3 Jean
Troisième épître de Jean
Introduction
Quelques fois dans une conversation, on entend quelqu’un dire : « Qui l’aurait cru ? », qui bien sûr exprime la surprise. Comme on ne peut pas deviner l’avenir, on ne peut jamais connaître à l’avance comment les choses évolueront ni les conséquences d’un fait pourtant anodin. Quand l’apôtre Jean prend sa plume pour écrire une courte missive à son ami Gaïus, il ne se doute certainement pas que cette petite lettre serait conservée et que des siècles plus tard, elle nous donnerait des informations précieuses sur le christianisme de la fin du premier siècle. On peut se demander en effet quel genre de problème rencontrent les églises et comment les croyants font face aux difficultés de la vie de tous les jours, et de quelle façon ils manifestent concrètement l’amour chrétien. Cette petite lettre lève le voile sur certaines de nos interrogations.
La troisième épître de Jean est la plus courte et la plus personnelle de l’apôtre. Elle est écrite à une personne précise, un homme appelé Gaïus. Avec l’épître à Philémon écrite par l’apôtre Paul, ce sont les seules lettres vraiment intimes du Nouveau Testament. En effet, les épîtres pastorales que Paul adresse à ses deux disciples Timothée et Tite sont aussi destinées à être lues en public. La lettre de l’apôtre Jean à Gaïus est l’un des rares et donc précieux fragments de la correspondance chrétienne de l’Église primitive.
À l’instar de 2Jean, 3Jean aborde le devoir des croyants de manifester amour et hospitalité tout en restant fidèles à la vérité. La deuxième épître de Jean en a révélé le côté négatif : on ne doit pas aider du tout les hérétiques parce que c’est encourager leur enseignement de mensonges. 3Jean est le pendant positif de ce principe ; en l’occurrence, on doit aimer et prendre soin de tous ceux qui défendent la vérité des Écritures et la personne de Jésus parce qu’ils le méritent et on le leur doit.
Si Jean écrit à son ami Gaïus, ce n’est pas pour parler de la pluie et du beau temps mais pour confronter un problème sérieux causé par un certain Diotrèphe. Cet homme important et influent fait partie de l’église de Gaïus, mais devenu semble-t-il mégalo-maniaque, il refuse d’accorder l’hospitalité à des enseignants itinérants pourtant approuvés par l’apôtre Jean (3Jean 5-8).
Diotrèphe est peut-être bien l’un des premiers exemples d’un responsable d’église despotique mais au cours des siècles, il a fait d’innombrables émules et encore aujourd’hui, malheureusement, les hommes de son gabarit ne manquent pas.
De la situation ecclésiastique primitive dans laquelle un groupe de responsables d’égale autorité dirige une assemblée chrétienne, a émergé un système où un seul homme assume une proéminence sur les autres anciens et devient le grand chef, l’évêque, alors qu’à l’origine ce titre est simplement un synonyme pour « ancien ». Cette situation s’est probablement produite chaque fois qu’un homme au caractère autoritaire a pris de l’ascendant sur les autres responsables. Ces derniers n’ont alors pas d’autres choix que de se soumettre ou d’entrer en conflit avec la forte tête.
Diotrèphe, le despote de 3Jean, a tout pour déplaire car non seulement il veut être supérieur aux autres, mais en sus, il a pris la mauvaise habitude d’excommunier ceux qui le contredisent et qui accueillent sous leur toit les enseignants fidèles à la vérité (3Jean 10). Il va même jusqu’à calomnier l’apôtre Jean et à mettre en doute son autorité apostolique (3Jean 10). Tout ça fait vraiment désordre et Jean écrit donc à Gaïus afin de l’encourager à rester fidèle à la vérité tout en continuant, comme il l’a fait jusque-là, d’accorder son hospitalité aux étrangers (3Jean 5, 6) et en particulier à Démétrius qui vient à lui recommandé par l’apôtre. Jean informe aussi Gaïus qu’il s’occupera personnellement du cas de Diotrèphe dès qu’il sera arrivé, car il a bien l’intention de se rendre sur place (3Jean 14).
