Apocalypse 10.1-2
Chapitre 10
Introduction
Nous avons de nouveaux gadgets fabuleux et extrêmement performants, des téléphones portables qui sont de puissants ordinateurs et quand les jeunes se retrouvent, chacun vante les atouts de ses jouets informatiques. Quand j’avais leur âge, j’étais fier de mon vélo, de ma canne à pêche et de mon lance-pierres. Les temps ont vraiment changé mais il ne me semble pas que ce soit en mieux. Certes, on vit plus longtemps car on possède tout un arsenal médical pour combattre certaines maladies qui jadis étaient mortelles, tout au moins dans les pays industrialisés. En effet, l’Afrique est toujours le siège de conflits qui n’en finissent jamais et chaque jour des milliers de femmes sont violées, des civils tués, des enfants et des jeunes filles enlevés. Et sur l’ensemble de la planète, les dirigeants abusent de leur autorité et les criminels agissent en toute impunité ou presque, parce qu’ils savent qu’il n’y a pas de justice et que les pouvoirs publics n’ont pas la volonté politique de mettre fin à leurs méfaits. Partout, les riches s’enrichissent et les pauvres s’enfoncent davantage dans la misère. Et le pire est que ces maux frappent à l’aveuglette. Dans l’Ecclésiaste, le roi Salomon écrit :
Tout est pareil pour tous : un même sort atteint le juste et le méchant, celui qui est bon et pur, et celui qui est impur […]. Celui qui est bon est traité comme celui qui fait le mal […]. Un des plus grands maux parmi tout ce qui se passe sous le soleil, c’est que tous les hommes connaissent un sort identique. Voilà pourquoi les hommes sont remplis de méchanceté, et la déraison règne sur leur cœur tout au long de leur vie (Ecclésiaste 9.2-3).
Les croyants sont tout autant victimes d’injustices que les impies, ce qui fait que depuis toujours le peuple de Dieu est troublé par ce problème et demande : « Pourquoi Dieu a-t-il permis que le mal entre dans le monde, pourquoi les hommes iniques prospèrent-ils, pourquoi Dieu ne met pas fin aux injustices, à la corruption et aux maladies? Pourquoi permet-il à un petit enfant de mourir d’une leucémie ? Quand est-ce que les justes seront délivrés et les méchants punis ? Alors qu’il est dans la fournaise d’une terrible épreuve, Job se plaint et dit :
Les brigands jouissent de la paix sous leurs tentes, ceux qui provoquent Dieu sont en sécurité, eux qui ne reconnaissent d’autre dieu que leur force (Job 12.6). Pourquoi les gens qui font le mal demeurent-ils en vie ? Pourquoi vieillissent-ils, en reprenant des forces ? (Job 21.7).
Le psalmiste aussi se pose ces mêmes questions. Dans les psaumes 10, 74 et 94, il dit :
Pourquoi, ô Éternel, es-tu si loin ? Pourquoi te caches-tu aux jours de la détresse ? Le méchant, dans son arrogance, en vient à opprimer les malheureux, il les prend dans ses traquenards. Le méchant tire vanité de son avidité. Le profiteur maudit et nargue l’Éternel. Le méchant, dans son arrogance, déclare : “ Dieu n’existe pas. ” […] Toujours ses procédés lui réussissent (Psaumes 10.1-5). Jusques à quand, ô Dieu, l’agresseur blasphémera-t-il ? L’ennemi pourra-t-il t’insulter sans relâche ? Pourquoi te retiens-tu d’intervenir ? Ne reste donc pas inactif : viens les exterminer ! (Psaumes 74.10-11). Combien de temps les méchants, Éternel, combien de temps les méchants vont-ils encore triompher ? Ces vantards parlent avec insolence, tous ces artisans du mal fanfaronnent (Psaumes 94.3-4).
À l’instar des psalmistes, les prophètes se posent les mêmes questions. Jérémie écrit :
Tu es juste ! Éternel, comment donc oserais-je contester avec toi ? Cependant, je voudrais discuter avec toi de la justice. Pourquoi les méchants réussissent-ils ? Pourquoi les infidèles vivent-ils si tranquilles ? Oui, tu les as plantés et ils ont pris racine ; ils progressent sans cesse et ils portent du fruit (Jérémie 12.1-2).
Habaquq a les mêmes interrogations quand il demande à Dieu :
N’es-tu pas depuis l’origine, ô Éternel ? […] Tes yeux sont bien trop purs pour accepter de voir le mal, tu ne peux supporter la vue de l’affliction. Pourquoi supportes-tu la vue des traîtres ? Pourquoi gardes-tu le silence quand l’impie engloutit un plus juste que lui ? (Habaquq 1.12-13).
