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01 avril 2026

2 Pierre 2.10-15

Chapitre 2

Verset 10 a

Quand j’allais au catéchisme, le prêtre nous disait qu’il existe deux sortes de péchés, les mortels et les véniels. S’il est vrai qu’il existe une différence de gravité entre les fautes, les Écritures enseignent que la plus petite désobéissance enfreint la loi de Dieu et mérite d’être punie. Cependant, les péchés ne produisent pas tous le même poids de culpabilité et certaines personnes seront jugées plus sévèrement que d’autres. Je continue maintenant de lire dans le chapitre deux de la seconde épître de Pierre.

Le Seigneur punira tout particulièrement ceux qui, par appétit pour la souillure, recherchent les plaisirs charnels et méprisent l’autorité du Seigneur (2Pierre 2.10 a ; Autre).

Pierre rappelle l’une des caractéristiques principales des imposteurs religieux : ils aiment ce qui est vulgaire, ce qui tient du vice et ils s’abandonnent allègrement et sans retenue à leurs instincts corrompus, et en plus, ils s’en vantent prétextant qu’ils sont libres.

Ces enseignants de malheur ont un « appétit pour la souillure », un mot qui a donné « miasme » en français, et qui décrit une émanation putride qui provient de substances en décomposition. Ce n’est pas très sain. De plus, ces imposteurs religieux « méprisent l’autorité du Seigneur », non pas ouvertement puisqu’ils s’identifient superficiellement à lui, mais par leurs actions et parce qu’ils refusent de se soumettre à lui.

Les trois illustrations historiques précédentes que Pierre a données prouvent que Dieu ne laisse pas impunis ceux qui s’opposent à lui ce qui inclut bien évidemment les faux docteurs (2Thessaloniciens 1.8-9).

Verset 10 b

Nous arrivons maintenant à une partie du texte grec qui est compliquée et inhabituelle, sans doute parce que Pierre accumule les expressions afin de souligner combien le comportement des imposteurs religieux est odieux. Je continue le texte.

Imbus d’eux-mêmes et arrogants, ces enseignants de mensonge n’hésitent pas à insulter les êtres glorieux (2Pierre 2.10 b).

Selon la tradition juive et l’ancienne version grecque, « les êtres glorieux » sont les anges en général. Les anciens Juifs considéraient les anges comme les gardiens de la Loi (Hébreux 2.2 ; Galates 3.19). D’après le passage parallèle de Jude (8-9), les êtres glorieux que mentionne Pierre sont en réalité des anges déchus. Et si Pierre leur donne quand même le qualificatif « glorieux », c’est par respect pour ce qu’ils étaient avant leur rébellion contre Dieu. En effet, même les démons portent l’empreinte de la majesté divine, ombre de la gloire qu’ils possédaient avant leur chute.

La deuxième caractéristique des imposteurs religieux est d’être des « blasphémateurs » (blasphémountes) ; c’est bien le terme que Pierre emploie. Les non-croyants aussi se comportent souvent comme des blasphémateurs ; le sourire en coin, ils tournent facilement en dérision ce qui est de l’ordre du sacré et ils prennent très librement le nom de Dieu en vain, ou pire ils le maudissent. Il est quand même curieux qu’on n’entende jamais quelqu’un jurer par le nom d’une ville, de son patron ou d’une personne pour qui il éprouve de la haine. Non, il faut qu’ils salissent leur Créateur, Jésus, un ange ou l’un de ceux qu’on appelle saints. Ils se permettent ces légèretés coupables parce que pour leur malheur, ils n’ont pas la moindre crainte révérencielle de Dieu.

Depuis le jour où Satan s’est rebellé contre l’Éternel (Ézéchiel 28.17), l’orgueil est le principal trait de caractère des ennemis de Dieu, que ce soient des anges, les gens ordinaires ou les imposteurs religieux. Mais ces derniers sont davantage coupables parce que dans leur arrogance, ils utilisent Dieu et la bienveillance des croyants pour servir leurs propres intérêts. Entêtés, ils sont déterminés à suivre la voie qu’ils se sont tracée et décidés à avoir gain de cause à tout prix. Comme ils n’agissent pas par ignorance, leur châtiment n’en sera que plus sévère. De ce nombre sont beaucoup de théologiens issus d’une branche ou d’une autre du christianisme, parce que au lieu d’accepter les Écritures ils ne croient qu’en eux-mêmes.

Cependant, il n’est pas nécessaire d’être un enseignant de mensonge pour braver Dieu. J’ai connu plusieurs personnes qui fréquentaient une église évangélique et qui étaient croyants, soi-disant, mais leur seul objectif semble avoir été d’avoir raison, un point c’est tout. Ils papillonnent d’une assemblée à une autre pour finir par aller nulle part parce qu’ils refusent de se soumettre à la Parole de Dieu et aux responsables d’église.