Jean déclare sans ambiguïté que Diotrèphe agit mal (3Jean 11), mais il ne nous dit pas pourquoi ce dernier refuse de recevoir les frères itinérants. Il est cependant juste de penser qu’il les perçoit comme une menace à son autorité, mais de toute façon, les despotes n’ont jamais de mal à trouver des fausses raisons pour justifier leurs mauvaises actions.
Étant donné que le style, la structure et le vocabulaire de 3Jean se rapprochent étroitement de ceux de 1 et 2Jean, il ne fait aucun doute que ces trois épîtres sont de la même plume. L’autorité pleine d’assurance de 3Jean (3Jean 10) comme des deux autres épîtres convient parfaitement à un apôtre.
C’est vers la fin du premier siècle (90-95) alors que Jean est à Éphèse qu’il écrit cette lettre à Gaïus. Cet homme habite sans doute quelque part dans la province romaine d’Asie à l’ouest de la Turquie actuelle.
Si Jean écrit cette courte lettre à son très cher ami, c’est parce que d’une part, il veut s’assurer qu’il peut toujours compter sur lui pour héberger des prédicateurs itinérants, et d’autre part, pour lui demander d’accorder l’hospitalité à Démétrius, un fidèle du Seigneur et probablement aussi le porteur de cette lettre.
Au premier siècle, l’hospitalité entre croyants n’est pas un luxe mais une nécessité. En effet, lorsque l’apôtre Paul explique ce qu’il doit endurer pour la cause de Jésus-Christ, plusieurs de ses déboires sont directement liés à ses déplacements et voyages.
Aujourd’hui presque partout dans le monde, on peut trouver un hôtel correct relativement confortable et où on peut dormir sur ses deux oreilles, à condition quand même de prendre un minimum de précautions. À quelques exceptions près parce qu’il y en a toujours, dans la plupart des pays, les autorités ont compris que le tourisme est une manne considérable et qu’il serait stupide de s’en priver. Mais pour qu’il y ait un flot continuel de moutons qui acceptent de venir se faire tondre, il ne faut pas qu’il y en ait trop qui se fassent dévorer en route. La police essaie donc d’assurer un minimum de sécurité dans les lieux touristiques. Mais au premier siècle, rien de tout cela. Les bandits de grands chemins pullulent, et les quelques auberges qui existent sont insalubres, des lieux de prostitution, et leurs propriétaires des gens peu recommandables.
À l’époque de l’apôtre Paul, les voyages sont ardus, désagréables et dangereux ; d’ailleurs dans sa seconde épître aux Corinthiens (11.26), il résume ses expéditions missionnaires par le mot « danger » qu’il emploie 8 fois. Ceux qui sont obligés de voyager dépendent donc de personnes prêtes à les accueillir chez eux. Pour les païens, l’hospitalité est une grande vertu et selon la vision du monde grecque, les voyageurs doivent faire l’objet de leur hospitalité parce qu’ils sont sous la protection de Zeus Xenios, dieu des étrangers.
En fait, le monde antique avait mis en place un système de visiteurs-amis en vertu duquel, des familles vivant dans différentes parties du pays s’engageaient à recevoir chez eux leurs membres respectifs. Le lien ainsi créé entre divers clans se transmet de génération en génération, et pour se prévaloir du privilège qui lui est associé, le visiteur doit montrer patte blanche, c’est-à-dire apporter dans ses affaires un gage qui l’identifie auprès de ses hôtes.
Dans l’antiquité, celui qui sort de son réseau social met sa vie en péril parce qu’il entre dans un autre monde où il est un étranger et donc aussi vulnérable que la veuve et l’orphelin. Dieu exhorte donc son peuple à être hospitalier. Dans le psaume 146, le psalmiste écrit :
L’Éternel protège l’étranger, il est le soutien de la veuve et de l’orphelin (Psaumes 146.9).
