dernier puis entre les deux guerres. Quand on ajoute ensemble toutes les plaies qui affligent l’agriculteur, c’est à dire un temps inclément, les maladies et les insectes dévoreurs, le bétail et les récoltes étaient souvent décimés. Pourtant, ces gens ont réussi à survivre à cause de leur ténacité à toute épreuve : un travail assidu et sans relâche.

Pour réussir dans quelque spécialité ou secteur que ce soit, il faut une discipline de fer et persévérer coûte que coûte. Ce qui est vrai dans l’industrie, le commerce et l’agriculture, l’est aussi dans le domaine spirituel. Voilà pourquoi l’apôtre Paul exhorte les Galates à tenir ferme dans leur foi face aux difficultés qu’ils rencontrent.

Verset 9

Je continue à lire dans le chapitre 6 de cette épître.

Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment (Galates 6.9).

Littéralement : « au temps approprié ». c’est a dire au temps de la moisson, mais pour le moment, il faut labourer et semer, sans être négligent, sans craindre l’effort, la ftigue et les souffrances, et sans vouloir moissonner et jouir de la récolte avant le temps convenable. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit des paroles très semblables dans un long chapitre sur la valeur de la foi ; je lis ce passage : N’abandonnez donc pas votre assurance : une grande récompense lui appartient. Car il vous faut de la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu vous obteniez ce qu’il a promis (Hébreux 10.35-36).

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il n’est pas rare d’entendre que quelqu’un déclare qu’avoir foi en Dieu et en Jésus-Christ est la solution de facilité. En fait, c’est tout le contraire. Quand j’étais jeune, avec les copains, c’était pêche de l’hiver au printemps et baignades en été-automne. Je me souviens qu’on voyait de temps en temps des poissons morts descendre le cours d’eau, mais jamais le contraire ; seuls le poissons pleins de vie remontent le courant. Quand il faisait chaud, il arrivait qu’on se laisse emmener par la rivière sur un ou deux kilomètres. C’était génial. Mais, partisan du moindre effort, on n’a jamais essayé de nager contre le courant, car comme chacun sait, descendre un cours d’eau en faisant la planche ou sur une bouée est une vraie partie de plaisir parce qu’on se laisse simplement aller au gré du courant, tandis que le remonter exige un effort soutenu et une dépense d’énergie considérable.

Dans la vie, c’est pareil, et ceux qui croient que les Textes Sacrés sont la Parole inspirée de Dieu de la première à la dernière page, font partie d’une minorité infime qui va à contre-courant de l’opinion générale, et on nous prend pour des hurluberlus. Au lieu d’avaler tout cru et tout rond comme tout le monde que le cosmos et l’humanité sont le produit d’une longue évolution, nous ruons dans les brancards en croyant en un Être suprême qui est à l’origine de tout ce qui existe. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : Par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible (Hébreux 11.3).

Pour la plupart des gens, Abraham est un personnage antique important pour les Israélites. En réalité, il est beaucoup plus que cela car il est le père de tous ceux qui ont la même qualité de foi que lui, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs. Ce patriarche habitait dans le pays de Canaan, la Palestine actuelle, qui était alors occupé par diverses peuplades extrêmement idolâtres. Mais il ne s’est pas laissé gober ni même influencer par son entourage. Il croyait fermement en l’Éternel et lui obéissait. Toujours dans l’épître aux Hébreux, l’auteur écrit de lui : Par la foi, Abraham a obéi à l’appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu’il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait. Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même que Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse. Car il attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu lui-même est l’architecte et le constructeur. Par la foi, Abraham a offert Isaac en sacrifice lorsque Dieu l’a mis à l’épreuve. Oui, il était en train d’offrir son fils unique, lui qui avait reçu la promesse, et à qui Dieu avait dit : C’est par Isaac que tu auras une descendance. Dieu, estimait-il, est assez puissant pour ressusciter un mort. Et son fils lui a été rendu (Hébreux 11.8-10, 17-19).

