2 Thessaloniciens 1.1-3
Chapitre 1
Introduction
On a coutume de dire : « un homme averti en vaut deux ». Ce n’est pas faux et c’est ce qui explique pourquoi de tout temps, les gens cherchent à connaître l’avenir. C’est vrai que si je savais à quelle sauce je serai mangé, j’éviterais d’en avoir chez moi. Mais comment savoir ce qui va arriver ? Au XVI e siècle, Michel de Nostredame alias Nostradamus (1503-1566) publie de nombreuses prédictions en quatrains sous forme d’énigmes (Centuries astrologiques ; Prophéties), et aujourd’hui, on a les voyants et les cartomanciennes, et tous les jours, on peut lire son horoscope ou son thème astral. Mais tout cela est-il bien fiable ?
Au premier siècle de notre ère, les croyants reçoivent un enseignement sur les événements de la fin des temps. Mais des faux prophètes répandent de l’ivraie là où Paul a semé du blé, ce qui provoque des troubles graves dans les églises. Pour contrer ces malfaisants, l’apôtre écrit une seconde fois aux Thessaloniciens.
L’authenticité de cette lettre est au-dessus de de tout doute sérieux. Elle repose sur les témoignages de la plus haute antiquité. Polycarpe, Justin Martyr, Irénée, Clément d’Alexandrie, Tertullien, connaissent cette épître et la citent, et elle se trouve dans les plus anciennes versions et dans le « canon de Muratori ».
Nous sommes dans les années 51-52 de notre ère et Paul se trouve toujours à Corinthe où il a passé un an et demi, et il est toujours en compagnie de Sylvain et Timothée qui ont collaboré avec lui pour fonder l’église de Thessalonique. Quelques mois se sont écoulés depuis que l’apôtre a rédigé la première épître. Bien qu’il n’ait pas pu rendre visite aux Thessaloniciens, il se tient au courant de leur situation. C’est probablement Timothée, le porteur de la première lettre qui à son retour de Thessalonique lui apporte des nouvelles de la condition de l’église.
D’une façon générale, Paul est satisfait des progrès spirituels réalisés par ces croyants (2 Thessaloniciens 1.3-4) qui grandissent en maturité et en nombre. Cependant, plusieurs problèmes demeurent et demandent son attention. Tout d’abord la persécution qui a commencé alors qu’il était encore à Thessalonique, semble avoir empiré. L’apôtre encourage donc les Thessaloniciens à tenir ferme dans leur foi au Seigneur Jésus.
En second lieu et comme je l’ai dit, des faux apôtres sèment la zizanie en prêchant des fausses doctrines concernant le retour du Christ ; ils ont même contrefait une lettre supposée venir de Paul, disant que le Jour du Seigneur est déjà arrivé et donc que les Thessaloniciens ont manqué le rendez-vous de « l’Enlèvement de l’Église » et subissent le jugement du « Jour du Seigneur ». À cause des souffrances que ces jeunes croyants endurent, ces mensonges ont trouvé un terrain propice pour prendre racine. Pourtant, Paul leur a donné un enseignement précis sur la fin des temps alors qu’il était parmi eux (2 Thessaloniciens 2.5) ainsi que dans sa première épître (1 Thessaloniciens 4.13-5.1). Mais malgré tout, la confusion règne et ces faux bruits causent du trouble chez un certain nombre de croyants qui mènent une vie désordonnée à cause, semble-t-il, de leur incompréhension des événements futurs. Le problème s’étant encore aggravé, il exige une intervention musclée de Paul d’abord, puis des responsables de l’église ensuite. Il faut savoir en effet, que certains Thessaloniciens ont cessé toute activité professionnelle et sont devenus oisifs ; ils ne font rien d’autre que d’attendre le retour du Seigneur, tout en passant leur temps à se mêler des affaires des autres.
Le monde a souvent connu et connaît encore des tragédies sans nom, des massacres terribles et des génocides à grande échelle. Beaucoup de chrétiens qui assistent à ces épisodes sanglants croient alors subir la « grande tribulation » de la fin des temps. Ce fut le cas des croyants persécutés par l’Empire romain ou victimes de l’Inquisition, ou de ceux qui habitaient Londres pendant la bataille d’Angleterre et qui nuit après nuit étaient bombardés par la Luftwaffe, ou encore des Africains croyants qui au Rwanda subirent le conflit fratricide entre Hutus et Tutsis. Mais l’évangile selon Matthieu rapporte que Jésus a averti ses disciples, leur disant que pendant la grande tribulation, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance (Matthieu 24.21).