L’Ancien Testament contient beaucoup d’exemples de personnes hospitalières : Melchisédek, Abraham, Lot et Job sont les premiers à être mentionnés (Genèse 14.18 ; 18.1-8 ; 19.1-3 ; Job 31.32). Les prophètes de l’Éternel comptent aussi sur l’habitant. Élisée se rend toujours chez la Sunamite (2Rois 4.8), et Luc rapporte que quand Jésus envoie 70 de ses disciples en mission, il leur dit :
N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens. Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord : “ Que la paix soit sur cette maison. ” Si un homme de paix y habite, votre paix reposera sur lui. Si ce n’est pas le cas, elle reviendra à vous. Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car “ l’ouvrier mérite son salaire ”. Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité (Luc 10.4-7).
Dans les évangiles, plusieurs personnes sont citées pour avoir donné l’hospitalité à Jésus (Matthieu 26.6 ; Luc 4.1 ; 10.38 ; 19.5-7 ; 24.29-30 ; Jean 4.40). Les apôtres Pierre et surtout Paul sont accueillis à maintes reprises par diverses personnes (Actes 9.43 ; 10.5, 6, 24-33, 48 ; Actes 16.14, 15, 34 ; 16.34 ; 17.5-7 ; 18.1-3, 7 ; 21.8, 16 ; 28.7) et tous deux exhortent leurs lecteurs à recevoir dans leur maison les croyants de passage (Romains 12.13 ; 1Pierre 4.9).
L’hospitalité n’est pas une simple obligation culturelle ; c’est un devoir chrétien au moyen duquel se manifeste concrètement l’amour pour les frères (Jean 13.34, 35). Paul enseigne d’ailleurs que l’hospitalité est une vertu chrétienne (1Timothée 5.10) et doit caractériser ceux qui aspirent à la charge de responsable d’église (1Timothée 3.2 ; Tite 1.8). Un curieux passage de l’épître aux Hébreux dit :
Ne négligez pas de pratiquer l’hospitalité. Car plusieurs, en l’exerçant, ont accueilli des anges sans le savoir (Hébreux 13.2).
Les anges seraient-ils encore parmi nous ? C’est fort possible et comme ils voyagent incognito, il faut accueillir tous les frères et pas seulement ceux qui portent de grandes ailes blanches.
Au premier siècle, il est courant pour les chrétiens d’ouvrir leur porte aux prédicateurs de passage dans leur assemblée, mais il faut bien sûr que ces derniers soient fidèles à l’enseignement apostolique, ce que Jean souligne dans sa seconde épître. Ici, dans la troisième, l’apôtre enseigne que l’hospitalité doit être étendue à tous ceux qui sont « dans la vérité ».
Cette petite lettre concerne trois personnes qui sont évaluées en fonction de leur attitude vis-à-vis de la vérité et des frères. Il y a d’abord Gaïus qui est félicité parce qu’il obéit au Seigneur et montre concrètement son amour pour les croyants de passage en les accueillant chez lui (3Jean 1-8).
Ensuite, on a Diotrèphe qui est hors-la-loi parce qu’il entrave la vérité et l’amour fraternel (3Jean 9-11). Enfin, cette lettre mentionne brièvement Démétrius qui est digne d’être aimé pour sa fidélité à la vérité (3Jean 12).
Verset 1
Je commence maintenant de lire la troisième épître ou plutôt lettre de Jean.
L’Ancien, à mon bien cher Gaïus que j’aime dans la vérité (3Jean 1).
Tout comme dans 2Jean, l’auteur se donne le titre de « Ancien » (presbuteros), un mot qui signifie aussi bien homme âgé que sage. Et c’est bien vrai parce que d’une part, l’apôtre doit avoir plus de 90 ans, et d’autre part, il détient une autorité et jouit d’une notoriété considérables. En tant que dernier témoin oculaire de la vie de Jésus, il assume, au moins dans l’imaginaire des croyants de son époque, la fonction de gardien spirituel de l’Église de Jésus-Christ.
