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12 févr. 2024

1 Corinthiens 15.30-58

Chapitre 15

Introduction

Il a été dit, mais je ne sais pas par qui, que seuls ceux qui ont une cause pour laquelle ils accepteraient de mourir ont une bonne raison de vivre. Et il existe effectivement un certain nombre d’idéologies pour lesquelles leurs adeptes respectifs sont prêts à donner leur vie. C’est un peu pareil pour ce qui concerne prendre les armes afin de défendre sa patrie. Moi je suis né Français et un peu rétro. Sans être trop présomptueux, je crois que je pourrais encore mourir pour la France, mon pays d’origine. Mais il faut aussi dire que pour moi la mort n’est pas un ennemi incommensurable parce que j’ai une foi personnelle et inébranlable en Celui qui a dit :

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt (Jean 11.25).

C’était bien sûr la conviction des apôtres et des premiers disciples et de Paul en particulier.

Versets 30-31

Je continue à lire dans le chapitre 15 de sa première épître aux Corinthiens.

(S’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas) nous-mêmes, pourquoi affronterions-nous à tous moments des dangers de mort ? Journellement, je vois la mort en face, frères, aussi vrai que je suis fier de vous, à cause de l’œuvre de Jésus-Christ notre Seigneur (1Corinthiens 15.30-31).

Paul mentionne son propre style de vie pour montrer avec énergie qu’il est absolument convaincu de la résurrection des morts. Certains Corinthiens portent contre l’apôtre diverses accusations, mais personne ne le prend pour un insensé. Or, sa vie ne tient littéralement qu’à un fil ce qu’il explique dans la seconde épître qu’il écrit aux Corinthiens. Je cite les passages :

Et voici comment nous nous recommandons nous-mêmes en toutes choses comme serviteurs de Dieu : c’est en vivant avec une persévérance sans faille dans les détresses, les privations, les angoisses, dans les coups, les prisons, les émeutes, dans les fatigues, les veilles, les jeûnes. J’ai travaillé davantage, j’ai été plus souvent en prison, j’ai essuyé infiniment plus de coups ; plus souvent, j’ai vu la mort de près. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les “ quarante coups moins un ”. Trois fois, j’ai été fouetté, une fois lapidé, j’ai vécu trois naufrages, j’ai passé un jour et une nuit dans la mer. Souvent en voyage, j’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans des régions infestées de brigands, en danger à cause des Juifs, mes compatriotes, en danger à cause des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger sur la mer, en danger à cause des faux frères. J’ai connu bien des travaux et des peines, de nombreuses nuits blanches, la faim et la soif, de nombreux jeûnes, le froid et le manque d’habits (2Corinthiens 6.4-5 ; 11.23-27).

Paul ne fréquente pas les clubs Méditerranée, c’est le moins qu’on puisse dire. Sans l’espérance d’une résurrection glorieuse, une telle vie serait le comble de la folie. l’apôtre a subi et enduré toutes ces souffrances parce qu’il a un but dans la vie, parce qu’il sait sans l’ombre d’un doute que ce qu’il accomplit pour Dieu a un impact éternel, parce que pour lui la souffrance et la mort sont des détails, parce que, et j’y reviens encore, il croit fermement en la résurrection.

Verset 32

Je continue le texte.

Si la lutte que j’ai soutenue à Éphèse, véritable combat contre des bêtes fauves, n’a été inspirée que par des motifs purement humains, à quoi cela m’a-t-il servi ? Si les morts ne ressuscitent pas, alors, comme le dit le proverbe : “ Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ” (1Corinthiens 15.32).

Un des Psaumes de l’Ancien Testament qui dépeint l’expérience du Christ sur la croix mentionne des animaux sauvages qui rôdent autour de lui. Je cite le passage :

De nombreux taureaux m’environnent : ces fortes bêtes du Basan sont tout autour de moi. Ils ouvrent largement leurs gueules contre moi, ils sont comme un lion qui rugit et déchire (Psaumes 22.13-14).

Ces bêtes fauves sont une métaphore et représentent probablement les puissances des ténèbres autant pour Jésus que l’apôtre Paul. De toute façon comme il est citoyen romain, il ne peut pas être condamné au supplice des jeux du cirque. Il faut en effet savoir que les criminels, et plus tard les martyrs chrétiens, étaient jetés dans l’arène pour être déchiquetés par des bêtes féroces afin d’amuser le peuple.

L’apôtre pose la question de rhétorique : « Pourquoi encourir de telles souffrances s’il n’y a pas de résurrection, s’il n’y a rien d’autre dans la vie qu’avoir du bon temps ? » Les épicuriens auraient alors raison de rechercher le plaisir et d’éviter toute douleur ; il faut en profiter un maximum parce qu’il n’y a rien de plus que cette vie et une fois mort c’est terminé pour de bon.