Même dans le royaume des cieux, on entend les martyrs assassinés par l’Antichrist, s’adresser à Dieu et s’écrier d’une voix forte :
Maître saint et véritable, jusques à quand tarderas-tu à juger les habitants de la terre et à leur demander compte de notre mort ? (Apocalypse 6.10).
Depuis toujours, les souffrances engendrées par le mal ont motivé les fidèles du Seigneur à lui demander d’intervenir pour y mettre fin. Jusqu’à présent il n’a pas répondu à ces aspirations. Mais un jour, le plan de Dieu pour l’humanité se réalisera. Alors, l’Éternel rompra son silence et Jésus-Christ reviendra sur terre pour établir son royaume terrestre. Il régnera selon la justice, gouvernera avec « un sceptre de fer » (Psaumes 2.9) et tous ses adversaires seront réduits au silence. Ésaïe écrit :
On ne commettra plus ni mal ni destruction sur toute l’étendue de ma montagne sainte. … Car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel comme les eaux recouvrent le fond des mers (Ésaïe 11.9).
Le monde tel qu’on le connaît n’existera plus. Le mal sous toutes ses formes : les prédateurs, la tromperie, la violence, les vices, les guerres, l’esclavage, et j’en passe, auront disparu. Satan et tous les démons seront enchaînés dans l’abîme pendant les mille ans du millénium (Apocalypse 20.1-3) et la nature sera en fête. Ésaïe écrit :
L’Éternel […] rendra le désert semblable au paradis. La steppe deviendra comme un jardin de l’Éternel. La joie et l’allégresse y régneront, et l’on y entendra de la musique et des chants de reconnaissance (Ésaïe 51.3). Que le pays désert et que la terre aride se réjouissent ! Que la steppe jubile et se mette à fleurir comme les lis ! (Ésaïe 35.1). Le loup vivra avec l’agneau, la panthère paîtra aux côtés du chevreau. Le veau et le lionceau et le bœuf à l’engrais seront ensemble, et un petit enfant les mènera au pré. Les vaches et les ourses brouteront côte à côte, et leurs petits auront un même gîte. Le lion et le bœuf se nourriront de paille. Le nourrisson s’ébattra sans danger près du nid du cobra, et le tout jeune enfant pourra mettre la main dans l’antre du serpent (Ésaïe 11.6-8). Il (Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu (Apocalypse 21.4).
Nous sommes en plein dans la Grande Tribulation, la seconde moitié des sept ans de jugements de l’Apocalypse. Nous avons déjà assisté aux châtiments qui ont suivi l’ouverture des sceaux et la sonnerie des six premières trompettes. Quand la septième trompette sonnera, elle déclenchera la dernière série de jugements : le jugement des coupes, mais ce sera aussi le signal du retour imminent du Seigneur. Jean écrit :
Le septième ange sonna de la trompette, et des voix retentirent dans le ciel : – Le royaume du monde a passé maintenant aux mains de notre Seigneur et de son Christ. Il régnera éternellement (Apocalypse 11.15).
Mais avant que ne survienne cette troisième salve de châtiments qui précédera le retour du Seigneur, entre la sixième et septième trompette nous avons le second intermède. Le premier a eu lieu entre le sixième et septième sceau et il y en aura un troisième, très court, entre la sixième et septième coupe de la colère de Dieu. Cette seconde pause entre la sixième et septième trompette nous permet de souffler, de réfléchir et d’assimiler les révélations extraordinaires que l’apôtre Jean nous a communiquées jusqu’ici.
Verset 1 a
Nous sommes introduits dans le second intermède au chapitre 10 (Apocalypse 10.1–11.14) que je commence de lire.
Ensuite je vis un autre ange puissant descendre du ciel, enveloppé d’une nuée (Apocalypse 10.1 a).
Les jugements des six premières trompettes sont terminés et une nouvelle scène de la vision de Jean s’ouvre à nous. L’apôtre voit « un autre ange puissant descendre du ciel ». Il est différent du groupe des sept qu’il a vu et qui constitue « les anges de la présence ». Cet autre ange est tellement impressionnant qu’on pourrait penser qu’il s’agit du Seigneur lui-même mais il n’en est rien car le mot pour « autre » (allos) signifie « autre du même genre ». En clair, cela veut dire que ce nouvel ange est semblable et de la même nature que les sept autres, ceux qui sonnent de la trompette. Même si Jésus-Christ est l’Ange de l’Éternel, il n’a rien de commun avec les autres anges car il est leur Créateur.