« Gaïus » est un nom très courant dans l’Empire romain et on trouve trois personnes qui s’appellent ainsi dans le Nouveau Testament (Actes 19.29 ; Actes 20.4 ; Romains 16.23 et 1Corinthiens 1.14). Cependant, le Gaïus auquel Jean écrit n’est probablement pas l’un d’eux. À part ce que Jean dit de lui dans cette épître, nous ne savons rien de cet homme, mais tout porte à croire qu’il est l’un des responsables de l’église que Jean mentionne (3Jean 9), et il est connu pour son ministère d’hospitalité (3Jean 3, 5-6). Cela signifie aussi qu’il a une grande maison et qu’il est relativement riche. On sait aussi que Jean le porte dans son cœur et en haute estime parce qu’il s’adresse à lui quatre fois par le terme affectueux agapé-(tô, te ; 3Jean 1, 2, 5, 11) qui signifie « Bien-aimé ». Cet homme est aimé du Seigneur, de l’apôtre et des croyants (Actes 15.25 ; Éphésiens 6.21 ; Colossiens 1.7 ; 2Pierre 3.15 ; Romains 1.7 ; Éphésiens 5.1).
Dans sa seconde épître, Jean s’adresse à « Kiria la grande Dame » et fait trois remarques à son sujet. Il dit que lui et les autres croyants l’aiment et qu’elle est « élue de Dieu ». Ceux que Dieu choisit sont ses bien-aimés et ils sont aimés des autres croyants. Voilà ce qui constitue la dynamique de l’Église de Jésus-Christ.
Non seulement Jean aime Gaïus humainement parlant, mais il dit aussi l’aimer « dans la vérité » (3Jean 1). Le mot « vérité » figure six fois dans cette courte lettre dont quatre fois dans l’introduction (3Jean 1, 3, 4), ce qui en fait un thème important. Ici encore, « la vérité et l’amour » sont inséparablement liés parce que comme toujours dans les Écritures, la vérité est la base sur laquelle repose l’amour vrai.
Les croyants doivent aimer leur prochain, donc tous les hommes (Galates 6.10 ; Matthieu 5.44, 45), mais dans les épîtres de Jean, il est question de l’amour fraternel entre ceux qui font partie de la famille de Dieu.
Verset 2
Je continue de lire Jean 3.
Cher ami, je souhaite que tu prospères (euodoô ; réussir ; jouir de circonstances favorables) à tous égards et que tu sois en aussi bonne santé physique que spirituelle (3Jean 2).
Au premier siècle, la salutation de Jean qui fait allusion à la santé, est très courante et ne veut donc pas dire que Gaïus est malade. Cependant, on peut être sûr que Jean n’adresse pas de simples vœux formels pieux et polis à son ami mais qu’il se soucie réellement de son bien-être tant sur le plan spirituel que physique.
Dans l’Empire romain, chacun traite son prochain avec mépris, indifférence et dureté, et cela même chez les Juifs. À la lecture des quatre évangiles ou de ce qu’écrivent les auteurs sacrés concernant Jésus, on voit que le Seigneur ne manque jamais d’exercer la miséricorde à l’égard de ceux qui souffrent tant dans leur corps que dans leur âme. En l’accompagnant pendant trois ans, Jean a découvert ce qu’est la compassion et l’amour pour les autres. Il se réjouit de ce que Gaïus marche vraiment avec le Seigneur, mais comme je l’ai déjà dit, il manifeste également un souci sincère pour son ami sur le plan physique. Cette remarque de l’apôtre montre qu’il est tout à fait légitime de prier pour les besoins temporels des croyants surtout quand ils souffrent dans leur corps.
