Les émissions

17 juil. 2025

2 Timothée 4.1-6

Chapitre 4

Introduction

Quand j’étais enfant et que ça n’allait pas comme je voulais, ma mère me disait :

Ne t’en fais pas, Jacky, les choses finissent toujours par s’arranger.

Quand j’étais adolescent, elle ajoutait : en bien ou en mal. Si je réfléchis à ces sages paroles, je me rends compte qu’elles ne veulent vraiment rien dire du tout. Nous savons tous qu’en cette vie, les choses iront mal ; on peut en être sûr. Et même les plus grands hommes et les plus pieux et dévots, finissent par mourir d’une manière ou d’une autre.

Ce fut aussi le cas du grand apôtre Paul et c’est sur une note de tristesse que nous arrivons au dernier chapitre de la seconde épître qu’il écrit à Timothée, car ce sont non seulement ses ultimes recommandations à son fils dans la foi, mais ses derniers écrits. Il est dans le couloir de la mort de la prison la plus maudite de l’Empire romain. Il a froid et le plus souvent il est seul.

En fait, il a été abandonné par tous à l’exception de deux hommes : Onésiphore qui était de passage à Rome et qui après l’avoir cherché avec acharnement l’a enfin trouvé, et Luc, l’auteur de l’Évangile qui porte son nom. Paul ne sait pas exactement quand le bourreau viendra le chercher ; ça peut être demain matin à l’aube ou dans six mois au gré des fantaisies du pouvoir judiciaire. Il le sait puisqu’il dit :

En ce qui me concerne, je suis près d’offrir ma vie comme une libation pour Dieu. Le moment de mon départ est arrivé (2 Timothée 4.6).

Pourtant, malgré les conditions horribles de sa détention, l’apôtre n’est pas aigri ou désabusé ou même taciturne et il n’éprouve aucun ressentiment envers quiconque. Au contraire, il est en paix avec lui-même et le monde entier, et il anticipe son départ pour la gloire dans les cieux et la récompense qu’il recevra des mains du Seigneur.

Verset 1

Je commence à lire le quatrième chapitre de la seconde épître de Paul à Timothée.

C’est pourquoi, devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui va juger les vivants et les morts, et dans la perspective de sa venue et de son règne, je te le recommande solennellement (2 Timothée 4.1).

L’apôtre Paul donne à son disciple, en termes extrêmement solennels, un ordre qui ne se discute pas. Il a déjà utilisé plusieurs fois le verbe qui est traduit par recommande, bien que je t’adjure (1 Timothée 5.21 ; comparez 2 Timothée 2.14) serait plus proche du grec. Le vieux combattant pour Jésus-Christ qui a entièrement consacré sa vie à son Seigneur cherche ici à attirer la complète attention de Timothée pour le préparer à ce qu’il va lui dire. Si Paul est si solennel, c’est parce que la majesté du Dieu tout-puissant qui appelle des hommes à le servir l’exige.

Ceux qui interprètent et proclament la Parole de Dieu portent une lourde responsabilité sur leurs épaules qu’ils doivent acquitter avec le plus grand sérieux (comparez Jacques 3.1-2), car ils devront rendre des comptes au Seigneur Jésus. C’est lui le juge suprême des vivants et des morts, des enfants de Dieu (2 Corinthiens 5.10 ; 1 Corinthiens 3.12-15 ; 4.4-5), mais aussi des non-croyants.

Contrairement aux tribunaux humains, il n’y aura pas d’évidences à examiner, aucun témoin qui sera appelé à la barre, aucune argumentation ni excuse admise, pas de jury, et le verdict rendu sera absolument final et sans appel. Jésus sera l’accusation et il mettra en lumière tout ce qui a été caché (1 Corinthiens 4.4-5).

Mais pour les croyants, il sera aussi l’avocat de la défense qui plaidera leur acquittement de toute charge et en tant que juge il les déclarera justes. Pour les croyants, ce jugement aura lieu au moment de l’enlèvement de l’Église (comparez 1 Thessaloniciens 4.13-18).

La recommandation solennelle de l’apôtre à Timothée est faite dans la perspective de la venue de Jésus Christ et de son règne. Le mot pour venue a donné épiphanie, et au premier siècle les Romains l’utilisaient pour parler de l’apparition d’un dieu ou de l’empereur. Paul emploie ce terme six fois dans ses épîtres : une fois pour décrire l’incarnation de Jésus (2 Timothée 1.10), une fois pour la venue du Christ quand il descendra du ciel pour détruire l’Antichrist à la fin de la grande tribulation (2 Thessaloniciens 2.8), et les quatre autres fois, comme ici, il est question de l’enlèvement de l’Église (comparez 1 Timothée 6.14 ; 2 Timothée 4.8 ; Tite 2.13).

