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19 janv. 2027

Apocalypse 13.2-6

Chapitre 13

Verset 2

Tout le monde ou presque reconnaît que les prophéties de Nostradamus ne nous ouvrent pas vraiment une fenêtre sur l’avenir car elles sont interprétées selon la perspective personnelle du spécialiste. Si nous possédions d’autres textes du même gabarit traitant des mêmes sujets avec lesquels il serait possible de faire des parallèles, alors l’interprétation des prédictions de Nostradamus serait plus rigoureuse et plus fiable.

La révélation que reçoit l’apôtre Jean sur la fin des temps est elle aussi bien mystérieuse à cause du langage symbolique. Cependant sa vision épouse parfaitement les écrits d’autres auteurs sacrés et surtout de Daniel, ce qui permet de donner à la prophétie de Daniel et de Jean une interprétation relativement précise bien qu’un certain nombre de détails demeurent obscurs.

Que ce soient Jean ou Daniel, tous deux mentionnent des « bêtes à dix cornes et à sept têtes ». A priori, « les cornes » sont des nations et « les têtes » des dirigeants, mais en réalité, leur symbolisme est plus complexe. Dans la prophétie de Daniel, « les têtes » sont des empires du passé, c’est-à-dire l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, la Perse alliée aux Mèdes, la Grèce d’Alexandre le Grand, Rome qui s’est désintégrée, et enfin l’empire de l’Antichrist qui est une recomposition de l’empire romain.

Quant aux « cornes » de la prophétie de Daniel, ce sont des chefs d’État, mais trois d’entre elles sont remplacés par une « petite corne » qui est l’Antichrist.

La signification « des têtes et des cornes de la bête qui monte de la mer » que voit Jean (Apocalypse 13.1) est un peu différente de Daniel. Alors que chez Daniel, « les têtes » sont des empires passés et « les cornes », des chefs d’état, chez Jean, « les cornes » représentent à la fois des chefs d’état et les nations qu’ils dirigent tandis que « les têtes » sont des empires passés comme chez Daniel. Oui, c’est confus.

Au fur et à mesure qu’on avance dans la vision de Jean, la révélation de l’avenir se complique parce que les événements décrits ne sont pas toujours donnés dans un ordre chronologique. Pour le lecteur superficiel, la vision de Jean reste fermée mais si on prend le temps de fouiller minutieusement les textes parallèles en prêtant attention à tout ce qui est dit, on arrive à saisir la trame du récit ainsi que les détails qui l’entourent.

Mais bien sûr, c’est une étude qui demande un temps considérable, un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Je vais donc faire une sorte de synthèse de ces têtes et de ces cornes qui apparaissent dans le livre de Daniel et de l’Apocalypse. Je sais aussi que je vais me répéter mais ça me paraît indispensable et préférable plutôt que d’éviter d’aborder les difficultés du texte.

Concernant sa vision, Daniel dit :

Je vis surgir une quatrième bête, effrayante, terrifiante et d’une force extraordinaire ; elle avait d’énormes dents de fer, elle dévorait, déchiquetait et piétinait ce qui restait de ses victimes ; elle était bien différente des bêtes qui l’avaient précédée ; elle avait aussi dix cornes (Daniel 7.7). Les dix cornes représentent dix rois qui surgiront de ce royaume. Un autre roi se lèvera après eux, il sera différent de ses prédécesseurs. Il renversera trois rois (Daniel 7.24).

La quatrième bête surgit après trois autres qui sont Babylone, la Perse alliée aux Mèdes, et la Grèce d’Alexandre le Grand. Très intrigué par ce qu’il a vu, Daniel profite du passage d’un ange, si si absolument, pour lui demander des explications. Il écrit :

Alors je voulus être fixé avec certitude au sujet de la quatrième bête […], cette bête qui avait des griffes d’airain […]. Je voulus aussi savoir ce que représentaient les dix cornes qu’elle avait sur la tête et devant laquelle trois des premières cornes étaient tombées, cette corne qui avait des yeux et une bouche parlant avec arrogance et qui paraissait plus grande que les autres (Daniel 7.19-20).

Nous apprenons ici que la quatrième bête a des « griffes d’airain et que « l’autre corne paraissait plus grande que les dix autres ». Ailleurs, Daniel l’appelle « une autre corne plus petite » (Daniel 7.8).

Cette quatrième bête que voit Daniel est différente des trois précédentes parce que les peuples sous sa domination sont plus diversifiés et plus nombreux que sous les autres empires. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, cette prophétie, comme beaucoup d’autres dans les Écritures, a deux applications.

La première concerne l’empire romain tel qu’il est décrit dans les livres d’histoire. Au summum de sa gloire, il englobe totalement le bassin méditerranéen, la mer Noire et s’étend même jusqu’aux bords de la mer Caspienne. Les nations sous sa botte haïssent les Césars parce qu’ils leur font sentir « leurs dents de fer, leurs griffes d’airain et les piétinent ».