Verset 11

Je continue le texte.

(Ces enseignants de mensonge n’hésitent pas à insulter les êtres glorieux), alors que les anges eux-mêmes, qui leur sont pourtant bien supérieurs en force et en puissance, ne portent pas d’accusation offensante contre ces êtres devant le Seigneur (2Pierre 2.11).

Pierre établit un contraste entre l’arrogance des imposteurs religieux et l’humilité des anges demeurés fidèles au Seigneur. Ces derniers qui « sont pourtant bien supérieurs en force et en puissance » aux enseignants de mensonge n’osent pas porter d’accusation offensante, de jugements injurieux contre les êtres glorieux, c’est-à-dire les démons. En effet, malgré leur position élevée, les saints anges ne manquent pas de respect envers leurs homologues déchus. Dans l’épître de Jude, l’auteur nous donne un exemple. Il raconte :

L’archange Michel lui-même, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, se garda bien de proférer contre lui un jugement insultant. Il se contenta de dire : Que le Seigneur te punisse ! (Jude 9).

Si Michel s’est comporté de cette manière, combien à plus forte raison les croyants doivent se montrer humble et respectueux à l’égard de toutes les forces du monde invisible, que ce soient les anges de Dieu ou Satan et ses cohortes, et nul ne doit jamais se permettre de manifester la moindre arrogance à leur égard.

Quand l’archange Michel dispute le corps de Moïse au diable, il fait appel au Seigneur en tant que Dieu souverain du ciel et de la terre, ce qui semble avoir mis fin à son affrontement avec Satan. C’est ici le seul passage des Écritures qui mentionne cet étrange incident, car l’Ancien Testament ne donne guère de détail sur la mort de Moïse. Dans le livre du Deutéronome, on lit simplement :

Moïse, serviteur de l’Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, comme l’Éternel l’avait déclaré. Dieu lui-même l’enterra dans la vallée de Moab, en face de Beth-Peor, et jusqu’à ce jour personne n’a jamais su où était son tombeau (Deutéronome 34.5-6).

Comme l’Éternel ne voulait pas que les Israélites embaument le corps de Moïse afin de le conserver et probablement le vénérer plus tard, il confie à l’un de ses archanges la tâche de l’enterrer là où personne, y compris Satan, ne le trouvera. Seulement au moment où Michel veut faire son travail, le diable rapplique, ce qui provoque la dispute jusqu’à ce que Dieu intervienne.

Verset 12

Je continue le texte.

Mais ces hommes-là agissent comme des animaux dépourvus de raison qui ne suivent que leurs instincts et sont tout juste bons à être capturés et tués, car ils se répandent en injures contre ce qu’ils ne connaissent pas. Aussi seront-ils corrompus par leur propre corruption (2Pierre 2.12 ; Autre).

On voit par ces propos durs et violents que Pierre ne fait pas le moindre effort pour être politiquement correct. Du temps où j’usais mes fonds de culotte sur des bancs d’école, on enseignait comme une lapalissade que l’homme descend du singe. Je ne sais plus trop où on en est aujourd’hui, si l’homme descend toujours du singe ou d’une banane et peu importe, car selon les Écritures l’homme est capable de vivre non seulement à un niveau bien au-dessus de l’animal, mais aussi nettement en-dessous, car il sait être cruel sans raison sinon par plaisir et il peut se montrer d’un égotisme qui est inconnu dans le monde animal. Ce que j’ai raconté la fois d’avant concernant la tribu des Ik de l’Ouganda prouve bien ce que je dis.

La légèreté avec laquelle les imposteurs religieux blasphèment Dieu et les anges déchus montrent qu’ils sont semblables à des bêtes dans le sens qu’ils agissent sans réfléchir selon leur instinct et en se laissant aller à leurs pulsions primaires. Quand ils tournent en ridicule l’autorité divine, les vérités célestes ou les anges, ils sont d’une stupidité bestiale.

Il existe en ce monde beaucoup de gens très intelligents capables de prouesses intellectuelles ou technologiques qui me laissent pantois. Que ce soit une puce électronique ou la fusée Ariane, ceux qui les ont conçus ont droit à ma plus haute estime. Par contre, ce qui est surprenant est que dans leur grande majorité, ces virtuoses des sciences et techniques ne comprennent pas l’abc le plus élémentaire de l’Évangile. Pour eux c’est une plaisanterie qui n’a aucun sens, et selon leur compréhension du monde ils ont raison parce qu’il faut un discernement spirituel et de l’humilité pour recevoir la Parole de Dieu. Au niveau des réalités célestes, ces génies sont aussi stupides qu’un bœuf à l’engrais.