Deuxièmement, quand Jésus se manifeste dans le livre de l’Apocalypse, Jean l’identifie en lui attribuant un titre divin. C’est ainsi qu’il l’a déjà appelé « le témoin digne de foi, le premier-né d’entre les morts et le souverain des rois de la terre (Apocalypse 1.5), le premier et le dernier (Apocalypse 1.17), le vivant (Apocalypse 1.18), le Fils de Dieu (Apocalypse 2.18), le Saint, le Véritable, celui qui tient la clé de David, celui qui ouvre et nul ne peut fermer, qui ferme, et nul ne peut ouvrir (Apocalypse 3.7) celui qui s’appelle Amen, le témoin digne de foi et véridique, celui qui a présidé à toute la création de Dieu (Apocalypse 3.14), le lion de la tribu de Juda, le rejeton de la racine de David (Apocalypse 5.5), l’Agneau (Apocalypse 6.1, 16 ; 7.17) ». Plus loin, Jean appelle encore Jésus « Fidèle et Véritable (Apocalypse 19.11), la Parole de Dieu (Apocalypse 19.13) et Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19.16) ». Or, ici, cet « autre ange puissant » ne porte pas de nom particulier.
Troisièmement, dans le livre de l’Apocalypse (Apocalypse 5.2 ; 18.1, 21) et dans l’Ancien Testament, on a plusieurs autres anges puissants qu’il est impossible de confondre avec Jésus. Le prophète Daniel écrit :
J’aperçus un homme vêtu d’habits de lin qui portait une ceinture d’or le plus pur autour des reins. Son corps luisait comme de la Topaze, son visage flamboyait comme l’éclair, ses yeux étaient pareils à des flammes ardentes, ses bras et ses pieds avaient l’éclat du bronze poli. Quand il parlait, le son de sa voix retentissait comme le bruit d’une grande foule (Daniel 10.5-6 ; comparez Ézéchiel 28.11-14).
L’ange de la vision de Daniel ne peut pas être le Seigneur car il a besoin que l’archange Michel lui prête main-forte pour venir à bout de son adversaire démoniaque. De toute façon, même si dans l’Ancien Testament, Jésus est identifié à l’Ange de l’Éternel, dans le Nouveau Testament, il n’apparaît jamais ainsi.
Quatrièmement, Jean voit cet ange « descendre du ciel », et s’arrêter « sur la mer et sur la terre » (Apocalypse 10.1, 5). Or, Jésus est au ciel et y restera jusqu’à ce qu’il revienne ici-bas pour y régner.
Verset 1 b
Je continue maintenant le texte.
(L’ange puissant était enveloppé d’une nuée.) Un arc-en-ciel auréolait sa tête (Apocalypse 10.1 b).
Après avoir introduit cet ange démesurément puissant, Jean décrit son aspect extraordinaire. Il est d’une telle majesté et d’une telle gloire que le ciel est son vêtement. Il est au moins aussi élevé que l’archange Michel et peut-être même que c’est lui. Ensuite, Jean voit que « un arc-en-ciel auréolait sa tête ». En grec, le mot pour « arc-en-ciel » est « Iris ». Il décrit tout halo lumineux dont « l’arc-en-ciel » et dans la mythologie grecque, « Iris » est aussi le nom de la déesse messagère des dieux.
Après le déluge, Dieu place l’arc-en-ciel dans le ciel pour rappeler aux hommes qu’il ne détruira plus jamais le monde par des trombes d’eaux. Dans le livre de la Genèse, on lit :
Dieu dit encore à Noé et à ses fils : – Pour ma part, je vais établir mon alliance avec vous et avec vos descendants après vous […]. Je m’engage envers vous par alliance à ce que toutes les créatures ne soient plus jamais détruites par les eaux d’un déluge et qu’il n’y ait plus de déluge pour ravager la terre. […] J’ai placé mon arc dans la nuée ; il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. L’arc sera dans la nuée, et je le regarderai pour me rappeler l’alliance éternelle conclue entre moi et tous les êtres vivants qui sont sur la terre (Genèse 9.8-9, 11, 13, 16).
Verset 1 c
Je continue maintenant la description de l’ange surpuissant.
Son visage rayonnait comme le soleil, et ses jambes ressemblaient à des colonnes de feu (Apocalypse 10.1 c).
La gloire radieuse de ce personnage surpasse nettement celle de Moïse dont le visage brillait (Exode 34.29-35). Cet ange « rayonne » parce qu’il est dans la présence de Dieu et reflète sa gloire. Quant à ses « jambes qui ressemblaient à des colonne de feu », elles annoncent la sévérité des jugements encore à venir. Parlant de la fin des temps, le prophète Malachie écrit :
Voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n’en restera ni rameaux ni racines (Malachie 3.19).