La deuxième application de la quatrième bête de la prophétie de Daniel concerne évidemment l’empire de l’Antichrist et ce sinistre personnage lui-même. Voilà pour Daniel.

Pour ce qui est de la prophétie de Jean, au chapitre 12 qui a déjà été commenté, l’apôtre décrit Satan en disant que « c’était un dragon énorme, couleur de feu. Il avait sept têtes et dix cornes. Chacune de ses sept têtes portait un diadème » (Apocalypse 12.3). Ici, et comme dans la prophétie de Daniel, les têtes coiffées de diadèmes représentent le pouvoir de sept grands empires successifs ennemis d’Israël, exactement comme dans la prophétie de Daniel.

Le royaume sur lequel l’Antichrist régnera aura « dix cornes » qui représentent une confédération de « dix chefs d’État ». Mais selon la prophétie de Daniel, ce sinistre personnage en « arrachera trois « et prendra leur place (Daniel 7.20, 24). Ici donc, dans le chapitre 12 de Jean, les cornes représentent à la fois les chefs et les nations qu’ils dirigent, ce qui peut facilement prêter à confusion.

Au début du chapitre 13, Jean dit :

Alors je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes. Elle portait sur ses cornes dix diadèmes et sur ses têtes étaient inscrits des titres insultants pour Dieu (Apocalypse 13.1).

Dans la prophétie de Daniel, « les cornes » sont des dirigeants et l’Antichrist est représenté par « la petite corne » qui prend la place de trois grandes. Il n’en reste donc plus que sept plus l’Antichrist. Ici, dans la vision de Jean, « la bête qui sort de la mer » représente à la fois l’Antichrist et la confédération de dix nations qu’il dirige. Alors que dans la description du dragon qui est Satan, les têtes portent des diadèmes, ici ce sont les cornes, c’est-à-dire les nations, qui portent les diadèmes, c’est à dire des couronnes royales, ce qui veut dire que ces dix nations puissantes qui coexistent côte à côte (Daniel 2.41-44 ; Apocalypse 17.12) s’imposent et assujettissent le monde par la force militaire. Elles régneront avec l’Antichrist mais sous son contrôle car c’est lui le grand patron, le dictateur qui domine tous les autres chefs d’État. Nous avons donc vu que la bête dotée de sept têtes et de dix cornes apparaît une fois dans la prophétie de Daniel et deux fois dans la vision de Jean. Elle réapparaîtra une quatrième fois dans le chapitre 17 de l’Apocalypse.

Je continue maintenant de lire le chapitre 13 de l’Apocalypse.

Le dragon lui donna (à la bête qui monte de la mer) sa puissance, son trône et une grande autorité (Apocalypse 13.2 b).

« Le dragon », c’est-à-dire Satan, impose un régime autocratique sur terre par l’intermédiaire de « la bête qui monte de la mer » qui est l’Antichrist et son empire. Il va sans dire que le diable se moque bien de ce dictateur arrogant qui n’est jamais qu’un pion sur son échiquier. Mais « le dragon » a besoin de lui pour faire la guerre à Dieu en s’attaquant à son peuple, c’est-à-dire les Juifs et les fidèles de Jésus-Christ.

On peut se demander comment il est possible à l’Antichrist de devenir l’homme le plus puissant de la planète mais il y a des précédents et puis il existe plusieurs façons pour un dictateur en herbe de prendre le pouvoir. Le coup d’État militaire est le moyen le plus simple et le plus expéditif mais ce n’est pas le seul.

Hitler a su profiter du défaitisme et du chaos économique qui sévit en Allemagne suite à la défaite de la Première Guerre mondiale pour se faire élire chancelier. Il promet la lune, la prospérité, et il prêche « Deutschland über alles » c’est à dire que l’Allemagne regagnera son rang de plus grande puissance. Le peuple est tellement désespéré qu’il est prêt à croire n’importe quoi de la part d’un orateur qui sait mentir en le caressant dans le sens du poil.

Il en sera de même pour l’Antichrist. Alors que le monde sera plongé dans une dépression économique sans précédent, un homme charismatique s’avance et propose des solutions à des problèmes qui paraissent alors insolubles. Et parce que son maître est Satan, il réussit dans tout ce qu’il entreprend, ce qui augmente d’autant plus son prestige et son pouvoir.

Verset 3

Je continue le texte.

L’une de ses têtes semblait avoir reçu un coup mortel, comme si elle avait été égorgée. Mais la blessure dont elle aurait dû mourir fut guérie. Là-dessus, le monde entier, rempli d’admiration, se rangea derrière la bête (Apocalypse 13.3).