Dans cette deuxième épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul va mettre les points sur les “ i ” en précisant les événements qui précéderont le retour du Seigneur. Il y aura non seulement des persécutions contre les croyants, mais aussi l’apparition de faux prophètes, de l’Antichrist ainsi qu’un abandon quasi total de la foi. C’est aussi ce que Jésus a enseigné. Matthieu rapporte qu’il a dit :
Alors on vous persécutera et l’on vous mettra à mort. Toutes les nations vous haïront à cause de moi. À cause de cela, beaucoup abandonneront la foi, ils se trahiront et se haïront les uns les autres. De nombreux faux prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. — Quand donc vous verrez l’abominable profanation annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu saint, que celui qui lit comprenne. — Si quelqu’un vous dit alors : “ Voyez, le Christ est ici ! ” ou : “ Il est là ! ” – ne le croyez pas. De faux christs surgiront, ainsi que de faux prophètes. Ils produiront des signes extraordinaires et des prodiges au point de tromper, si c’était possible, ceux que Dieu a choisis (Matthieu 24.9-11, 15, 23-24).
Et dans son évangile, Luc rapporte qu’à une autre occasion, Jésus a demandé à ses disciples :
Lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? (Luc 18.8).
Or, en grec, la tournure de la phrase demande une réponse négative. C’est donc une autre façon pour le Seigneur de dire qu’à son retour, il y aura très peu de croyants. La situation sera alors semblable à ce qu’elle était au temps de Noé où seulement huit personnes furent épargnées par le jugement de Dieu. Cette apostasie, ce rejet de la foi, est décrit dans le livre de l’Apocalypse où on voit qu’après l’Enlèvement de l’Église, la chrétienté existe toujours, mais ce n’est plus qu’une coquille vide politisée et vendue à l’Antichrist au point où l’apôtre Jean l’appelle « la grande prostituée » (Apocalypse 17.1).
La première épître aux Thessaloniciens met surtout l’accent sur le retour de Jésus qui vient chercher les siens, un événement qu’on appelle l’Enlèvement de l’Église. Cette rencontre ne se fera pas ici-bas mais quelque part entre ciel et terre. Je rappelle le passage :
Nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux (les morts ressuscités), dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4.17).
Dans la deuxième épître aux Thessaloniciens, Paul s’attarde sur le retour du Christ qui reviendra pour juger le monde et établir son royaume de mille ans sur terre. La période qui sépare l’Enlèvement de l’Église de la deuxième venue du Christ s’appelle « la tribulation » et durera sept ans. La seconde moitié de ce jugement est « la grande tribulation » parce que les châtiments seront effroyables (Apocalypse 7.14 ; Daniel 12.1).
Comme je l’ai déjà été dit, mais il est toujours bon de le rappeler, l’Enlèvement de l’Église n’est pas un sujet qui apparaît dans l’Ancien Testament parce que jusqu’à ce que l’apôtre Paul le révèle, c’est un mystère. Il faut en effet savoir que l’espérance des croyants de l’Ancienne Alliance est terrestre ; ils attendent le Messie qui doit venir restaurer la royauté de David. Pour cette raison, et pour révéler son identité, Jésus utilise souvent l’expression « le royaume des cieux », qui fait référence à l’établissement de son règne et qui est en quelque sorte l’établissement du ciel sur la terre. Ce qu’on appelle généralement « le paradis » n’est pas un lieu spécifique, mais désigne la présence de Jésus-Christ où qu’il se trouve, que ce soit dans les cieux en tant que Fils de Dieu ou sur la terre comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Verset 1
Je commence maintenant de lire la deuxième épître de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens.
Paul, Silvain et Timothée saluent l’Église des Thessaloniciens dans la communion avec Dieu le Père et avec le Seigneur Jésus-Christ (2 Thessaloniciens 1.1).
Les épîtres aux Thessaloniciens sont les seules où Paul ne se donne aucun titre ; il n’ajoute à son nom ni apôtre ni serviteur, parce que ces braves croyants ne mettent pas en doute son statut d’apôtre, son intégrité ou son rôle dans le plan que Dieu a pour eux. Ils sont persuadés que Paul ne désire que leur bien et parle avec l’autorité divine. L’absence de titre donne à l’introduction de ces deux épîtres un ton intime ce qui est tout à fait approprié pour une lettre qui se veut encourageante.