Abraham voyait bien plus loin que le bout de son nez ; au-delà du temporel, il distinguait les réalités spirituelles. Durant sa vie, il a semé pour l’Esprit, pour reprendre littéralement les paroles de Paul, devenant ainsi l’héritier de toutes les promesses de Dieu, dont la vie éternelle.

Yokébed était la mère de Moïse. Elle et son mari ont défié l’ordre du pharaon et misé sur Dieu, espéré en son intervention pour sauver la vie de leur petit garçon. Toujours dans l’épître aux Hébreux, l’auteur écrit : Au moment de la naissance de Moïse, c’est la foi qui donna à ses parents le courage de le cacher durant trois mois. Frappés par la beauté de l’enfant, ils ne se sont pas laissé intimider par le décret du roi (ordonnant la mise à mort de tous les enfants mâles) (Hébreux 11.23).

Moïse fut sauvé et adopté par la fille du pharaon qui chercha une nourrice chez les Hébreux pour son nouveau fils. Dieu arrangea les circonstances pour que ce soit Yokébed, sa propre mère qui décroche ce rôle. Elle lui enseigna la foi en l’Éternel et la place d’Israël dans son plan. Mais tout l’environnement de cette maman est contre elle et son fils : la culture d’Égypte, ses plaisirs, sa philosophie et surtout son idolâtrie. De plus, Moïse devint Égyptien dans tous les sens du mot et il est promu à un bel avenir à la cour de Pharaon. Cependant, Yokébed et son mari persévérèrent dans la foi et le jour vient où Moïse quitte l’Égypte et jette son sort avec celui de son peuple parce qu’il avait la foi que lui ont inculquée ses parents. Encore dans l’épître aux Hébreux, l’auteur écrit : Poussé par cette même foi, Moïse lui-même, une fois devenu grand, renonça au titre de “ fils de la fille du pharaon ”. Il a choisi de partager les souffrances du peuple de Dieu plutôt que de jouir, pour bien peu de temps, des joies et des avantages d’une vie dans le péché. Subir le mépris et les outrages comme le Messie (à venir) lui paraissait un bien plus précieux que tous les trésors de l’Égypte. Pourquoi ? Parce qu’il avait les yeux fixés au loin sur la rétribution finale. Fortifié par sa foi, il a bravé la fureur du roi et a quitté l’Égypte, aussi intrépide et ferme que s’il avait vu de ses yeux le Dieu invisible (Hébreux 11.24-27).

Yochébed, la maman de Moïse, a semé du bon grain en inculquant à son fils la foi en l’Éternel. En conséquence, elle récolta le fruit de ce qu’elle avait semé ; Moïse devint l’un des plus grands serviteurs de Dieu de l’histoire d’Israël. Il est de la même trempe qu’Abraham, Samuel ou David. Ce dernier est aussi un grand homme de foi qui aime Dieu jusqu’au jour où sa grandeur lui monte à la tête ; se croyant tout permis, il s’empare de la femme de Urie, l’un de ses officiers supérieurs alors que ce dernier est engagé dans une campagne militaire. Comme la femme tombe enceinte, il fait assassiner son mari gênant et la prend pour épouse. Mais ce crime odieux ne reste pas impuni car il est suivi de conséquences les plus dramatiques pour David, et qui sont les fruits amers de ce qu’il a semé, sa propre corruption.

Verset 10

Je continue le chapitre 6 de Paul aux Galates.

Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tout le monde et en premier lieu à ceux qui appartiennent à la maison de la foi (Galates 6.10).

Dans l’Ancien Testament, il est souvent question de la maison d’Israël dont les membres sont Israélites. Mais sous le régime de la grâce, c’est la foi en Christ qui unit les chrétiens qui forment la famille des croyants. Une de leurs responsabilités est de faire le bien chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Il faut savoir que pendant les cinquième et sixième décades du Ier siècle, la Palestine souffre de famines. Le gouvernement romain organise alors des plans d’assistance pour soulager la détresse, et les églises font également des collectes.

