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10 juil. 2025

2 Timothée 1.7-18

Chapitre 1

Verset 7

Quand j’étais adolescent, j’ai lu un livre passionnant qui m’a beaucoup impressionné surtout qu’il racontait une histoire vraie. Il s’appelait : Le lion mangeur d’hommes. Si j’entends aux informations qu’un animal féroce s’est échappé du zoo et se ballade dans mon quartier, je prendrai mes précautions. La peur est un sentiment normal et protecteur. Quand je suis sur le toit pour ramoner ma cheminée, je ne suis pas très rassuré et j’y vais mollo pour éviter de faire un faux mouvement et me casser la figure. Certains d’entre nous ont aussi des peurs irrationnelles comme prendre l’avion ou l’ascenseur.

Comment je leur fais face en dit long sur mon caractère. Si je m’efforce d’éviter les situations désagréables à tout prix, je suis un poltron. Mais si, malgré mes sueurs froides, je monte dans l’avion, c’est que j’aurai dominé mes sentiments de peur, même si je serre les dents et que je me cramponne quand c’est le moment de décoller. La maîtrise de soi fait partie du courage.

Je continue à lire dans le premier chapitre de la seconde Épître de Paul à Timothée.

Dieu nous a donné un Esprit qui, loin de faire de nous des lâches, nous rend forts, aimants et réfléchis (2 Timothée 1.7).

Littéralement, l’apôtre dit : Pas donné à nous, Dieu, un esprit de lâcheté, mais de puissance, d’amour et de discipline. Le verbe donné est à un temps (aoriste indicatif) qui signifie que l’action a été accomplie dans le passé. Dieu accepte très mal que nous voulions nous dérober à nos responsabilités. Timothée devait être quelque peu timide pour que son père spirituel lui rappelle qu’il a reçu une fois pour toutes, la possibilité d’être toujours fort, aimant, réfléchi et maître de lui.

Je me suis déjà demandé ce que je ferais si j’étais forcé de prendre position pour ou contre Jésus-Christ, sachant que dans le premier cas j’y laisserais ma peau, et dans le second, j’aurais la vie sauve ? Je ne vais pas gonfler la poitrine et proclamer haut et fort comme l’apôtre Pierre :

Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas (Matthieu 26.35).

Néanmoins, au lieu de me torturer l’esprit, je dois croire que si nécessaire, le Seigneur m’accordera son aide en temps voulu. Il a dit à ses apôtres :

Lorsqu’on vous traduira devant les autorités, ne vous inquiétez ni du contenu ni de la forme de ce que vous direz, car cela vous sera donné au moment même. En effet, ce n’est pas vous qui parlerez, ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera par votre bouche (Matthieu 10.19-20).

Tout à la fin du 19e siècle, les Chinois se révoltèrent contre les puissances coloniales (1899-1900) ; la société secrète les Boxeurs (Poings de justice en chinois) dirigea une campagne de terreur contre les personnalités étrangères et les chrétiens. Pendant cette courte guerre, ils encerclèrent un poste missionnaire de 100 personnes et ne laissèrent qu’une issue possible devant laquelle ils tracèrent une croix.

Tout le monde fut informé que ceux qui marcheraient sur la croix pourraient partir en paix, mais que ceux qui l’éviteraient seraient sommairement exécutés. Les sept premiers se plièrent et eurent la vie sauve. Vint alors une jeune fille qui s’approcha de la croix, se mit à genoux, pria, puis contourna soigneusement la croix. Elle fut aussitôt abattue. Tous les autres, encouragés par son courage, firent comme elle et furent massacrés.

Paul exhorte Timothée à manifester le triumvirat spirituel puissance, amour et discipline. Mais tout croyant doit faire de même et montrer de la discipline dans sa vie personnelle, témoigner de l’amour aux autres, et agir de manière à être efficace dans le service de Dieu.

Verset 8

Je continue le texte.