Sylvain, aussi appelé Silas, est un fidèle collaborateur de Paul dans le ministère. Ces deux hommes sont Juifs d’origine mais aussi citoyens romains (Actes 16.37). Silas est prophète et jouit d’une grande estime parmi les premiers chrétiens ce qui explique pourquoi les apôtres l’ont choisi avec un autre émissaire pour faire connaître les décisions du concile de Jérusalem à l’église d’Antioche (Actes 15.22, 27, 32). Silas devient le compagnon de route de l’apôtre Paul après que ce dernier se sépare de Barnabas, l’équipier de son premier voyage missionnaire (Actes 15.40). Silas est aussi avec Paul dans les coups durs, en prison, et dans le collimateur des Juifs incroyants qui les pourchassent tous les deux.
Timothée est le protégé et le disciple de l’apôtre Paul, son fils dans la foi (1 Timothée 1.18 ; 2 Timothée 1.2). Originaire de Lystre en Asie Mineure, Timothée est le fils et le petit-fils de femmes juives croyantes (2 Timothée 1.5), mais son père est Grec. Paul fait sa connaissance lors de son deuxième voyage missionnaire et le prend avec lui comme équipier (Actes 16.1-3). Plus jeune que Paul ou Sylvain, il devient le bras droit de l’apôtre qui l’envoie à sa place partout pour le représenter. L’apôtre lui a écrit deux lettres que nous possédons et il mentionne son nom dans huit autres.
L’orgueilleux pharisien arriviste Saul de Tarse étant devenu l’humble apôtre Paul entièrement dévoué à la cause de Jésus-Christ, il ne fait plus cavalier seul afin de prendre tout le devant de la scène. Désormais, il s’entoure de collaborateurs afin d’augmenter l’efficacité de son ministère et ainsi mieux servir son Maître.
Ces trois hommes, Paul, Sylvain et Timothée, ont souffert ensemble et établi l’église de Thessalonique. Leur succès a rempli de rage les Juifs incroyants qui soulèvent la foule contre eux et les forcent à s’enfuir (Actes 17.1-14). Au final, ils se retrouvent à Corinthe d’où Paul écrit la première puis cette seconde épître.
La ville de Thessalonique compte au moins 200 000 habitants et c’est la capitale de la Macédoine, la partie nord de la Grèce. Grâce à son port situé le long de l’une des principales voies romaines (voie Égnatienne), cette ville est un centre commercial très important de l’empire.
Dans le grec, l’introduction à la seconde épître est presque identique à celle de la première, sauf qu’au lieu de saluer l’église « en Dieu le Père », ici Paul dit « en Dieu notre Père ». L’apôtre écrit souvent que les croyants sont en Jésus-Christ ou en communion avec lui, mais c’est seulement aux Thessaloniciens qu’il ajoute qu’ils sont également « en Dieu le Père ». Ce détail est important pour eux parce qu’ils sont sévèrement persécutés et cette mention leur rappelle que le Père céleste se soucie de ses enfants qui sont outragés pour son nom.
Si ceux qui placent leur foi en Jésus-Christ sont « en lui et en Dieu », il n’est pas dit qu’ils sont « en l’Esprit Saint ». Par contre, la troisième personne de la Trinité habite tous les vrais croyants. Sa présence leur permet de marcher en nouveauté de vie, de manifester la personne de Jésus et de témoigner dans leur foyer, dans leur quartier, à l’école, sur leur lieu de travail et partout où ils sont.
Verset 2
Je continue avec le second verset du premier chapitre.
Que la grâce et la paix vous soient accordées par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ (2 Thessaloniciens 1.2).
La grâce et la paix sont deux mots clés qui résument la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. En premier lieu vient la grâce qui est un don non mérité, un acte de bienveillance gratuit que le Seigneur manifeste au pécheur repentant. Dieu tend la perche à tout homme et celui qui la prend connaît alors la paix qui est la conséquence de la grâce qui lui a été faite. Celui qui accepte la grâce de Dieu reçoit aussi la vie éternelle, les deux vont de pair. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :
C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter (Éphésiens 2.8-9).
Quand quelqu’un vient à Jésus-Christ en se reconnaissant pécheur perdu, démuni, n’ayant absolument rien à lui offrir mais recevant et acceptant tout de lui, il expérimente la grâce de Dieu. Aux Romains, Paul écrit :
Le don gratuit de Dieu est la vie éternelle (Romains 6.23).
On ne peut pas travailler pour obtenir un don, car alors ce n’est plus un don mais un dû, un salaire. Dieu n’a que faire de ceux qui viennent à lui avec une valise remplie de rites ou d’œuvres qu’on a soi-même déclaré bonnes. C’est aux idoles qu’on offre des présents, pas à Dieu.
De la grâce découle la paix. C’est l’oreiller le plus doux qui soit et sur lequel on peut dormir sur ses deux oreilles du sommeil du juste. Cette paix avec Dieu vient du fait qu’on se sait en règle avec lui, ses fautes étant pardonnées et oubliées. Cette paix est surnaturelle car elle vient de Dieu le Père et du Seigneur Jésus.