La citation « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » décrit la situation des habitants de Jérusalem qui, bien qu’assiégés par les Babyloniens, festoient au lieu de crier à l’Éternel pour qu’il les délivre. Le comportement désinvolte des Corinthiens à l’égard des réalités spirituelles correspond assez bien à l’attitude des Israélites sur le point d’être détruits par leurs ennemis.

Versets 33-34

Je continue le texte.

Attention, ne vous y trompez pas : Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Revenez une fois pour toutes à votre bon sens, et ne péchez pas ; car certains d’entre vous ne connaissent pas Dieu. Je le dis à votre honte (1Corinthiens 15.33-34).

Paul est un érudit ; il a des lettres. Il cite un vers de la comédie « Thaïs » du poète grec Ménandre, dramaturge du 4e siècle av. J-C. Aux dires de l’apôtre, il semble bien que le rejet de la résurrection est propagée par de faux docteurs, étrangers à l’église de Corinthe, et Paul veut donc que les croyants les évitent. On sait aussi que la secte juive des Sadducéens ne croyait pas à la vie après la mort et qu’ils s’étaient opposés au ministère du Christ. D’ailleurs, un jour, ils sont allés trouver le Seigneur avec l’intention de le ridiculiser. A cet effet, ils ont monté une histoire insensée. Bien sûr, Jésus les a vus venir de loin et les a remis à leur place illico presto mais en douceur. Je lis sa réponse :

Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous donc jamais lu ce que Dieu vous a déclaré : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants (Matthieu 22.31-32).

Certains Corinthiens sont aussi faux et incrédules que les Sadducéens. Le conseil que Paul donne à l’église concernant ces faux chrétiens qui nient la résurrection, est de les éviter comme la peste parce qu’ils représentent un réel danger. Épouser ces vues erronées sur l’Au-delà et les exigences de Dieu ne peut que conduire à la catastrophe. En conséquence, les croyants doivent rester fermement attachés à l’enseignement originel qu’ils ont reçu de l’apôtre.

Verset 35

Je continue.

Mais, demandera peut-être quelqu’un, comment les morts reviendront-ils à la vie ? Avec quel corps reparaîtront-ils ? (1Corinthiens 15.35).

Après avoir montré l’importance de la résurrection corporelle, Paul va maintenant répondre à deux questions hypothétiques ou réelles : « Comment la résurrection a-t-elle lieu et quelle est la nature d’un corps ressuscité ? » L’un des problèmes des Corinthiens, rationalistes avant l’heure, est qu’ils n’acceptent pas la résurrection par la foi; ils veulent comprendre comment elle s’opère. Ils sont influencés par les Grecs qui croient seulement à la survivance de l’âme, et par les faux docteurs qui nient la possibilité de la résurrection du corps physique parce qu’ils se le représentent comme étant de même nature matérielle que le corps terrestre.

Versets 36-37

Je continue.

Insensés que vous êtes ! Dans la nature, la graine que vous semez ne peut reprendre vie qu’après être passée par la mort. Lorsque vous faites vos semailles, vous ne mettez pas en terre le corps que la plante aura quand elle aura poussé, mais une simple graine, un grain de blé par exemple ou quelque autre semence (1Corinthiens 15.36-37).

La mort et la résurrection ont constamment lieu dans la nature avec les semailles et la nouvelle récolte. Nul ne doute qu’une graine doit disparaître et mourir dans la terre avant de donner naissance à une nouvelle plante. Pareillement, la destruction de tout ce qu’il y a de visible dans un être humain n’est pas une raison de douter qu’un nouveau corps glorifié puisse émaner de l’ancien corps physique.

Versets 38-41

Je continue.

Et Dieu lui donne le corps qu’il veut. À chaque semence correspond un corps particulier. Tous les êtres vivants n’ont pas non plus la même chair : les hommes ont leur propre chair, les animaux en ont une autre, les oiseaux une autre encore, une autre aussi les poissons. De même, nous distinguons les “ corps ” des astres de ceux des créatures terrestres ; chacun d’entre eux a son aspect propre. Le soleil a son propre éclat, de même que la lune, et le rayonnement des étoiles est encore différent. Et chaque étoile même brille d’un éclat particulier (1Corinthiens 15.38-41).

Ce qui sort de terre n’est pas ce qui a été planté, mais lui est lié. Ainsi en est-il entre le corps physique et le corps glorifié. La nouvelle plante est de la même nature que la semence qui l’a produite. Dans les Écritures, la mort n’est jamais vue comme une fin en soi, mais comme une séparation. Quand un être humain décède, son âme se dissocie de son corps qui redevient poussière. Paul passe de la botanique à la zoologie à l’astronomie pour montrer la très grande variété dans une très grande différenciation aussi bien chez les êtres vivants que pour les choses inanimées.