N’aie donc pas honte de rendre témoignage au sujet de notre Seigneur. N’aie pas non plus honte de moi qui suis ici en prison pour sa cause. Au contraire, souffre avec moi pour l’Évangile selon la force que Dieu donne (2 Timothée 1.8).

Un jour, un notaire ouvrit le testament d’un de ses clients et y trouva un document qui disait :

À mon fils je lègue le plaisir de gagner sa vie. Pendant 25 ans il a cru que le plaisir était pour moi. Il se trompait.

Pareillement, le Père céleste n’offre pas un lit de roses à ses enfants pour qu’ils s’y prélassent en attendant que le temps passe. La vie chrétienne n’est pas un long fleuve tranquille ; il y a du courant, des écueils, des remous, des chutes, des cascades et même des tempêtes. J’ai déjà dit que ce n’est pas parce que quelqu’un a placé sa confiance en Jésus-Christ qu’il ne connaîtra pas d’épreuves, de détresses et de catastrophes durant sa vie.

Comme tout être humain, il aura des problèmes de tous ordres et tôt ou tard, il sera victime du mal sous une forme ou sous une autre : la maladie, un accident, le décès d’un être proche puis sa propre mort. De plus, s’il témoigne pour Jésus-Christ, il s’attirera d’autres ennuis ; au minimum, il devra subir le sourire narquois des opposants au christianisme et à la Parole de Dieu, et sans doute le rejet par des amis ou des membres de sa famille. Et dans certains endroits de la planète, les croyants ont beaucoup à perdre y compris leur vie. Jésus a dit à ses disciples :

Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. – Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde (Jean 15.18 ; 16.33).

Quand Paul écrit cette deuxième Épître à Timothée, être chrétien était une pratique dangereuse. Ceux qui étaient emprisonnés finissaient crucifiés, en pâture aux lions ou sous la hache du bourreau.

Ce qui a fait de Paul un géant de la foi est qu’il considérait toujours les circonstances de sa vie selon la perspective céleste. Ici, il se définit comme le prisonnier du Seigneur et non pas de Rome ou de Néron. En d’autres mots, c’était Dieu qui l’avait fait échouer dans cette galère pour accomplir ses objectifs à sa gloire. Sachant cela, l’apôtre pouvait se réjouir de sa situation qui pourtant à vues humaines, était particulièrement déprimante.

Verset 9

Je continue le texte.

C’est lui qui nous a sauvés et nous a appelés à mener une vie sainte. Et s’il l’a fait, ce n’est pas à cause de ce que nous avons fait, mais bien parce qu’il en avait librement décidé ainsi, à cause de sa grâce. Cette grâce, il nous l’a donnée de toute éternité en Jésus-Christ (2 Timothée 1.9).

C’est Dieu qui dans sa souveraineté a planifié le sauvetage de l’humanité, le plan du salut. Il appelle aussi les croyants à mener une vie sainte et éventuellement à la vie éternelle dans la sainteté. Ailleurs, Paul écrit :

En lui (Jésus-Christ), bien avant de poser les fondations du monde, il (Dieu) nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui (Éphésiens 1.4 ; comparez Éphésiens 3.11).

L’apôtre Pierre dit pareil quand il écrit :

Dieu, le Père, vous a choisis d’avance, conformément à son plan, et vous lui avez été consacrés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ et être purifiés par l’aspersion de son sang (1 Pierre 1.2).

Tout ce que Dieu fait en faveur des hommes est dû à sa grâce ; ça ne dépend jamais, oh grand jamais, de quoi que ce soit que vous ou moi pourrions accomplir en rites ou en œuvres. Et il faut bien comprendre que si je me permets d’y rajouter mon grain de sel, j’offense Dieu ; en termes humains, on pourrait dire que je le vexe.

Le plus étonnant dans ce que dit Paul est que la destinée éternelle des croyants fut décidée et arrêtée, avant que le monde ne soit créé. D’accord, c’est choquant, mais que puis-je y faire ? J’ai deux solutions : soit ruer dans les brancards ou rendre grâces à Dieu pour sa grâce et son amour pour moi.