Quand Jésus fait le miracle de la multiplication des pains, la foule est composée de personnes qui croient en lui comme Messie, et d’autres, qui, devant le palais de Pilate, crieront : Crucifie-le ! Crucifie-le ! Mais le Seigneur faisait le bien indifféremment envers tous. Cela dit, la priorité des croyants est quand même de s’aider les uns les autres. C’est comme dans une famille. Si un tremblement de terre détruit notre quartier, je m’occuperai d’abord de secourir les miens et ensuite j’aiderai les voisins. Selon les Écritures, chaque chrétien doit aimer les autres comme lui-même, d’une manière désintéressée. C’est le fruit de l’Esprit. En tant qu’individu, s’il en a la possibilité et l’occasion, le croyant a une responsabilité sociale envers son prochain. Cependant, l’Église n’est pas en premier lieu une organisation caritative.

Verset 11

Je continue.

Vous remarquez ces grandes lettres ; c’est bien de ma propre main que je vous écris (Galates 6.11).

Ici commence la conclusion de l’épître de Paul qui est aussi la plus longue de toutes ses lettres. Quand il a dicté l’épître aux Romains à son secrétaire, à la fin de celle-ci, il lui a dit en gros : « Si tu veux, tu peux écrire tes salutations ». Et c’est ce qu’il a fait puisque nous y lisons : Moi, Tertius qui écris cette lettre, j’ajoute mes salutations dans le Seigneur qui nous unit (Romains 16.22). À cette époque, les lettres sont rédigées par un secrétaire, mais pour les authentifier, l’auteur ajoute à la fin quelques remarques manuscrites.

L’expression « grandes lettres » fait référence à la taille des caractères. Il est possible que l’apôtre ait écrit la fin de cette épître en majuscules alors que le reste est en minuscules, ce qui est une façon de souligner les points essentiels. Une deuxième possibilité et comme je l’ai déjà dit, il se peut que Paul soit obligé d’écrire en gros caractères à cause d’une maladie des yeux. En effet, plus tôt dans cette épître, il a dit aux Galates : C’est une maladie qui m’a donné l’occasion de vous annoncer l’Evangile pour la première fois. Je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner (Galates 4.13,15). Cette maladie pourrait correspondre à l’affliction que le diable fait subir à Paul, car dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit : (parce que j’ai reçu des révélations extraordinaires), pour me garder de l’orgueil, Dieu m’a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps. Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d’orgueil (2Corinthiens 12.7).

La troisième possibilité est qu’après avoir appris que les Galates font un syncrétisme entre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et la loi de Moïse, l’apôtre voit rouge. N’ayant pas de secrétaire disponible et estimant l’heure grave, il a lui-même écrit l’épître en entier de sa propre main et en gros caractères.

Verset 12

Je continue le texte.

Ceux qui vous imposent la circoncision sont des gens qui veulent faire bonne figure devant les hommes. Ils n’ont qu’un seul but : éviter d’être persécutés à cause de la mort du Christ sur la croix (Galates 6.12).

Par ce verset et le suivant, on constate combien la circoncision pèse sur le cœur de l’apôtre, car il éprouve le besoin d’y revenir une dernière fois dans sa conclusion. Il accuse donc les perturbateurs judaïsants de prêcher la circoncision pour être bien vus et appréciés des Juifs non chrétiens.