Même si un jour ou l’autre nous devons tous mourir à cause du péché, le principe de mort qui est en nous, Dieu se soucie du bien-être physique de ses enfants. Les lois alimentaires draconiennes de l’Ancien Testament ainsi que les règles en matière d’hygiène, et même la circoncision servaient à protéger l’état de santé du peuple d’Israël, en vue de son efficacité et de sa préservation. Dans le Nouveau Testament, dans sa première lettre à Timothée, l’apôtre Paul lui conseille de boire du vin et pas seulement de l’eau parce qu’il a des problèmes digestifs (1Timothée 5.23). Le souci de Paul pour la santé de Timothée montre son amour pour lui mais aussi son désir de voir son disciple servir le Seigneur sans entraves.
Verset 3
Je continue le texte de 3Jean.
Je me suis beaucoup réjoui lorsque des frères venant de chez toi et rendant témoignage de la vérité qui est en toi, m’ont dit que tu marches dans la vérité (3Jean 3 ; auteur).
Les participes présents « venant » et « marchant » indiquent un événement qui se répète de temps à autre. En d’autres mots, Jean sait de plusieurs sources que Gaïus est un homme de bien sur qui on peut compter.
Dans sa seconde lettre, Jean écrit à Kyria :
J’ai éprouvé une très grande joie à voir certains de tes enfants vivre selon la vérité, comme nous en avons reçu le commandement du Père (2Jean 4).
Nos contemporains blasés sont en quête perpétuelle de divertissements mondains, mais Jean se sent comblé quand il apprend que les croyants qu’il connaît personnellement demeurent fidèles au Seigneur, et si ces derniers sont ses enfants spirituels qu’il a lui-même amenés au Seigneur, alors sa joie est encore plus grande.
L’objectif ultime de tout pasteur fidèle au Seigneur est que ceux qu’il enseigne obéissent à la volonté de Dieu et que leur profession de foi soit attestée par une vie droite. Pour ce qui est de Gaïus, il est probable que ce sont des prédicateurs itinérants qu’il a reçus dans sa maison qui ont rendu ce bon témoignage de lui. Comme je l’ai déjà été dit, au premier siècle, l’hospitalité est une manifestation importante de l’amour fraternel, et elle est particulièrement mise en valeur dans cette troisième lettre, parce que Jean établit un contraste saisissant entre Gaïus et Diotrèphe dont la conduite exécrable est décrite plus loin (3Jean 10). Alors que l’apôtre dit à Gaïus : « tu marches dans la vérité », il dit de Diotrèphe : « il aime être le premier ».
Gaïus est certes hospitalier mais ce qui réjouit encore davantage Jean est son attachement à « la vérité ». Comme c’est toujours le cas, l’amour sincère découle de l’obéissance aux préceptes que Dieu nous donne dans sa Parole. Non seulement Gaïus connaît la vérité, mais il s’y conforme dans sa vie quotidienne, que ce soit dans le domaine spirituel ou moral. Il est soumis à Dieu, ce qui se manifeste concrètement quand il pourvoit aux besoins des prédicateurs de la Bonne Nouvelle de passage chez lui. La foi authentique produit toujours des bonnes œuvres (Éphésiens 2.8-10 ; 1Timothée 2.10 ; 5.10 ; 6.18 ; Jacques 2.14-26).
Tout comme c’est le cas ici pour Gaïus, dans le Nouveau Testament il est fréquent que des croyants soient loués pour leur service ou leur fidélité (Actes 13.13 ; 15.37-39 ; Romains 16.1, 3, 15-18 ; Philippiens 2.25-30 ; Colossiens 1.7 ; 4.12 ; 2Timothée 4.11 ; 1Pierre 5.12). Ces exemples sont à suivre et je ne dois pas être avare de compliments sincères quand ils sont mérités. Non seulement ils facilitent les relations humaines mais ils encouragent la personne qui les reçoit, et la motivent à persévérer dans la bonne voie. Ce principe vaut pour tous les êtres humains, même et surtout pour les enfants.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.