Dans cette épître et ailleurs, l’apôtre met souvent en parallèle le Père et le Fils sans faire de commentaire, ce qui montre que dans sa pensée, ils sont un et égaux. Pour Paul, il ne fait aucun doute que le Christ est Dieu, la seconde personne de la Trinité, et c’est la raison pour laquelle il écrit que le croyant est uni à la fois au Fils et au Père et que tous deux sont source de grâce et de paix. Jean rapporte que Jésus a dit aux Juifs :
Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père. Or, moi et le Père, nous ne sommes qu’un (Jean 10.27-30).
La main de Jésus et celle du Père ont la même fonction de préservation des croyants.
L’enseignement de la Parole de Dieu qui dit que celui qui a foi en Jésus est personnellement, spirituellement et éternellement uni au Dieu créateur et tout-puissant, est spécifique au christianisme. Selon le Nouveau Testament, tous ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ deviennent participants de la nature divine (2 Pierre 1.4 ; SER).
Verset 3
Je continue le texte.
Nous devons toujours remercier Dieu à votre sujet, frères, et il est juste que nous le fassions. En effet, votre foi fait de magnifiques progrès et, en chacun de vous, l’amour que vous vous portez les uns aux autres ne cesse d’augmenter (2 Thessaloniciens 1.3).
Le verbe traduit par « devons » signifie « avoir une dette ou une obligation ». En gros, Paul dit : « Il n’est que juste que nous remerciions Dieu pour vous ; c’est le moins que nous puissions faire. » Dieu mérite toute sa gratitude parce que c’est uniquement par sa grâce que ces croyants demeurent fermes et croissent ainsi dans la foi. Paul ne chante pas les louanges de ces croyants à cause de leur nombre, de leur popularité, de leur statut social, de leur belle musique sacrée ou à cause du design du bâtiment dans lequel ils se rassemblent, et de toute façon, ce n’est qu’au 3e siècle qu’on a commencé à construire les églises telles qu’on les connaît au centre des villages.
Les Thessaloniciens ne possèdent rien de tout ça. Au contraire, la plupart d’entre eux sont pauvres et issus de la classe la plus défavorisée, celle des esclaves. De plus, les premiers chrétiens sont méprisés par la population et considérés comme des balayures, des rejets de la société romaine. Les responsables de l’assemblée ne doivent certainement pas non plus faire la couverture du quotidien « Thessalonique libre », puisque leurs noms ne sont même pas mentionnés par l’apôtre Paul.
Au début de sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre a loué Dieu pour leur foi. Maintenant, il déborde d’actions de grâces parce que leur foi, dit littéralement le texte, « augmente au-delà de toute mesure ». Ce progrès remarquable est dû en grande partie aux persécutions qui balaient les hypocrites, mais qui affermissent la foi des véritables croyants. En effet, la détresse pousse ces derniers à se confier en Dieu et à s’attendre à lui toujours davantage. Dans son épître, Jacques écrit :
Mes frères, quand vous passez par toutes sortes d’épreuves, considérez-vous comme heureux. Car vous le savez : la mise à l’épreuve de votre foi produit l’endurance. Mais il faut que votre endurance aille jusqu’au bout de ce qu’elle peut faire pour que vous parveniez à l’état d’adultes et soyez pleins de force, des hommes auxquels il ne manque rien (Jacques 1.2-4).
Dans sa première épître, Paul loue les Thessaloniciens pour l’amour qu’ils manifestent, ce qui ne l’a pas empêché de prier en demandant « que le Seigneur vous remplisse, jusqu’à en déborder, d’amour les uns pour les autres et envers tous les hommes, à l’exemple de l’amour que nous vous portons » (1 Thessaloniciens 3.12). De toute évidence, Dieu a répondu à la prière de l’apôtre.
L’amour chrétien n’est pas une émotion furtive mais une action concrète envers son prochain qui est dans le besoin et qui peut conduire au sacrifice de soi, surtout vis-à-vis des autres croyants. Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres (Jean 13.34-35). Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13).
Comment Jésus nous a-t-il aimés ? Dans l’évangile selon Jean, il est écrit que : « il donna aux siens, qu’il aimait et qui étaient dans le monde, une marque suprême de son amour pour eux » (Jean 13.1). Il commença à laver les pieds de ses disciples, puis à les essuyer avec la serviette qui était nouée autour de sa taille (Jean 13.5). Le lendemain, Jésus donnait sa vie pour eux et pour nous sur la croix.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique… (Jean 3.16).
La marque de l’amour est le don de soi.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.