Verset 10

Je continue le texte.

Et maintenant elle (la grâce) a été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ. Il a brisé la puissance de la mort et, par l’Évangile, a fait resplendir la lumière de la vie et de l’immortalité (2 Timothée 1.10).

Le plan que Dieu a conçu de toute éternité a été révélé par la venue du Sauveur qui a brisé la puissance de la mort. Ce verbe signifie rendre inopérant. Ce n’est pas que la mort n’existe plus, évidemment. D’ailleurs, quand Paul écrit ces lignes, il est dans le couloir de la mort et attend son heure. Il dit ici que pour les croyants, ce n’est plus le trou noir, la fin des fins, l’ennemi invincible (comparez 1 Corinthiens 15.54-55 ; Hébreux 2.14).

Pour ceux qui ont placé leur confiance en Jésus, il n’y a plus de jugement et de mort éternelle qui est la séparation définitive entre l’homme et son créateur. Dieu est satisfait par le sacrifice que Jésus a offert pour racheter l’humanité. La question qui se pose encore est : Ce sacrifice vous convient-il ; le sang que le Christ a versé pour le pardon de vos péchés est-il suffisant pour vous ? Ou essayez-vous de vous sauver vous-même, de vous racheter, avec des rites et des bonnes œuvres ? J’ai déjà dit que l’homme ne peut trouver le salut par une parfaite obéissance à Dieu parce qu’il en est incapable et il ne peut pas être sauvé par une obéissance imparfaite parce que Dieu ne l’accepte pas.

Paul écrit que c’est au moment de la venue du Christ, que Dieu a choisi de révéler complètement tout ce qui concerne le plan du salut, ce qui se passe dans l’au-delà et en particulier l’immortalité de l’âme et la réalité de la vie éternelle. L’Ancien Testament ne donne que des bribes de révélation sur ce sujet et mises bout à bout, ces informations restent bien maigres.

Verset 11

Je continue le texte.

C’est pour annoncer cette Bonne Nouvelle que j’ai été établi prédicateur, apôtre et enseignant (2 Timothée 1.11).

Paul rappelle une fois encore, à Timothée (comparez 1 Timothée 2.7) à l’Église d’Éphèse et à tous les hommes de toutes les époques qui viendront après lui, que Dieu l’a choisi et ordonné apôtre pour prêcher et enseigner. Un apôtre parle avec l’autorité divine et un prédicateur est un héraut, quelqu’un qui proclame de la part des autorités un message au peuple.

Saul de Tarse, le nom de Paul avant qu’il ne rencontre le Christ ressuscité, n’avait aucune intention de devenir chrétien. Bien au contraire, c’était un bourreau et un homme violent qui avait monté une Inquisition avant l’heure contre l’Église naissante (Actes 8.19.2). Après sa conversion, ni lui ni aucun agent humain n’ont décidé qu’il serait un ambassadeur pour le Seigneur ; c’est Jésus qui prit cette décision. Il a dit au disciple Ananias :

J’ai choisi cet homme pour me servir : il fera connaître qui je suis aux nations étrangères et à leurs rois, ainsi qu’aux Israélites (Actes 9.15).

Aux premiers anciens de l’Église d’Éphèse, Paul a dit :

Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié c’est-à-dire de proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20.24 ; comparez Colossiens 1.25 ; 1 Corinthiens 9.16).

Verset 12

Je continue le texte.

C’est aussi la raison de mes souffrances présentes (2 Corinthiens 11.23-27). Mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai mis ma confiance et j’ai la ferme conviction qu’il est assez puissant pour garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement (2 Timothée 1.12).

Parce que Paul avait été choisi pour annoncer la Bonne Nouvelle, il était persécuté, mais ça ne le gênait guère. Il savait qu’il serait exécuté, mais il n’en avait que faire. Ailleurs, il dit :

Pour moi, en effet, la vie, c’est le Christ, et la mort est un gain (Philippiens 1.21).

