Colossiens 1.3-14
Chapitre 1
Introduction
Dans le conte d’Ali Baba, Sésame ouvre-toi est la formule magique qui permet d’accéder à la caverne aux trésors. Curieusement, les sectes qui font partie des religions à mystères possèdent toutes leur propre Sésame ouvre-toi qui se compose d’un ensemble de rites spécifiques censé permettre à l’initié d’entrer en contact avec la divinité.
Une croyance similaire était partagée par les hérétiques qui répandaient leurs faux enseignements dans l’assemblée de Colosses. Pourtant, selon le Nouveau Testament, tout être humain a directement accès à Dieu sans autre intermédiaire que Jésus-Christ, notre seul médiateur.
Versets 3-4
Je continue à lire dans le premier chapitre de la lettre de Paul aux Colossiens.
Que Dieu notre Père vous accorde la grâce et la paix. Nous exprimons constamment à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, notre reconnaissance à votre sujet dans nos prières pour vous. En effet, nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de votre amour pour tous ceux qui appartiennent à Dieu (Colossiens 1.3-4).
Après la salutation d’usage, Paul offre toujours à Dieu une prière de louanges au sujet de ses destinataires sauf quand il écrit aux Galates.
Épaphras est un diminutif d’Épaphrodite, qui veut dire consacré à Aphrodite, la déesse grecque de l’amour. Cet homme avait donc pour origine un milieu païen pur et dur. C’est lui qui avait informé Paul (Colossiens 1.7 ; 4.12) que les Colossiens manifestaient une foi solide en Jésus-Christ et un amour croissant pour les frères. Ces deux vertus sont générées dans le croyant par le Saint-Esprit. Ici, elles sont le sujet de la reconnaissance de l’apôtre.
Dans ses prières, Paul rendait continuellement grâces à Dieu (Romains 1.8 ; 1Corinthiens 1.14 ; Éphésiens 1.6, etc.). D’ailleurs dans cette lettre, il le fait encore 5 fois (Colossiens 1.12 ; 2.7 ; 3.15, 17 ; 4.2).
Je ne sais pas si quelqu’un a essayé de faire la liste de tous les gens pour qui l’apôtre priait régulièrement, mais je suis sûr qu’elle serait de taille. Paul s’adresse à Dieu, invoque son nom, le remercie, lui fait des demandes directement sans aucun rite particulier. Bien sûr, il agissait ainsi par l’intermédiaire du Christ, notre médiateur. Tous ceux qui sont devenus justes par la foi jouissent des mêmes privilèges que l’apôtre.
Verset 5
Je continue le texte.
Cette foi et cet amour se fondent sur ce qui fait votre espérance et que Dieu vous réserve dans les cieux. Cette espérance, vous l’avez connue par la prédication de la vérité, le message de la Bonne Nouvelle (Colossiens 1.5).
L’espérance anticipe l’avenir avec confiance, et surtout ce qui vient après la mort. Les Colossiens savaient qu’un jour ils seraient en présence de Jésus-Christ dans le royaume des cieux. Leur foi regardait en haut et s’attendait à Dieu pour satisfaire tous leurs besoins et ils avaient un intérêt réel pour le bien-être des autres. La foi repose sur l’œuvre que le Christ a réalisée dans le passé, ce qui est un fait historique vérifiable.
Il s’ensuit que la Bonne Nouvelle n’est pas une liste de choses que je dois faire, mais ce que Dieu a accompli il y a presque 2 000 ans sur la croix en Jésus-Christ. La foi en lui n’est pas un saut dans le vide les yeux fermés ou bandés, mais une décision réfléchie, mûrie, engendrée par la confiance en Dieu après avoir examiné les évidences. La foi s’obtient aussi par l’étude des Écritures. Ailleurs, Paul écrit :
La foi naît de ce qu’on comprend de la Parole de Dieu (Romains 10.17 ; auteur).