Cet événement est différent de l’établissement du règne du Christ pendant mille ans, mais chaque fois que Dieu se manifeste, il juge une certaine catégorie d’êtres humains, ce qui veut dire qu’à un moment ou à un autre vous et moi serons passés au crible et il n’existe pas d’échappatoire. Paul dit à Timothée : Au vu que tu vas être jugé, voilà ce que devant Dieu, je t’adjure de faire. Ce que l’apôtre va recommander est tout aussi valable aujourd’hui.

Verset 2

Je continue le texte.

Je te le recommande solennellement : proclame la Parole, sois toujours prêt, que l’occasion soit favorable ou non, convaincs, réprimande, encourage par ton enseignement, avec une patience inlassable (2 Timothée 4.2 ; Autre).

Le passage qui commence ici comprend neuf impératifs (cinq ici et quatre au verset 5). Le premier est Proclame la Parole. Au premier siècle, le héraut allait dans les rues d’une ville pour proclamer, annoncer quelque chose d’important, comme la venue de l’empereur par exemple. Proclame la Parole peut aussi être considéré comme une sorte de cri de ralliement des croyants pour qui la Parole de Dieu est la seule vérité.

Timothée était loin d’avoir la carrure de l’apôtre Paul ; il ne possédait ni son arrière-plan de pharisien, ni sa forte personnalité, ni ses capacités intellectuelles, ni son niveau d’éducation en rhétorique, ni sa consécration à Dieu. De plus, il était encore relativement jeune et étant quelque peu timide, il se trouvait médiocre, ce qui fait qu’il avait souvent besoin d’un coup de pouce d’encouragement. Alors, cette exhortation proclame la Parole, et les autres qui vont suivre ne sont pas de trop.

Paul ne dit pas ici Parle de la Bible, mais proclame la Parole, ce qui n’est pas la même chose. Un vrai prédicateur doit enseigner toutes les vérités contenues dans les Textes Sacrés. Paul ne dit pas non plus prêche à partir des Écritures, c’est-à-dire choisis un passage ici et un autre là et enveloppe-le dans un beau sermon. Non ! C’est la Parole dans sa totalité qui doit être proclamée.

Après avoir ordonné à Timothée : Prêche la Parole, le second impératif est sois toujours prêt. Ce verbe était utilisé pour un soldat qui était sur ses gardes à cause d’une menace ennemie ; il était prêt à toute éventualité, à se défendre ou attaquer, à tout moment, jour et nuit, qu’il pleuve ou qu’il vente.

Pareillement, les croyants devraient toujours être sur le qui-vive afin de saisir toutes les opportunités qui se présentent à eux pour annoncer la vérité des Écritures et surtout la personne du Sauveur Jésus-Christ, car l’heure est grave et les enjeux sont sérieux. Paul était disposé à subir toutes les injustices possibles et imaginables pour servir Dieu. À une occasion, il a dit :

Je suis tout à fait prêt, moi, non seulement à aller en prison, mais même à mourir à Jérusalem pour le Seigneur Jésus (Actes 21.13).

Et dans sa lettre aux Éphésiens, l’apôtre écrit :

Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous, car nous vivons des jours mauvais (Éphésiens 5.16).

Les deux commandements suivants sont convainc et réprimande. Le premier signifie persuader quelqu’un avec des arguments rationnels, et le second veut dire réfuter une erreur doctrinale ou corriger un comportement déviant. Une réprimande sous-entend un châtiment, une conséquence fâcheuse en cas de désobéissance.

Quand Jean Baptiste puis Jésus annonçaient aux foules : Repentez-vous car le royaume de Dieu est proche, ils leur reprochaient leur conduite et demandaient un changement d’attitude à l’égard de leurs péchés sous peine d’être rejeté par Dieu. Dans sa première Épître à Timothée, Paul dit :

Ceux qui ont péché, reprends-les devant tous, afin que cela inspire de la crainte aux autres (1 Timothée 5.20).

Le 5e impératif est encourage ; une exhortation très positive : Paul était un maître dans cet art. Ailleurs, il écrit :

Vous savez aussi de quelle manière nous avons agi à l’égard de chacun de vous : comme un père le fait pour ses enfants, nous n’avons cessé de vous transmettre des recommandations, de vous encourager et de vous inciter à vivre d’une manière digne de Dieu qui vous appelle à son royaume et à sa gloire (1 Thessaloniciens 2.11-12).

Que Timothée convainque, réprimande ou encourage, il devait se comporter sans impatience, en prenant son temps et en persévérant avec les paroissiens têtus, et il y en a beaucoup. Cela veut dire que même si ses paroles n’ont pas plus d’effet que s’il crachait en l’air, le pasteur ne doit pas s’énerver, se fâcher, ou s’irriter. Enfin, Timothée doit garder à l’esprit que tout ce qu’il fait est didactique, c’est-à-dire dans le but d’enseigner les vérités de la Parole de Dieu.