Il faut bien remarquer que Jean dit qu’il voit que « l’une des têtes de la bête » donne l’impression d’être comme blessée à mort puis miraculeusement guérie. A priori, cet événement insolite semble être une tentative d’assassinat réussie ou en voie de l’être.

Ce passage a fait couler beaucoup d’encre et en premier lieu la question qui se pose est : « À qui appartient cette tête » ? Certains y voient le rétablissement de l’ancien empire romain. Il est vrai que l’Antichrist ressuscitera et unifiera les pays qui constituaient l’empire romain des livres d’histoire, quand il était au faîte de sa gloire. Un tel accomplissement provoquerait l’étonnement du monde entier qui serait alors dans l’admiration devant ce nouveau César.

Cette interprétation sympathique comporte toutefois des difficultés quasi insurmontables. Pour commencer, l’expression : « semblait avoir reçu un coup mortel » a été préalablement utilisée pour décrire Jésus-Christ « l’Agneau qui … semblait avoir été égorgé » qui est une personne et non pas une entité humaine comme l’empire romain. En effet, Jean a dit :

Alors je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui se tenait debout. Il semblait avoir été égorgé (Apocalypse 5.6).

Soit dit en passant que dans la vision de Jean « la tête blessée à mort mais guérie » est une reprise et une caricature, une parodie diabolique de la description de « la mort et résurrection de l’Agneau de Dieu ».

En second lieu, si Jean dit bien que « l’une des têtes a reçu un coup mortel et a été guérie », plus loin Jean dit que c’est « la bête » dans sa totalité « qui a été guérie de sa blessure mortelle » (Apocalypse 13.12).

Troisièmement, il est peu vraisemblable qu’une reconstitution de l’empire romain d’antan impressionnera au point où « le monde entier sera rempli d’admiration ». Déjà aujourd’hui, les populations sont plutôt du genre blasé et il est bien difficile de les faire sortir de leur torpeur. Il semble donc quasi certain qu’il s’agit d’une personne qui a reçu une blessure mortelle, mais alors qui est-ce ?

Au travers les siècles, on a proposé un nombre impressionnant de candidats. Judas a été le plus mandaté mais les arguments en sa faveur sont plutôt minces car ils reposent seulement sur le fait que, d’une part, les seuls personnages appelés : « fils de perdition » sont l’Antichrist par l’apôtre Paul (2Thessaloniciens 2.3) et Judas par Jésus (Jean 17.12), et d’autre part, le Seigneur a qualifié Judas de « démon » (Jean 6.70-71). De plus, selon le récit des évangiles, Judas n’a pas reçu de blessure mortelle puisqu’il s’est lui-même donné la mort.

Au premier siècle, le seul candidat au poste d’Antichrist est l’empereur Néron car les Romains croient qu’il ressuscitera des morts. Mais qui va prêter foi à un tel mythe et puis de toute façon lui aussi s’est suicidé (en 68). Depuis le premier siècle, les autres candidats au poste d’Antichrist sont légion. On a proposé Mussolini, Hitler, Staline, Kissinger et j’en passe. En réalité, la tête dont la blessure semble mortelle puis guérie ne peut être que l’Antichrist lui-même. Maintenant, il est fort possible qu’il s’agisse d’une véritable tentative d’assassinat car ce sinistre individu va se faire beaucoup d’ennemis, et s’il ne meurt pas c’est parce que Satan intervient et le guérit car il en a effectivement le pouvoir. Cette idée peut nous mettre mal à l’aise, mais pour des raisons que nous ignorons, Dieu permet au diable de faire des prodiges. Certes, ils sont limités mais quand même impressionnants. Il n’y a qu’à se rappeler du pouvoir que possèdent les sorciers d’Égypte Jannès et Jambrès (2Timothée 3.8) qui s’opposent à Moïse, ou encore des désastres que Satan provoque pour essayer de démolir la foi de Job en l’Éternel. Que Satan et les démons puissent guérir même une blessure mortelle ne signifie cependant pas qu’ils ont la possibilité de ressusciter les morts, car cette prérogative appartient à Dieu seul. Jésus dit :

Comme le Père relève les morts et leur rend la vie, ainsi le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut (Jean 5.21).

Il se peut aussi que la vision de Jean soit un attentat manqué contre la vie de l’Antichrist et il profite alors de cette aubaine pour monter un grand spectacle ; ou bien c’est lui-même qui met en scène cette tentative d’assassinat et qui l’exploite à fond la caisse pour créer l’événement. Ce qui est important à noter est que dans un cas comme dans l’autre, l’Antichrist voit sa popularité rehaussée de plusieurs crans dans le monde, ce qui l’aide aussi à consolider l’étendue de son pouvoir déjà considérable, ainsi que son emprise sur la confédération de nations qu’il dirige. Mais alors, ses prétendues mort et résurrection sont une contrefaçon de celles de Jésus et donc une immense supercherie pour duper le monde et faire croire qu’il a vaincu la mort. Dans sa seconde épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :

L’apparition de cet homme se fera grâce à la puissance de Satan, avec toutes sortes d’actes extraordinaires, de miracles et de prodiges trompeurs (2Thessaloniciens 2.9).