Paul était dans le couloir de la mort à cause de Jésus, mais il ne regrettait rien ; il n’avait pas honte d’être l’ambassadeur du Christ. Ailleurs, il écrit :

Je suis fier de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs d’abord et aussi les non-Juifs (Romains 1.16).

Dans sa lettre, Paul dit à Timothée :

N’aie donc pas honte de rendre témoignage au sujet de notre Seigneur. N’aie pas non plus honte de moi qui suis ici en prison pour sa cause (1 Timothée 1.8).

Paul n’était pas dupe mais tout ce qu’il y a de plus censé ; il avait misé sa vie et l’éternité sur le Christ et pouvait dire la tête haute et avec conviction : je sais en qui j’ai mis ma confiance. Il savait avec certitude, il était convaincu sans l’ombre d’un doute ; c’est ce que veut dire le verbe : je sais.

Paul savait aussi que Dieu est assez puissant pour garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement. Ce verbe garder était un terme militaire. Le soldat romain devait garder au péril de sa vie ce qui lui était confié ; ça ne plaisantait pas dans la légion.

Paul avait expérimenté des tentations et des épreuves de tous ordres, beaucoup d’opportunités mais aussi des privations sans fin. Il savait que quoi qu’il arrive, il pouvait compter sur Dieu. Le texte dit littéralement : (Dieu) a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.

Plus loin (2 Timothée 4.8), il précise que ce jour-là est sa comparution devant le jugement du Christ (comparez Romains 14.10 ; 1 Corinthiens 3.13 ; 2 Corinthiens 5.10). Ce dépôt correspond à tout ce que l’apôtre avait reçu de Dieu comme ses dons spirituels, ses talents naturels, son arrière-plan juif, tout quoi. Ces ressources étaient un investissement que Dieu avait fait en lui et de ce fait, il était redevable à tous les païens de l’Empire romain, qui était le territoire où il devait annoncer la Bonne Nouvelle.

Pareillement, les croyants ont une dette vis-à-vis de Dieu qu’ils doivent acquitter envers le monde ; ils ont la responsabilité de faire connaître la personne de Jésus-Christ et l’œuvre qu’il a accomplie sur la croix.

Verset 13

Je continue le texte.

Tu as entendu de moi des paroles de vérité : fais-en ton modèle pour l’appliquer dans la foi et l’amour qui se trouvent dans l’union avec Jésus-Christ (2 Timothée 1.13).

Les écrits de Paul, comme le reste des Écritures, sont inspirés de Dieu ; ils sont vrais tels qu’ils sont ; il n’y a rien à leur ajouter et rien à leur retrancher comme font les sectes. Tout ce que Dieu a révélé dans sa Parole est la vérité absolue et parfaite. En particulier, la personne du Christ et son œuvre sur la croix doivent être annoncées à tous les êtres humains, mais avec amour, douceur et compassion, et en croyant que Dieu va utiliser ce témoignage pour sauver des âmes.

La plupart des gens qui disent être chrétiens n’ont pas de réelles convictions théologiques. Pire, ils pensent même que croire dans le caractère absolu des Écritures est une attitude froide et dure qui entraîne des discordes, des séparations et qui donc n’est pas chrétienne. C’est le comble. Plus loin dans cette épître, Paul écrit :

Le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement authentique. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. Ils détourneront l’oreille de la vérité pour écouter des récits de pure invention (2 Timothée 4.3-4).

Eh bien, ce temps est déjà là.

Verset 14

Je continue le texte.

Garde intact, par l’Esprit Saint qui habite en nous, le bien précieux qui t’a été confié (2 Timothée 1.14).