Versets 3-4

Je continue le texte.

Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement authentique. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. Ils détourneront l’oreille de la vérité pour écouter des récits de pure invention (2 Timothée 4.3-4).

Le verbe traduit par ne voudront plus rien savoir est se détourneront et plus littéralement encore : feront se détourner d’eux-mêmes. En médecine, ce mot désignait une articulation déboîtée. Paul dit donc que l’âme de ceux qui se détournent de la vérité est disloquée. On pourrait dire qu’ils sont spirituellement fous.

Ces gens sont religieux et fréquentent un lieu de culte, mais n’ayant pas été régénérés, ils ne veulent pas entendre qu’ils sont des pécheurs perdus et que leur seule planche de salut est d’accepter Jésus comme leur Sauveur. Ils veulent au contraire un divertissement religieux, qu’on les caresse dans le sens du poil et que leurs sens soient excités ; ils sont attirés par ce qui est bizarre ou extraordinaire comme les manifestations occultes ; ils désirent de la musique entraînante, un orchestre rock en guise de chorale.

Un sermon sur la personne du Christ les fera bâiller aux corneilles, mais si le prédicateur parle de l’Antichrist, des démons ou des anges, alors il aura toute l’attention de son public. Je ne pense pas me tromper en affirmant que toutes les familles d’Églises qui forment la chrétienté ont beaucoup d’adeptes qui correspondent à la description de l’apôtre Paul.

Nous sommes déjà à une époque où les gens ont très peu d’intérêt pour les vérités spirituelles, la Parole de Dieu et le Sauveur ; ça ne les intéresse pas du tout. Les chaires des Églises traditionnelles protestantes, surtout en Europe du Nord, sont le plus souvent de simples caisses de résonnance qui renvoient aux paroissiens satisfaits d’eux-mêmes ce qu’ils veulent entendre. Concernant les hérétiques, dans sa première épître à Timothée, Paul dit :

Si quelqu’un enseigne autre chose (que ce que j’ai dit) et s’écarte des paroles de vérité de notre Seigneur Jésus-Christ et de l’enseignement conforme à la foi, c’est un homme enflé d’orgueil, un ignorant qui a une passion maladive pour les spéculations et les controverses sur des mots. Qu’est-ce qui en résulte ? Des jalousies, des disputes, des dénigrements réciproques, des soupçons malveillants, et des discussions interminables entre gens à l’esprit faussé. Ils ne connaissent plus la vérité, et considèrent la foi en Dieu comme un moyen de s’enrichir (1 Timothée 6.3-5).

Quelqu’un qui, en toute connaissance de cause, rejette la vérité de la Parole de Dieu, devient crédible et tombera sûrement dans les pièges du diable, mais sans qu’il s’en aperçoive, bien sûr. Il avalera tout cru les mensonges à la mode propagés par les masses médias, le monde scientifique ou politique ; il croira n’importe quel récit de pure invention comme l’évolution de l’homme ou la présence d’extra-terrestres par exemple.

Verset 5

Je continue le texte.

Mais toi, garde, en toute circonstance, le contrôle de toi-même. Supporte les souffrances. Remplis bien ton rôle de prédicateur de l’Évangile. Accomplis pleinement ton ministère (2 Timothée 4.5).

Garde, en toute circonstance, le contrôle de toi-même est le sixième impératif de ce passage. Le verbe ainsi traduit signifie littéralement ne pas être accroché à une drogue. Mais c’est une métaphore pour avoir l’esprit clair et le contrôle de soi, et aussi être stable, ferme, constant et résolu, comme un athlète qui veut absolument gagner.

La septième exhortation de l’apôtre est : Supporte la souffrance, littéralement : souffre le mal, ou accepte de souffrir à cause du mal. Auparavant, Paul a dit :

Tel un bon soldat de Jésus-Christ, prends, comme moi, ta part de souffrances (2 Timothée 2.3 ; comparez 2 Timothée 2.9).

Littéralement, comme moi souffre le mal. Le mal se manifeste à la fois comme une personne, Satan, et un principe auquel personne n’échappe. Tôt ou tard, nous en sommes tous victimes. L’apôtre Paul s’y connaissait en souffrances. Je résume un passage où il écrit :

J’ai été souvent en prison, j’ai essuyé infiniment de coups ; j’ai vu la mort de près. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs trente-neuf coups de fouet. Trois autres fois, j’ai été fouetté, une fois lapidé, j’ai vécu trois naufrages, j’ai passé un jour et une nuit dans la mer. Souvent en voyage, j’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans des régions infestées de brigands, en danger à cause des Juifs, en danger à cause des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger sur la mer, en danger à cause des faux frères. J’ai connu bien des travaux et des peines, de nombreuses nuits blanches, la faim et la soif, de nombreux jeûnes, le froid et le manque d’habits. Et sans parler du reste, je porte le souci de toutes les Églises (2 Corinthiens 11.23-28).