La grâce de Dieu est impopulaire, car elle vexe l’orgueil de l’homme tandis que le légalisme a bonne presse parce que c’est un accomplissement humain, un rajout à la foi qui efface le scandale d’un salut qui provient de la croix seule. Obéir à une loi ou à une religion ritualiste qui n’est pas trop exigeante procure une certaine satisfaction personnelle indéniable. Le légalisme fait toujours des adeptes car c’est un moyen d’exercer une pression qui freine le mal sous toutes ses formes. Par exemple, comme les Catholiques sont tenus d’obéir aux directives de leur Église, tant que celle-ci était puissante, certains maux de société comme la débauche et la pornographie étaient bien moins répandus dans ses zones d’influence que dans les pays dits protestants.

Verset 13

Je continue.

Car ceux qui pratiquent la circoncision, n’observent pas la Loi, eux non plus. S’ils veulent vous faire circoncire, c’est pour pouvoir se vanter de vous avoir imposé cette marque dans votre corps (Galates 6.13).

Comme tous les Juifs, les Judaïsants sont incapables d’obéir aux commandements de Moïse. Il n’empêche qu’ils les défendent bec et ongle, parce qu’ils croient qu’en se conformant à des rites, ils s’attirent la faveur de Dieu. Pour eux c’est une victoire chaque fois qu’un Galate se fait circoncire, renonçait par ce geste à la justification par la foi seule. Ils sablent alors le champagne et font une encoche sur le manche de leur couteau. Je caricature, mais c’est l’idée du passage.

Je connais une foule de gens qui sont de bons citoyens qui respectent les lois, qui s’efforcent de faire au mieux dans leur vie, qui font le bien autour d’eux, et certains vont même à l’église. Ils pensent donc qu’au jour du jugement, ils seront exonérés de leurs fautes. Mais dans le Sermon sur la Montagne, Jésus a donné des règles de vie draconiennes et il n’a jamais suggéré qu’essayer de les suivre était suffisant. Soit on obéit à toutes sans jamais en transgresser une seule, soit on est coupable sur toute la ligne. Jésus a dit par exemple que celui qui se met en colère est coupable de meurtre, et que désirer une femme est un adultère.

Ce n’est pas en étant religieux ou un gentil garçon que quelqu’un peut s’amender devant le Dieu trois fois saint. Personne n’est capable de mener une vie parfaite parce que nous sommes tous corrompus à la racine. Même si je ne commets ni meurtre, ni vol, j’ai d’autres tares. Qui n’a jamais été roublard ou médisant ? En conséquence, si je tente de devenir juste en essayant de suivre les préceptes du Sermon sur la Montagne, je suis perdu d’avance. Ce dont j’ai besoin est que Dieu me fasse grâce. Or, seul le sang de Jésus peut effacer mes fautes.

Verset 14

Je continue le texte.

En ce qui me concerne, je ne veux à aucun prix placer ma fierté ailleurs que dans la mort de notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix. Par elle, en effet, le monde du péché a été crucifié pour moi, de même que moi je l’ai été pour ce monde (Galates 6.14).

L’apôtre utilise le titre complet du Christ pour souligner à la fois son acte rédempteur et sa nature divine. La croix de Jésus est la croix de Dieu, par conséquent le seul moyen de salut. Paul se démarque des Judaïsants et rejette en bloc tous les accomplissements humains, rites et bonnes œuvres, comme moyens de devenir juste devant Dieu. Entre Paul et le monde, il y avait la croix ; elle est le point d’ancrage de toutes ses valeurs, de ses priorités, de sa vie et son sujet de gloire. Par son union avec le Christ, le croyant est juridiquement mort au monde en tant que système dominé par le péché, et par Satan qui mène le bal.

Verset 15

Je continue.

Peu importe d’être circoncis ou non. Ce qui compte, c’est d’être une nouvelle créature (Galates 6.15).