Si on peut dire que la foi repose sur un fait passé, l’amour est agissant dans le présent et se manifeste de manière très pratique (Jean 13.34-35 ; 1Jean 2.9-11 ; 3.10, 14-15 ; 4.20). Si je suis en froid avec mon frère, je dois le supporter en toute humilité, prier pour lui et me conformer au modèle biblique pour résoudre le problème. L’hypocrisie et la vengeance n’ont aucune place dans l’amour.
La trilogie — espérance, foi et amour — est la préférée des apôtres Paul (1Corinthiens 13.13 ; 1Thessaloniciens 1.3 ; 5.8) et Pierre (1Pierre 1.3-5, 22). Quand, dans une autre épître, Paul mentionne ces vertus, il les place dans un ordre particulier. Je le cite :
En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour (1Corinthiens 13.13).
L’amour est plus important parce qu’il demeurera pour l’éternité tandis que la foi et l’espérance seront remplacées par la félicité éternelle dans la présence visible du royaume de Dieu.
Les Colossiens possédaient des qualités spirituelles de valeur. Leur foi était vivante et leur amour pour les autres aussi ; ce n’était pas un simple revêtement de façade. Ils attendaient avec confiance le retour de Jésus-Christ, appelé la bienheureuse espérance des croyants (1Thessaloniciens 4.13-18 ; 1Jean 3.3).
Cette espérance est pour tous ceux qui ont une foi personnelle en Jésus qui se trouve à l’heure même dans les cieux. C’est grâce à lui que chacun d’entre nous a la possibilité de recevoir la vie éternelle, et parce qu’il a triomphé du mal et qu’il reviendra pour régner sur cette terre, les croyants possèdent l’espérance (1Corinthiens 15.16-19).
L’Évangile ou le message de la Bonne Nouvelle est une vérité qui est très simple et Dieu nous demande d’y croire du fond du cœur. Pour être sauvé, il suffit simplement d’accepter sans réserve les faits suivants : Jésus est né de la vierge Marie, il était Dieu fait homme, il fit des miracles, mourut sur une croix, fut enseveli et ressuscita, puis retourna dans les cieux pour s’asseoir à la droite de Dieu.
Lors de la Pentecôte qui était une fête juive, il envoya le Saint-Esprit à ceux qui croyaient en lui, et tous ces croyants éparpillés dans le monde entier forment ensemble l’Église universelle. Maintenant, Jésus appelle tous les êtres humains à se reposer en lui. Un jour, il a dit à la foule qui le suivait :
Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos (Matthieu 11.28).
Dans les cieux, il intercède pour les croyants (Hébreux 7.25 ; 1Jean 2.1 ; Romains 8.26, 34). La foi chrétienne repose sur des faits historiques, mais il est nécessaire d’avoir foi en Dieu pour les accepter.
Verset 6
Je continue le texte.
Car cette Bonne Nouvelle est parvenue jusqu’à vous, comme elle est aussi présente dans le monde entier où elle porte du fruit et va de progrès en progrès ce qui est également le cas parmi vous, depuis le jour où vous avez reçu et reconnu la grâce de Dieu dans toute sa vérité (Colossiens 1.6).
Le monde entier est une hyperbole qui signifie tous les pays qui étaient sous le contrôle de Rome, ce qui incluait l’Europe jusqu’à la Roumanie. Grâce au ministère des apôtres, la personne de Jésus-Christ fut éventuellement annoncée dans tout l’empire rendant la Bonne Nouvelle accessible à tous ses habitants. Le christianisme n’est pas une autre secte locale comme celle que les hérétiques répandaient à Colosses, mais il transcende les frontières ethniques, géographiques, culturelles et politiques.
La véritable Église de Jésus-Christ se compose des croyants du monde entier (Apocalypse 5.9-11). Elle se propagea de façon fulgurante dans le monde méditerranéen au cours des trois décennies qui suivirent la résurrection du Christ et au moment où Paul écrit ces lignes, elle continuait à s’étendre au-delà (1Thessaloniciens 1.8).