Le huitième ordre de Paul à Timothée est : Remplis bien ton rôle de prédicateur de l’Évangile. Le ministère de Timothée devait inclure l’évangélisation, l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

Enfin, le neuvième impératif est : Accomplis pleinement ton ministère, c’est-à-dire, donne-toi tout entier à la tâche et ce que tu commences, achève-le.

Verset 6

Je continue le texte.

Car, en ce qui me concerne, je suis près d’offrir ma vie comme une libation pour Dieu. Le moment de mon départ est arrivé (2 Timothée 4.6).

Une libation est une offrande sous forme liquide. Ce terme vient de l’Ancien Testament. C’était le plus souvent de l’huile ou du vin et comme il était versé sur un animal sacrifié qui brûlait (comparez Nombres 15.1-10), le liquide se vaporisait instantanément. Paul qui de son vivant s’est consacré corps et âme au service de Jésus-Christ est prêt à verser son sang. Lors de son premier emprisonnement, il écrit aux Philippiens :

Et même si je dois m’offrir comme une libation pour accompagner le sacrifice que vous offrez à Dieu, c’est-à-dire le service de votre foi, je m’en réjouis et je me réjouis avec vous tous (Philippiens 2.17).

Paul choisit l’image de la libation parce qu’étant citoyen romain, il savait qu’il serait décapité. Or, c’est un spectacle sanglant genre guillotine. La tête du condamné est placée sur un billot et le bourreau utilise une sorte de hache qu’il lève très haut et abaisse avec force pour trancher net la tête qui tombe dans un panier tandis que du sang gicle partout et le corps tremblant s’affaisse.

Cependant, pour Paul, l’injustice et la cruauté de cette exécution ne sont qu’une apparence. En réalité, le billot est un autel et l’apôtre offre volontairement sa vie et son sang comme une libation pour Dieu. J’ai envie de dire que pour lui ce n’est qu’un mauvais moment à passer, mais je ne crois pas, parce qu’ailleurs il dit :

Pour moi, en effet, la vie, c’est le Christ, et la mort est un gain. Mais si je continue à vivre dans ce monde, alors je pourrai encore porter du fruit par mon activité. Je ne sais donc pas que choisir. Je suis tiraillé de deux côtés : j’ai le désir de quitter cette vie pour être avec le Christ, car c’est, de loin, le meilleur (Philippiens 1.21-23).

Depuis son appel à suivre Jésus, Paul était prêt à tous les sacrifices et à lui offrir sa vie, mais sans pour autant faire un complexe de martyre. En effet, il n’a jamais cherché à se faire exécuter. Au contraire, quand il était persécuté dans une ville, il fuyait dans un autre. Et quand il a été emprisonné, il s’est vigoureusement défendu. Il voulait rester en vie le plus longtemps possible afin de servir Dieu jusqu’à ce que sonne sa dernière heure. Maintenant, les dés étaient jetés.

Les signes avant-coureurs de son prochain départ étaient partout, mais ils n’étaient pas comme de gros nuages noirs, car pour lui, la mort était simplement une transition et l’abandon de sa tente terrestre (comparez 2 Pierre 1.14 ; JER). Il allait quitter une vie de souffrances pour la vie éternelle et la gloire dans le royaume des cieux où il pourrait enfin goûter la paix et le repos céleste dans la présence de son Seigneur.

Quand Paul écrit : Le moment de mon départ est arrivé, le mot pour départ n’est pas le même que le terme enlevés que l’apôtre utilise en parlant de l’enlèvement de l’Église. Je rappelle ce passage :

Nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4.17).

Ici, le mot départ est analusis et il avait plusieurs significations. Il était utilisé pour dételer un animal, ôter des fers aux pieds, dénouer un lien, défaire les cordages d’une tente, lever le camp et larguer les amarres d’un navire. Paul quittait ce monde avec la certitude absolue que la vie pour lui allait enfin commencer.

Tout comme il avait confronté l’adversité sans peur, il faisait face à la mort sans frayeur et sans angoisse. Il n’avait pas de haine contre quiconque et n’en voulait pas au fou dingue Néron à qui il devait d’être injustement accusé et dans le couloir de la mort. L’apôtre Paul était sur le point d’expérimenter ce que le Seigneur lui avait révélé, qu’il croyait de tout son être et qu’il avait écrit disant :

Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? (1 Corinthiens 15.53-55 ; LSG).

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 24 2024

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