Selon Pierre, comme la contribution des imposteurs religieux n’est que nuisible, il vaudrait bien mieux qu’ils soient morts (comparez Jude 10). Cette affirmation me fait penser au commentaire de Jésus concernant Judas et que rapporte Matthieu. Il a dit :

Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né (Matthieu 26.24 ; LSG).

Le langage dur de Pierre montre la gravité avec laquelle il considère les hérésies. Dans le domaine spirituel, ceux qui de manière présomptueuse enseignent le mensonge seront maudits. L’expression « Aussi seront-ils corrompus par leur propre corruption » est un jeu de mots qui sert à souligner que les imposteurs religieux seront éternellement condamnés.

Que ces enseignants de mensonge soient des amateurs du libertinage le plus grossier ou qu’ils soient des légalistes purs et durs façon Pharisiens, ils sont également coupables. Dans la mesure où leur doctrine est contraire à la vérité des Écritures, ils seront condamnés. Comme je l’ai déjà dit, il est tout à fait possible de donner l’impression de s’être défait de la pollution morale de ce siècle tout en restant corrompu jusqu’à la moelle.

Quand Pierre s’exprime de manière cinglante, il ne fait jamais que suivre l’exemple de son Maître qui lui non plus ne cherche jamais à plaire en disant ce que les gens voudraient entendre. Au contraire, Jésus réserve les critiques les plus sévères aux religieux de son époque. Matthieu rapporte qu’un jour il a dit :

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous nettoyez soigneusement l’extérieur de vos coupes et de vos assiettes, mais vous les remplissez du produit de vos vols et de ce que vos désirs incontrôlés convoitent. Pharisien aveugle, commence donc par purifier l’intérieur de la coupe et de l’assiette, alors l’extérieur lui-même sera pur. Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous êtes comme ces tombeaux crépis de blanc, qui sont beaux au-dehors. Mais à l’intérieur, il n’y a qu’ossements de cadavres et pourriture. Vous de même, à l’extérieur, vous avez l’air de justes aux yeux des hommes, mais, à l’intérieur, il n’y a qu’hypocrisie et désobéissance à Dieu (Matthieu 23.25-28).

Voilà exactement les bonnes paroles à dire à ceux qui sous couvert d’une religiosité de façade trompent les âmes et les conduit à la damnation éternelle, mais aujourd’hui, qui ose encore avertir nos contemporains comme Jésus en disant :

Attention, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent ! – Gardez-vous des faux prophètes ! Lorsqu’ils vous abordent, ils se donnent l’apparence d’agneaux, mais, en réalité, ce sont des loups féroces (Matthieu 7.13-15).

Tout ce qui brille n’est pas or. Quelqu’un peut mener une existence d’ascète et une vie faite de moineries tout en étant rempli à ras bord de convoitises, cupidités, envies, jalousies, soif de pouvoir et tout le reste (comparez Galates 5.19-20).

Verset 13

Je continue le texte.

Le mal qu’ils ont fait leur sera payé en retour. Ces hommes trouvent leur plaisir à se livrer à la débauche en plein jour. Hommes tarés et souillés, ils déshonorent par leur présence les fêtes auxquelles ils participent avec vous en prenant un malin plaisir à vous tromper (2Pierre 2.13 ; Autre).

Au lieu de « fêtes », le passage parallèle de l’épître de Jude (12) mentionne « les agapes », c’est à dire les repas que les chrétiens du premier siècle prennent en commun et qui sont aussi l’occasion de commémorer la mort du Seigneur avec du pain et du vin qui sont distribués à chaque baptisé.

Comme je l’ai déjà dit, les imposteurs religieux appartiennent à deux écoles différentes ; il sont soient ascètes, soient hédonistes. Ici, Pierre mentionne ceux d’obédience libertine dont l’orientation est la recherche du plaisir. Ces faux jetons qui se font passer pour des maîtres spirituels possédant un niveau supérieur de connaissance, choisissent les moments de réjouissances fraternelles des croyants pour commettre des actes immoraux. Dépourvus de honte, ils n’essaient même pas de cacher leur dépravation sous le couvert des ténèbres. Je dois avouer qu’il m’est très difficile d’imaginer de tels comportements dans un cadre chrétien. C’est le comble du vice, car si la société romaine accepte la débauche, il faut quand même qu’elle soit discrète, car même les païens réprouvent ce qui est malséant et commis au grand jour.

Il faut aussi dire que Pierre ne mâche pas ses mots quand il décrit ces imposteurs religieux comme des « hommes tarés et souillés » ; ils sont comme une tache noire sur une chemise blanche ou une grosse rayure sur une carrosserie flambante neuve. Non seulement leur conduite est abjecte mais en faisant activement la promotion des plaisirs de la chair, ils trompent ceux qui suivent leur enseignement. Leurs disciples sont probablement des jeunes convertis d’origine païenne qui ont déjà connu une vie de débauche, car un tel arrière-plan fait d’eux des proies faciles. Les Juifs croyants par contre, sont plutôt attirés par un style de vie légaliste parce qu’il correspond à leur culture judaïque.