Ce bien précieux, ce sont les paroles de vérité que Timothée avait entendues de l’apôtre ; il s’agit en premier lieu de tout ce qui concerne la foi chrétienne et par extension de l’ensemble des Écritures. C’est grâce à l’action du Saint-Esprit qu’un croyant gardera intact ce bien précieux malgré les difficultés qui peuvent être sévères. Cette fidélité dans l’épreuve prouve qu’il est vraiment un enfant de Dieu. Calvin appelait cette constance : la persévérance des saints. Dieu garde ceux qui ont fait confiance en Jésus, et eux gardent et annoncent les vérités qu’ils ont reçues de lui.

Verset 15

Je continue le texte.

Comme tu le sais, tous ceux de la province d’Asie m’ont abandonné, entre autres Phygèle et Hermogène (2 Timothée 1.15).

La province romaine d’Asie était située dans le nord-ouest de la Turquie actuelle et avait Éphèse pour métropole. Quand l’apôtre a été fait prisonnier, tous ses compagnons d’Asie ont pris la fuite. Ils ont eu honte de se déclarer chrétiens, de s’identifier à lui et ainsi de risquer leur tête. Cet abandon du navire en pleine tempête a dû faire beaucoup de peine à Paul, bien plus que le cachot froid, humide et nauséabond où il était enfermé avant de subir le martyre.

Ces faux amis avaient été les disciples puis les collaborateurs de l’apôtre. Ils se trouvaient à Rome, mais quand ils ont appris que Paul avait été arrêté et qu’il serait exécuté, ils se sont dit que ça commençait à sentir le roussi et ils ont tous pris la poudre d’escampette. Ils ont abandonné l’apôtre à son triste sort au moment où il avait le plus besoin d’aide matérielle et de soutien affectif. Moi, à sa place, ça m’aurait arraché les tripes.

On ne sait rien des deux hommes mentionnés, Phygèle et Hermogène. Il est cependant évident que Timothée les connaissait et qu’à un certain moment, ils étaient proches de l’apôtre, voire même des leaders. Qui aurait pu se douter que c’étaient des lâches, des ingrats et que face aux épreuves, ils retourneraient ainsi leur veste ? Bien que Paul ne leur tenait pas personnellement rigueur de cette trahison, il ne passe pas pour autant leur défection sous silence. Dans sa première lettre, il avait écrit à Timothée :

Ceux qui ont péché, reprends-les devant tous, afin que cela inspire de la crainte aux autres (1 Timothée 5.20).

Versets 16-18

Je finis le premier chapitre.

Quant à Onésiphore, que le Seigneur manifeste sa bonté à toute sa famille. En effet, il m’a souvent réconforté et il n’a pas eu honte de moi parce que je suis en prison. Au contraire, dès son arrivée à Rome, il s’est mis activement à ma recherche, et il a fini par me trouver. Que le Seigneur lui donne d’avoir part à la bonté du Seigneur au jour du jugement. Tu sais aussi mieux que personne combien de services il m’a rendus à Éphèse (2 Timothée 1.16-18).

Onésiphore était originaire d’Éphèse et connaissait Paul de longue date. Preuve en est qu’il avait déjà été une aide précieuse à l’apôtre quand il exerçait son ministère dans cette ville. Onésiphore se trouvait probablement à Rome pour ses affaires. Mais ayant appris que Paul était incarcéré, il a remué ciel et terre jusqu’à ce qu’il le trouve.

Il faut savoir qu’à cette époque les familles des prisonniers n’étaient pas tenues au courant de l’endroit où se trouvait leur parent ni du sort qui lui était réservé. Non seulement les prisonniers étaient entassés dans des conditions de vie abominables, mais au niveau des repas, ce n’était pas la joie non plus. Alors, c’était la famille ou les amis qui venaient leur apporter de quoi subvenir à leurs besoins.

Onésiphore fut comme un ange envoyé du ciel pour soutenir l’apôtre Paul dans ses heures les plus sombres. Dieu ne l’avait pas oublié et il ne nous oubliera pas non plus quand nous devrons traverser la vallée de la mort.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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