La circoncision est la marque sur le corps de la religion et de la Loi. Elle avait été donnée à Abraham comme signe de l’alliance que Dieu avait établie avec lui et sa descendance. Mais à cause de la rébellion continuelle des Israélites, cette marque a perdu toute raison d’être, et depuis la mort du Christ elle est totalement obsolète. La seule chose qui importe pour un être humain est de naître d’en-haut par la foi en Jésus. Alors, le Saint-Esprit établit sa résidence dans ma vie et fait de moi une nouvelle créature. Ma naissance qui est la première création, m’a tiré du néant ; la nouvelle naissance et nouvelle création me tire du péché et de la mort ; il n’y a que cela qui compte vraiment.

Étant donnée la nouvelle position du croyant par rapport au monde et au Christ, aucun rite religieux n’a de valeur devant Dieu. C’est la croix qui procure la vie éternelle ainsi qu’une juste vision du monde et de l’éternité. L’apôtre n’aurait pas d’ennemis s’il prêchait que la foi en Jésus est simplement un autre moyen de justification devant Dieu. Je vais donner un exemple. Il y a des tas de savons différents sur le marché. Une publicité prétend que celui-ci vous donnera un grand sentiment de bien-être, celui-là vous fera sentir bon, ou lave mieux que tous les autres. Supposons que je lance une nouvelle marque que j’appelle clean puisque rendre propre est finalement le but d’un savon. Si je l’introduis sur le marché en disant que c’est le seul qui nettoie, les autres promoteurs de savons vont s’indigner. Eh bien c’est exactement le message qu’annonce l’apôtre Paul. S’il présentait le christianisme comme un produit différent mais similaire au judaïsme, il ne serait pas persécuté. Mais il ne dit pas ça du tout ; il proclame au contraire, haut et fort que la foi en Jésus est le seul et unique moyen de devenir juste et que le judaïsme est non seulement sans valeur, mais mortel. En effet, tous ceux qui cherchent à obtenir la faveur de Dieu en obéissant à la Loi se placent sous sa malédiction. La seule marque qui compte n’est pas la circoncision, mais l’imprimatur du Saint-Esprit. Avec un tel message, Paul a vraiment mis sa tête sur le billot. Il n’est pas étonnant que les Juifs voulaient à tout prix lui faire la peau.

Verset 16

Je continue.

Que la paix et la grâce de Dieu soient accordées à tous ceux qui suivent cette règle de vie, ainsi qu’à l’Israël de Dieu (Galates 6.16).

L’Israël de Dieu est constitué de tous ceux qui on mis leur foi en Jésus-Christ quelles que soient leurs origines ethniques, et c’est à eux que sont accordées la grâce et la paix.

Verset 17

Je continue.

Désormais, que personne ne me cause plus de peine, car je porte sur mon corps les cicatrices des blessures que j’ai reçues pour la cause de Jésus (Galates 6.17).

Le mot pour cicatrices est stigmata en grec d’où nous avons le terme stigmate. Au premier siècle, certains soldats romains tatouaient le nom de leur général sur le front tandis que les fanatiques religieux portaient celui de leur déesse. On marquait aussi au fer rouge les esclaves fugitifs, les prisonniers et les malfaiteurs pour qu’on puisse les reconnaître.

De la tête aux pieds, Paul est couvert de cicatrices qui proviennent des coups et blessures qu’il a reçus à cause de sa prédication du message de la Bonne Nouvelle (2Corinthiens 11.23-25).

Paul est bien circoncis, mais cette marque n’a plus pour lui aucune valeur. Par contre, les cicatrices qu’il porte sont pour lui son badge d’honneur et la preuve qu’il appartient à Jésus.

Verset 18

Je finis le livre des Galates.

Chers frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen (Galates 6.18).

L’apôtre termine cette épître comme il l’a commencée, sans salutation personnelle afin de ne pas en rompre le caractère solennel. Mais, fait unique, Paul la finit en appelant les Galates frères, leur montrant ainsi tout l’amour qu’il leur porte. C’est un tendre appel à ces chrétiens de demeurer dans la grâce de Dieu en restant fidèle à Jésus-Christ.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

Émission du jour | 2 Rois 1.1 – 2.24

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