Verset 14

Je continue.

(Ces hommes tarés et souillés) ont le regard chargé d’adultère et d’un besoin insatiable de pécher, ils prennent au piège les personnes mal affermies, ils n’ont plus rien à apprendre en ce qui concerne l’amour de l’argent : ce sont des enfants de malédiction (2Pierre 2.14 ; Autre).

Sous la plume de l’apôtre Pierre qui condamne les hérétiques, les invectives se bousculent. Littéralement, il dit qu’ils « ont les yeux pleins d’adultère et sont incessants dans le péché » ; en d’autres mots, ils cherchent sans cesse une femme avec qui ils peuvent commettre un adultère. Il est évident que dans l’esprit de Pierre, ces êtres immondes ne sont pas des croyants, car dès qu’ils sont en présence d’une femme, ils la déshabillent des yeux (comparez Matthieu 5.28) et leur seule envie est de la séduire. Ce sont des enfants du diable car l’apôtre Jean écrit :

Celui qui est né de Dieu ne s’adonne pas au péché, car la vie qui vient de Dieu a été implantée en lui et demeure en lui. Il ne peut pas continuer à pécher, puisqu’il est né de Dieu. C’est ainsi que se manifeste la différence entre les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne fait pas ce qui est juste n’appartient pas à Dieu […] (1Jean 3.9-10).

Bien que ce soient de dangereux prédateurs, les faux enseignants arrivent à s’entourer de disciples car « ils prennent au piège les personnes mal affermies », c’est-à-dire qu’ils font leur proie des spirituellement faibles en les convainquant que leurs mensonges sont vrais et que leur style de vie dissolu est la volonté de Dieu.

Le verbe traduit par « prennent au piège » (deleazô) fait partie du vocabulaire de la pêche ; utilisé que deux fois et uniquement par Pierre dans cette épître (2Pierre 2.18), il signifie « leurrer, attraper avec un appât ».

Bien entendu ces êtres dégénérés aiment l’argent. Littéralement, Pierre dit qu’ils ont « le cœur exercé à la cupidité ». Le mot pour « exercé » (gegymnasmenên) signifie « discipliné » et décrit l’athlète qui s’entraîne en vue d’une compétition sportive. Il a donné « gymnase » en français.

En d’autres mots, ces mauvais bougres se sont entraînés à convoiter en aiguisant toujours davantage leurs instincts cupides. Leurs yeux sont donc insatiables à la fois pour les femmes et les richesses, et ils connaissent toutes les ficelles de l’arnaque pour soutirer du fric aux « personnes mal affermies » et mal informées. Comme le dit Pierre, ce sont de véritables « enfants de malédiction ».

En 2008, le système financier international a basculé et bien failli s’effondrer totalement à cause d’hommes de la même trempe que les imposteurs décrit par Pierre, à qui il faut toujours quelques dizaines ou centaines de millions en plus, et qui ne reculent devant rien pour les obtenir. Peu leur importe le sort de ceux qu’ils vont ruiner parce que de toute façon ils les méprisent. Inhumains et sans scrupules, ces truands de la haute finance fabriquent des montages d’une complexité déroutante afin de fausser les pistes à ceux qui sont chargés d’assurer la bonne marche des affaires ou qui essaient de déjouer leurs plans machiavéliques.

Verset 15

Je continue le texte.

Ils ont abandonné le droit chemin et se sont égarés en marchant sur les traces de Balaam, fils de Béor, qui a aimé l’argent mal acquis (2Pierre 2.15).

Balaam est le prototype du faux prophète ou du religieux qui œuvre pour son propre bénéfice. Les Écritures le présentent comme un personnage ambigu parce qu’il commence sa carrière en tant que véritable prophète de l’Éternel, mais avec la mentalité du mercenaire. En effet, à un certain moment, il retourne sa veste et décide d’utiliser le don que Dieu lui a donné pour servir ses propres intérêts, et devient ce qu’on pourrait appeler « un agent double ». Il mute en un prophète à gage parce qu’il veut absolument toucher la grosse somme d’argent que lui promet Balaq roi de Moab. Dans le livre des Nombres (22.4 ss.) on lit que ce monarque est catastrophé par la nouvelle de l’arrivée des Hébreux aux portes du pays de Canaan parce qu’il les considère à juste titre comme une menace pour son trône. Afin de les vaincre, il loue donc les services de Balaam pour que ce prophète les maudisse, car de toute évidence ce triste personnage possède ce pouvoir. Sachez en passant qu’au 21e siècle, il existe toujours des oiseaux de malheur de ce gabarit, et que seuls ceux qui ont trouvé refuge en Jésus-Christ sont à l’abri de la malédiction.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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