La Bonne Nouvelle est pratique puisqu’elle porte des fruits chez les personnes au niveau spirituel et moral (Galates 5.22-23 ; Philippiens 1.11). C’est une puissance de Dieu qui transforme les vies. Alors que les hérésies sont nuisibles et généralement confinées à une région, la Bonne Nouvelle est bénéfique à tout le genre humain et a une portée universelle, ce qui est souvent répété dans les Écritures (Matthieu 24.14 ; Jean 8.12 ; Romains 1.8, 16 ; 10.18 ; Apocalypse 7.9-10).
Les hérésies issues du christianisme font toujours un amalgame avec les œuvres et les rites humains tandis que la Bonne Nouvelle, qui est selon la vérité, proclame la grâce de Dieu seule (Éphésiens 2.8-9) ; et c’est elle qui produit des fruits dans la vie de ceux qui l’acceptent.
On a beau dire en langage courant que l’habit ne fait pas le moine. Dans les religions, c’est plutôt le contraire, car les vêtements sacerdotaux y tiennent toujours une place de choix, autant que pour les Juifs de l’Ancien Testament. Au fil des siècles, le christianisme a subi beaucoup de revers, certains dus aux persécutions, mais le plus souvent à cause des hérésies et des religions que les hommes ont fabriquées de toutes pièces. Malgré tout, si une Église disparaît dans une région du monde, une autre se crée dans une autre.
Tout le travail de Paul en Asie Mineure a été effacé et aujourd’hui il n’existe que des ruines des Églises qu’il a implantées. Par contre, les Amériques où l’animisme était roi ont été conquises par la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Une partie de l’Asie qui était sous contrôle communiste ou d’une grande religion a vu la grâce de Dieu selon la vérité prendre racine et les Églises se multiplier exponentiellement.
Versets 7-8
Je continue le texte.
C’est Épaphras, notre bien cher ami et compagnon de service, qui vous a instruits de la grâce de Dieu dans toute la vérité. Il est un fidèle serviteur du Christ auprès de vous, et il nous a appris quel amour l’Esprit vous inspire (Colossiens 1.7-8 ; auteur).
Épaphras était fidèle à Jésus-Christ par opposition aux hérétiques qui à Colosses troublaient la foi des croyants ; il était aussi devenu le bien-aimé compagnon de l’apôtre. Plus loin, Paul fera le même éloge d’un autre homme qui s’appelle Tychique (Colossiens 4.7). L’apôtre n’avait pas peur de complimenter ceux qui étaient consacrés au Seigneur et de réprimander sévèrement ceux qui agissaient mal, surtout lorsqu’ils répandaient de fausses doctrines.
Jésus aussi fut particulièrement dur et tranchant avec la classe religieuse dirigeante de son époque, mais il était tendre avec ceux qui n’essayaient pas de paraître autre chose que ce qu’ils étaient, de vulgaires pécheurs. Lorsque les Juifs lui amenèrent la femme prise en flagrant délit d’adultère avec l’intention de l’exécuter, Jésus s’est promptement débarrassé d’eux en leur posant une seule question. Une fois qu’ils ont tous disparu, Jésus a dit à la femme :
Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus (Jean 8.11)
Lorsque Paul exerçait un ministère à Éphèse (Actes 19.8-10), il était entouré d’une équipe dont les membres fondèrent plusieurs Églises dans la province d’Asie. Épaphras, natif de Colosses, a rencontré Paul à cette époque et s’est alors joint à lui. Il est probable que l’évangélisation de sa ville d’origine ait été placée sous sa responsabilité.
Quand Épaphras a été confronté aux hérétiques, il s’est rendu à Rome pour chercher conseil auprès de l’apôtre, mais aussi pour lui apporter une bonne nouvelle. En effet, les Colossiens manifestaient l’amour de Jésus-Christ grâce à l’action du Saint-Esprit dans leur vie. Dans une autre épître, Paul écrit que le fruit de l’Esprit, c’est justement l’amour (Galates 5.22). Mais ici, il ne parlera pas de ce sujet parce qu’il veut concentrer toute son attention sur la personne de Jésus-Christ afin de combattre l’hérésie de Colosses.