Versets 42-44

Je continue.

Il en va de même pour la résurrection des morts. Lorsque le corps est porté en terre comme la graine que l’on sème, il est corruptible, et il ressuscite incorruptible ; semé infirme et faible, il ressuscite plein de force. Ce que l’on enterre, c’est un corps doué de la seule vie naturelle ; ce qui revit, c’est un corps spirituel. Aussi vrai qu’il existe un corps doté de la seule vie naturelle, il existe aussi un corps régi par l’Esprit (1Corinthiens 15.42-44).

Le corps de résurrection aura des caractéristiques très différentes de notre corps actuel ; au lieu d’être corruptible et mortel, il sera immortel, spirituel et plein de force. Mais ce nouveau corps incorruptible ressuscitera dans la continuité de notre corps actuel de la même manière que l’épi est lié à la graine dont il provient. Tout comme Jésus, les croyants auront un corps semblable à celui qu’ils avaient sur terre, mais métamorphosé.

Versets 45-49

Je continue.

L’Écriture ne déclare-t-elle pas : Le premier homme, Adam, devint un être vivant, doué de la vie naturelle ? Le dernier Adam est devenu, lui, un être qui, animé par l’Esprit, communique la vie. Mais ce qui vient en premier lieu, ce n’est pas ce qui appartient au règne de l’Esprit, c’est ce qui appartient à l’ordre naturel ; ce qui appartient au règne de l’Esprit ne vient qu’ensuite. Le premier homme, formé de la poussière du sol, appartient à la terre. Le “ second homme ” appartient au ciel. Or, tous ceux qui ont été formés de poussière sont semblables à celui qui a été formé de poussière. De même aussi, ceux qui appartiennent au ciel sont semblables à celui qui appartient au ciel. Et comme nous avons porté l’image de l’homme formé de poussière, nous porterons aussi l’image de l’homme qui appartient au ciel (1Corinthiens 15.45-49).

Selon les Écritures, l’homme est composé de l’esprit, de l’âme et du corps. Le corps est l’organe matériel de l’esprit et de l’âme. L’esprit est la faculté qui permet à l’homme d’être en relation avec Dieu ; l’âme (grec : psychè) est cette vie que nous avons en commun avec les animaux, mais avec la différence que chez l’homme l’âme est unie à un esprit immortel qui la rend intelligente et en fait le siège de sentiments dont nous sommes conscients et responsables.

Paul met ici en parallèle Adam et le Christ, tous deux étant la souche de deux humanités différentes. Il existe une solidarité étroite entre le premier homme et sa postérité, et entre Jésus-Christ et les rachetés. La mort est apparue avec le premier homme et la résurrection avec le Christ. Par filiation, toute l’humanité est unie à Adam. Par la foi, tous les croyants sont reliés à Jésus-Christ. La vie naturelle et terrestre provient d’Adam tandis que la vie céleste et spirituelle nous vient du Christ.

Verset 50

Je continue.

Ce que je dis, frères, c’est que nos corps de chair et de sang ne peuvent accéder au royaume de Dieu : ce qui est corruptible ne peut avoir part à l’incorruptibilité (1Corinthiens 15.50).

Il n’est pas possible de bonifier ce corps déchu, pécheur et corruptible qui nous enveloppe de façon à le rendre capable d’entrer dans le royaume de Dieu ; il doit périr et disparaître, et être remplacé par un corps d’un type entièrement nouveau apte à satisfaire les conditions de la vie céleste. Voilà pourquoi vous et moi devons être transfigurés à l’image du Christ ressuscité pour entrer dans la gloire éternelle. Moi je suis partant, et vous?

Versets 51-52

Je continue.

Voici, je vais vous révéler un mystère : nous ne passerons pas tous par la mort, mais nous serons tous transformés, en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette dernière. Car, lorsque cette trompette retentira, les morts ressusciteront pour être désormais incorruptibles, tandis que nous, nous serons changés (1Corinthiens 15.51-52).

Dans les Textes Sacrés, un mystère est une vérité qui ne peut être connue que si Dieu la révèle. Paul explique ici ce qui va arriver aux croyants qui seront toujours vivants quand la trompette divine sonnera. D’abord, les chrétiens qui sont déjà morts ressusciteront revêtus de leur nouveau corps. Ensuite, tous les croyants qui composent la véritable Église de Jésus-Christ seront transfigurés. En troisième lieu, tous seront enlevés soudainement dans les airs, et tout cela aura lieu en un temps record.