De toute façon, il est fort probable que l’Antichrist profitera de cette blessure mortelle réelle ou non et miraculeusement guérie, pour dire qu’il possède des pouvoirs extraordinaires parce qu’il est l’incarnation du vrai Dieu. Aujourd’hui déjà nous vivons dans un monde qui est très éloigné du christianisme de l’Église primitive. Le mysticisme par contre a le vent en poupe et se porte plutôt bien car des multitudes adhèrent au panthéisme, une philosophie qui considère que tout ce qui existe fait partie du divin. Il ne fait donc guère de doute que la plupart des gens avaleraient tout cru et sans broncher le mythe de la réincarnation-résurrection de l’Antichrist.

Comme pendant la Tribulation, les êtres humains tombent comme des mouches et meurent par tranches de centaines de millions à la fois, l’invulnérabilité apparente de l’Antichrist ne fera que servir ses intérêts et ceux de Satan son maître. Remplie d’admiration, la terre entière sera bouche bée devant la bête et se rangera derrière elle (Apocalypse 13.14).

Verset 4

Je continue de lire le chapitre 13.

Les peuples adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné son pouvoir à la bête. Ils adorèrent aussi la bête, en disant : “ Qui est semblable à la bête ? Qui peut combattre contre elle ? ” (Apocalypse 13.4).

Ces questions de rhétoriques de la part des impies sont des contrefaçons diaboliques parce que dans les Écritures, ces questions qui n’exigent aucune réponse, concernent l’Éternel. Moïse dans le livre de l’Exode et le psalmiste dans les psaumes 89 et 113, demandent respectivement :

Qui, parmi tous les dieux, ô Éternel, qui est semblable à toi ? Et qui est, comme toi, paré de sainteté, et redoutable, et digne de louanges, opérant des prodiges ? (Exode 15.11). Qui dans le ciel est égal à toi, Éternel ? Qui donc est semblable à toi, qui, parmi les dieux ? (Psaumes 89.7). Qui est comparable à l’Éternel notre Dieu ? (Psaumes 113.5).

Et au début de la vision du ciel, Jean voit un ange qui demande :

Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux ? (Apocalypse 5.2).

Alors « l’Agneau s’avança pour prendre le livre » (Apocalypse 5.7). Tandis que dans les cieux, l’adoration est rendue à Jésus-Christ (Apocalypse 5.9, 12), sur terre, les habitants donnent gloire à la bête et au dragon. Ils croient honorer l’Antichrist qui se dit l’incarnation du dieu universel, mais c’est le diable qu’ils adorent. Depuis que Lucifer, l’astre brillant décrit par Ésaïe (14.12), est devenu Satan, il veut recevoir l’adoration qui est due à l’Éternel seul. Toujours selon Ésaïe, il s’est même élevé jusqu’à dire :

Je monterai au sommet des nuages, je serai semblable au Très-Haut (Ésaïe 14.14).

Il apparaît bien que dans le portrait de « la bête et du dragon » que nous dresse Jean, Satan prend la place de Dieu le Père, et l’Antichrist la bête, assume le rôle de roi des rois à la place de Jésus-Christ. C’est la forme ultime de la fausse religion.

Versets 5-6

Je continue le texte.

Il lui fut donné (à la bête) une gueule pour proférer des discours arrogants et insultants contre Dieu. Elle reçut le droit d’exercer son autorité pendant quarante-deux mois. Elle ouvrit sa gueule pour proférer des blasphèmes et insulter Dieu, la Tente où il demeure et ceux dont la demeure est au ciel (Apocalypse 13.5-6).

L’expression : « Il fut donné à la bête », signifie que son autorité lui vient de Satan le dragon, mais avec l’aval de l’Éternel qui bien entendu reste le Dieu souverain (Daniel 4.14, 22, 29). Le pouvoir de « la bête » ne se compare évidemment pas au pouvoir de Jésus qui avant son ascension dit à ses disciples :

J’ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28.18 ; comparez Apocalypse 1.17-18 ; 5.5).

L’Antichrist est arrogant et blasphémateur à l’égard du Dieu trois fois saint, de l’Éternel et de Jésus-Christ, du royaume des cieux, de ses habitants et des anges, ce que le prophète Daniel prophétise également (7.8, 11, 20, 25 ; 11.36). Et cela va durer trois ans et demi, la seconde moitié de la Tribulation. Il est très difficile de se représenter la situation qui régnera alors sur terre sinon que ce sera pire que tout ce qu’on peut imaginer.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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