Verset 9
Je continue.
Aussi, depuis le jour où nous avons entendu parler de vous, nous aussi, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous lui demandons qu’il vous fasse connaître pleinement sa volonté, en vous donnant, par le Saint-Esprit, une entière sagesse et un parfait discernement (Colossiens 1.9).
C’est ici que commence la prière de l’apôtre pour les Colossiens. Elle se compose de requêtes puis de louanges. Quelquefois, on entend les gens prier : Pardonne-nous nos péchés et reçois-nous dans ton royaume, ce qui est curieux vu que ces pétitions ont déjà été exaucées. En effet, à l’instant où quelqu’un place sa confiance en Jésus-Christ, Dieu lui pardonne immédiatement la totalité de ses fautes et lui ouvre toutes grandes les portes du paradis. Paul utilise ici un vocabulaire précis, mais un peu compliqué. Ce qu’il demande est la pleine maturité spirituelle des Colossiens.
Sa première requête est qu’ils soient complètement remplis de la compréhension entière et profonde de la volonté de Dieu à leur égard. Paul vise les hérétiques de Colosses qui prétendaient posséder une super connaissance secrète. L’apôtre désire que les croyants aient une connaissance comparable, mais de Dieu et de sa volonté. On l’obtient par le Saint-Esprit qui renouvelle l’intelligence du croyant en le rendant sensible à Dieu et sage, c’est-à-dire capable de faire la différence entre la vérité et l’erreur.
La sagesse est une connaissance pratique, un savoir-vivre aussi bien temporel que spirituel. Dans cette épître, Paul la mentionne six fois (Colossiens 1.28 ; 2.3, 23 ; 3.16 ; 4.5). Selon les Écritures, l’absence de connaissance spirituelle mène toujours à la catastrophe (Ésaïe 5.13 ; Osée 4.6 ; Éphésiens 4.13-14). C’est en révérant l’Éternel, en se soumettant à lui et à sa Parole qu’on acquiert la sagesse et la connaissance, aussi appelée intelligence (Proverbes 1.7 ; 9.10).
Verset 10
Je continue le texte.
Ainsi vous pourrez avoir une conduite digne du Seigneur et qui lui plaise à tous égards en portant comme fruit toutes sortes d’œuvres bonnes et en faisant des progrès dans la connaissance de Dieu (Colossiens 1.10).
La première partie de la prière de Paul est une boucle qui commence et finit par la connaissance. Celui qui connaît et obéit à la volonté de Dieu le manifeste concrètement. Son caractère se transforme à la ressemblance de Jésus-Christ, ce qui le conduit à adopter un comportement juste qui plaît à Dieu, ce qui lui permet d’expérimenter une connaissance plus intime de Dieu.
En d’autres mots, quelqu’un qui manifeste les fruits de la foi grandit lui-même dans la foi. Un croyant ne devrait pas faire du sur-place, mais s’améliorer avec le temps. C’est pour cela que dans l’Évangile, il est comparé à un sarment qui porte beaucoup de fruits dans la mesure où il reste solidement amarré à Jésus qui est le cep. Je lis le passage :
Si vous produisez du fruit en abondance et que vous prouvez ainsi que vous êtes vraiment mes disciples, la gloire de mon Père apparaîtra aux yeux de tous (Jean 15.8 ; comparez Jean 15.4-5).
Verset 11
Je continue le texte.
Dieu vous fortifiera pleinement à la mesure de sa puissance glorieuse, pour que vous puissiez être patient à supporter les souffrances et persévérer au milieu des afflictions jusqu’au bout et cela avec joie (Colossiens 1.11 ; auteur).