Jean qui se trouve sur terre est seul à recevoir cette vision. On pourrait penser que si cet ange de taille gigantesque se montrait aux hommes, ceux-ci s’humilieraient enfin devant Dieu. Mais tout compte fait, c’est peu probable et c’est pareil aujourd’hui. En effet, a priori, on pourrait penser que si quelqu’un faisait des miracles extraordinaires au nom de Jésus-Christ, les gens l’accepteraient comme leur Sauveur et Maître. Mais dans une parabole, Jésus fait dire au patriarche Abraham :
S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! (Luc 16.31).
Verset 2
Je continue le texte.
Dans sa main, il tenait un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre (Apocalypse 10.2).
Le temps du verbe « ouvert » (participe parfait) signifie que ce petit livre est « déjà ouvert » depuis un certain temps, qu’il va le rester, et que son contenu va être révélé. Il est plus petit que celui qui a été mentionné scellé (Apocalypse 5.1) et qui représente le titre de propriété de la terre. Cependant, dans le déroulement des événements de l’Apocalypse, il existe un lien entre ces deux livres, le petit faisant suite au grand sans qu’ils soient pourtant identiques.
Ce petit livre décrit probablement la suite des réjouissances, c’est-à-dire la septième trompette qui va déclencher les jugements des coupes de la colère de Dieu et conduire au retour du Christ sur terre, et à l’établissement de son royaume. La position adoptée par l’ange qui « posa son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre » signifie que les prochains châtiments vont affecter la totalité de notre monde, et qu’au nom du Seigneur il en prend possession.
Après avoir créé Adam et Ève, l’Éternel leur a confié la gérance de la terre. Parlant de l’homme, le roi David écrit :
Tu lui donnes de régner sur les œuvres de tes mains. Tu as tout mis sous ses pieds : tout bétail, gros ou petit, et les animaux sauvages, tous les oiseaux dans les airs et les poissons de la mer, tous les êtres qui parcourent les sentiers des océans (Psaumes 8.7-9).
Oui, mais d’une point de vue juridique, quand nos premiers parents ont écouté la voix du serpent et lui ont obéi, ils se sont soumis à lui et ont perdu leurs droits sur la terre. En effet, dans la tentation de Jésus, on lit :
Le diable le transporta encore sur une très haute montagne. Là, il lui montra tous les royaumes du monde et leur magnificence. Puis il lui dit : – Tout cela, je te le donnerai si tu te prosternes devant moi pour m’adorer. Alors Jésus lui dit : – Va-t’en, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et c’est à lui seul que tu rendras un culte (Matthieu 4.8-10).
On aurait pu s’attendre à ce que Jésus réponde au diable qu’il ne peut pas donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Mais pas du tout, le Seigneur ne conteste aucunement le droit du diable de donner la souveraineté de ces royaumes à qui il veut parce qu’il est véritablement « le Prince de ce monde ». Dans l’évangile selon Jean, on lit que Jésus dit :
C’est maintenant que va avoir lieu le jugement de ce monde. Oui, maintenant le dominateur de ce monde va être expulsé (Jean 12.31 ; comparez Jean 16.11).
Ces paroles sont bien la preuve que Satan est légalement le chef de ce monde. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :
Nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste (Éphésiens 6.12).
Cependant, même si le monde est le terrain de jeu du diable, le véritable propriétaire de la terre et de l’univers avec ses milliards de milliards d’étoiles est toujours l’Éternel et il l’a fait savoir aux Hébreux. En effet, quand il leur a donné la Loi, il leur a dit :
Une terre ne devra jamais être vendue à titre définitif car le pays m’appartient et vous êtes chez moi des étrangers et des immigrés (Lévitique 25.23).
Il se peut que vous soyez légalement propriétaire de votre résidence principale et secondaire, et que vous en ayez la preuve car vous avez payé ces biens très chers et vous avez des papiers signés par le notaire. Cependant, vous faites erreur car en réalité vous êtes seulement locataire ou plus exactement régent, car Dieu est le seul propriétaire de toute la terre et de tout ce qu’elle contient. La preuve que je dis vrai est que lorsque vous quitterez ce monde, vous n’emporterez rien avec vous. Nu vous êtes né, nu vous repartez. Le roi David écrit :
La terre et ses richesses appartiennent à l’Éternel. L’univers est à lui avec ceux qui l’habitent (Psaumes 24.1 ; comparez 1Corinthiens 10.26).
Quand Christophe Colomb débarque en Amérique, il y plante un drapeau espagnol déclarant que ce territoire est désormais la propriété de l’Espagne. Eh bien, c’est exactement ce que fait l’ange surpuissant quand il pose ses pieds sur la terre et la mer ; il déclare qu’elles appartiennent désormais à son Maître Jésus-Christ.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.