Le mot « instant » traduit le grec « atomo » qui a donné « atome ». L’évangile selon Jean raconte l’histoire de Lazare qui est mort et qu’on a mis au tombeau. Trois jours plus tard, alors que son corps est déjà en putréfaction, Jésus arrive. Devant une foule expectative, il ordonne qu’on ôte la pierre tombale, puis il dit : « Lazare sors ! » Et le mort est sorti. Pareillement, le jour où la dernière trompette sonnera, Jésus me dira : « Jacques, sors! Et je sortirai.

Versets 53-54

Je continue le texte.

En effet, ce corps corruptible doit se revêtir d’incorruptibilité et ce corps mortel doit se revêtir d’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors se trouvera réalisée cette parole de l’Écriture : La victoire totale sur la mort a été remportée (1Corinthiens 15.53-54).

La mort est la conséquence biologique et morale du péché. Ici, Paul cite très librement une prophétie d’Ésaïe qui prédit la fin du règne de la mort. Je la lis :

Il fera disparaître la mort à tout jamais. Et de tous les visages le Seigneur, l’Éternel, effacera les larmes, et sur toute la terre, il fera disparaître l’opprobre pesant sur son peuple (Ésaïe 25.8).

Tous les croyants échangeront leur corps corruptible contre un corps immortel et parfait. C’est ici le seul endroit où l’immortalité est appliquée à l’homme (comparer 1 Timothée 6.16).

Cette métamorphose totale est indispensable parce que ce corps pourri que nous traînons actuellement est souillé par le péché et il est incapable de percevoir la gloire de Dieu. Voilà pourquoi il nous faut subir cette transformation radicale avant de pouvoir entrer dans le royaume des cieux.

Verset 55

Je continue le texte.

Ô mort, qu’est devenue ta victoire ? Ô mort, où est ton dard ? (1Corinthiens 15.55).

Ici encore, Paul adapte un texte prophétique de l’Ancien Testament qui dit : Devrais–je donc les affranchir du pouvoir du sépulcre ? Et, de la mort, devrais–je les sauver ? O mort, où est ta force ? Sépulcre, où est ton pouvoir destructeur ? (Osée 13.14).

Au fil des siècles, beaucoup d’hommes sont devenus célèbres par leur courage, dans les affaires, le show-business ou la politique ; ils ont atteint des sommets, mais tôt ou tard la mort les a rattrapés et ils ont fini comme le commun des mortels, dans la poussière de la terre. La dame à la faux est une ennemie impitoyable, mais elle a été vaincue le jour de Pâques quand le Christ est ressuscité.

Le jour où les croyants revêtiront l’immortalité, alors ce sera la victoire totale et définitive sur la mort et son cortège de douleurs qui depuis toujours affligent l’humanité. Mais en attendant, il nous faut tous passer par ce mauvais moment. Heureusement, Jésus m’a précédé ; il a traversé ces grandes eaux pour moi. Il s’adresse à ceux qui lui font confiance, tel un berger à ses brebis. Ainsi comme un petit enfant j’ai peur, mais je mets ma main dans Sa main percée et c’est lui qui me conduira de l’autre côté.

Versets 56-57

Je continue le texte.

Le dard de la mort, c’est le péché, et le péché tire sa force de la Loi. Mais loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ (1Corinthiens 15.56-57).

Satan a remporté des victoires sur l’homme, c’est indéniable. Il a réussi à convaincre Adam et Ève de désobéir au Créateur, et c’est ainsi que le péché est entré dans le monde avec, pour conséquence, la mort. Sans péché, il n’y a pas de mort. La puissance du péché est dans la Loi de Dieu qui me condamne. Mais conscient de ma culpabilité, j’ai cherché refuge en Jésus-Christ. C’est lui qui par sa mort expiatoire et sa résurrection assure le salut à tous ceux qui lui font confiance.

Verset 58

Je finis ce chapitre 15.

C’est pourquoi, mes chers frères, soyez fermes, ne vous laissez pas ébranler, travaillez sans relâche pour le Seigneur, sachant que la peine que vous vous donnez au service du Seigneur n’est jamais inutile (1Corinthiens 15.58).

Cette conclusion nous renvoie au tout début de l’Épître, à la fin de la salutation lorsque Paul a dit :

Dieu vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur (1Corinthiens 1.8-9).

La pressante exhortation de Paul montre qu’il existe un rapport étroit entre la doctrine de la résurrection et la vie chrétienne tout entière. L’apôtre exhorte les Corinthiens à demeurer fermes dans leurs premières convictions concernant la résurrection et de rester attachés à son enseignement.

La certitude de sa propre résurrection pour la vie éternelle donne un élan sans pareil pour servir fidèlement le Seigneur.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 12 2024

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