La connaissance de la volonté de Dieu engendre une force spirituelle qui, grâce au Saint-Esprit, rend les croyants persévérants et patients dans les épreuves de la vie. Ces deux vertus sont souvent associées dans les Écritures (2Corinthiens 6.4, 6 ; 2Timothée 3.10 ; Jacques 5.10-11).
Paul n’a pas en vue quelqu’un de stoïque et résigné qui serre les dents en attendant que l’orage passe, mais bien plutôt une attitude confiante et qui, malgré les circonstances, trouve sa joie dans le Seigneur.
Versets 12-13
Je continue.
Exprimez votre reconnaissance au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage qu’il réserve dans son royaume de lumière à ceux qui lui appartiennent. Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé (Colossiens 1.12-13 ; auteur).
Ici, commence la partie action de grâces de la prière de Paul. Un esprit de reconnaissance est une autre bénédiction que reçoit le croyant qui se soumet à la volonté de Dieu et qui cherche à lui être agréable. Plus loin, Paul recommandera encore aux Colossiens de se montrer reconnaissants envers Dieu (Colossiens 3.15-17 ; 4.2). Ici, il est appelé Père. C’est important parce que, de nature, les êtres humains sont des enfants de colère qui sont sous le courroux divin parce qu’ils ont tous violé ses lois saintes et justes. Mais lorsque quelqu’un place sa foi en Jésus-Christ, de juge qu’il était, Dieu devient son Père céleste.
L’apôtre exhorte les Colossiens à remercier Dieu parce que chacun d’entre eux recevra de lui une portion d’héritage. Ce mot lourd de sens provient de l’Ancien Testament où il désignait la terre, le patrimoine donné par Dieu à chaque tribu et à chaque famille du peuple d’Israël (Nombres 26.52-56 ; 33.51-54 ; Josué 14.1-2). Mais sous le régime du Nouveau Testament, les croyants, qu’ils soient d’origine païenne ou juive, sont tous héritiers de la Nouvelle Terre Promise qui est le monde à venir aussi appelé royaume de lumière (Éphésiens 1.11-14 ; 2.11-12), par opposition au royaume des ténèbres. Ceux qui font partie de cette patrie céleste sont les enfants de lumière (Jean 12.36 ; Éphésiens 5.8).
L’héritage que recevront les croyants consiste en cette terre restaurée quand ils régneront avec Christ pendant le millénium (Matthieu 5.5 ; Apocalypse 20.6) de la vie éternelle qui est bien plus qu’une existence sans fin, mais une qualité de vie extraordinaire. Et en troisième lieu, ils hériteront de toutes les promesses de Dieu (Hébreux 6.12).
Le contraste violent que le texte établit entre la lumière et les ténèbres exprime l’ampleur du changement que le croyant expérimente à l’instant où il place sa foi en Jésus. La lumière symbolise à la fois ce qui est vrai et véritable, et la pureté morale (Éphésiens 5.8-14).
Il n’est pas possible aux hommes d’établir le règne de Dieu sur terre et le seul moyen d’y participer est de placer sa confiance en Jésus-Christ. C’est lui qui instaurera son royaume.
Verset 14
Je continue.
En Jésus-Christ nous avons été délivrés et avons reçu le pardon des péchés (Colossiens 1.14 ; auteur).
(Comparez Éphésiens 1.7)
Le mot pour délivrés était utilisé pour le rachat d’un esclave au moyen d’une rançon. Ici, il s’agit du prix extrêmement élevé que Jésus a payé pour nous en mourant sur la croix.
L’apôtre Paul a remercié Dieu pour 5 raisons différentes :
- il a donné aux croyants un héritage ;
- il les a délivrés de la puissance des ténèbres ;
- il les a placés dans le royaume de son Fils bien-aimé ;
- il les a rachetés par son sang ;
- il a pardonné leurs fautes (Psaumes 103.12 ; Michée 7.19).
Voilà des vérités qui réchauffent vraiment le cœur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.