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18 déc. 2023

1 Chroniques 28.8 – 29.30

Chapitre 28

Introduction

Supposons que vous êtes tranquillement chez vous et que vous ayez une vision. A l’église de votre village ou de votre quartier, vous voyez les cloches qui commencent doucement leur lent mouvement. Dans peu de temps le glas va sonner… pour vous. Il ne vous reste que quelques heures avant de mourir et vous devez vous préparer à quitter ce monde. Quelles seront vos dernières paroles, à qui les adresserez-vous, quelles recommandations ferez-vous à vos proches ? Bon, je sais très bien que ce n’est pas le genre de situation dont on aime parler.

Au soir de sa vie, le grand roi David fait un dernier discours à ceux qui l’ont accompagné depuis des années et qui sont maintenant ses généraux, ses conseillers et ses hauts fonctionnaires. Sont aussi présents son fils Salomon ainsi que les représentants de tout le peuple d’Israël. Alors qu’il va mourir sous peu, David n’est pas concerné par la détérioration de son corps usé mais bien plutôt par l’état de santé spirituelle du royaume. Il a deux préoccupations à l’esprit :  il veut d’une part, que tout soit prêt pour la construction du Temple de l’Éternel, et d’autre part, que le peuple demeure fidèle à la Loi de Moïse.

Versets 8-10

Je continue à lire dans le chapitre 28 du premier livre des Chroniques en compressant.

Maintenant, en présence de tout Israël, de l’assemblée de l’Éternel, et de notre Dieu qui vous entend, je vous conjure d’obéir à tous les commandements de l’Éternel votre Dieu, et de chercher à les connaître. Alors vous posséderez ce beau pays et vous le transmettrez en héritage à vos descendants à perpétuité. Quant à toi, Salomon mon fils, apprends à bien connaître le Dieu de ton père et adore-le d’un cœur sans partage et d’un esprit bien disposé, car l’Éternel regarde jusqu’au fond des cœurs et il discerne toutes les intentions. Si tu t’attaches à lui, il interviendra en ta faveur, mais si tu te détournes de lui, il te rejettera pour toujours. Considère maintenant que l’Éternel t’a choisi pour lui construire un édifice qui serve de sanctuaire. Prends courage, et au travail ! (1Chroniques 28.8-10).

En assimilant Israël à l’assemblée de l’Éternel, le chroniqueur souligne, d’une part que le royaume est une théocratie, et d’autre part, que jusqu’à la fin de sa vie, David est demeuré fidèle à l’Éternel, et qu’il était véritablement un homme selon le cœur de Dieu. Bien entendu, l’auteur laisse de côté les bavures du roi.

Verset 11

Je continue.

David remit alors à son fils Salomon le plan du portique et des bâtiments annexes, des entrepôts du trésor, des étages, des salles intérieures et de la pièce réservée au propitiatoire (1Chroniques 28.11).

L’auteur établit un parallèle entre Moïse et David et leurs œuvres respectives. Au sujet du Tabernacle, quand l’Éternel a dit à Moïse : « Aie soin d’exécuter tout ce travail exactement selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne (Exode 25.40) », Dieu a montré la maquette à son serviteur dans une vision. Ensuite, Moïse a communiqué cette révélation à ceux qui l’ont effectivement construite. Pareillement, David donne à son fils le plan du Temple qu’il a lui-même reçu de Dieu, ce qu’il affirme plus loin quand il dit à Salomon :

Tout cela se trouve dans un écrit de la main de l’Éternel qui m’a fait comprendre tous les ouvrages décrits sur le plan (1Chroniques 28.19).

Ce n’est pas David mais l’Éternel qui a décidé l’aspect et les détails du Temple, et comment il serait distinct du Tabernacle. C’est Dieu qui, dans un rêve ou une vision, a révélé à David les plans du temple. Il est aussi intéressant de remarquer que l’auteur de l’épître aux Hébreux se réfère toujours au tabernacle parce que dans l’au-delà, il existe un prototype céleste de cette construction.

Au fil des siècles, de nombreux modèles du Temple original ont été créés, mais les auteurs se sont permis des libertés qui disqualifient leurs œuvres. Cela dit, il est quand même possible de se faire une idée relativement juste de la beauté du Temple que Salomon a bâti.

À l’heure actuelle, dans la nouvelle ville de Jérusalem se trouve l’hôtel de la Terre Sainte. C’est un établissement de luxe pour touristes argentés. Dans les vastes jardins a été construite une réplique de la ville de Jérusalem qui correspond au temps du Nouveau Testament et du roi Hérode, donc à l’époque où Jésus-Christ arpentait ses rues. Cette réplique a été érigée à l’échelle 1:50, ce qui fait qu’elle est suffisamment grande pour qu’on puisse se promener entre les bâtiments. La ville et le Temple ont été réalisés avec le plus grand soin et après des années de recherches par des spécialistes très pointilleux.

Les détails de construction que nous donnent les Textes Sacrés semblent fort complexes, pourtant le sanctuaire de Dieu, son temple, est de conception relativement simple. Il n’est impressionnant ni par ses dimensions ni par son architecture, par contre, les matériaux employés pour sa construction sont d’une grande richesse. C’est vrai autant pour le temple de Salomon que celui que le roi Hérode construisit afin d’obtenir la faveur des Juifs. Cela dit, le Temple de Salomon était plus richement décoré que celui d’Hérode, car voulant avant tout glorifier l’Éternel, David et Salomon ont consacré à sa construction tout ce qu’ils possédaient de mieux sans regarder à la dépense. Pourtant, autant David que Salomon savait très bien que le seul vrai Dieu n’habite pas une construction faite de mains d’hommes. Salomon a dit :

Mais qui donc serait capable de bâtir un Temple à la mesure de Dieu, alors que le ciel dans toute son immensité ne peut le contenir ? Et moi-même, qui suis-je pour ériger un Temple pour l’Éternel ? Je peux tout au plus construire un lieu où l’on brûlera des sacrifices devant lui (2Chroniques 2.5).

Versets 12-18

Je continue le texte.

David lui donna aussi les plans de tout ce qu’il avait prévu de construire : des parvis du Temple de l’Éternel et de toutes les salles autour. Il lui indiqua le poids de l’or à employer pour tous les objets qui devaient être en or ; il fit de même pour l’argent de tous les ustensiles. Il précisa le poids des chandeliers d’or et de leurs lampes d’or, pour chacun d’entre eux ; il fit de même pour les chandeliers d’argent. Il lui indiqua le poids de l’or pour chacune des tables des pains exposés devant l’Eternel et le poids de l’argent pour les tables d’argent. Il lui donna aussi le modèle de l’autel des parfums en or épuré, ainsi que le plan du chariot des chérubins d’or qui étendent leurs ailes pour recouvrir le coffre de l’alliance de l’Éternel (1Chroniques 28.12, 14-16, 18).

Cette énumération est un peu barbante mais c’est le seul endroit où il est question de plusieurs tables des pains alors qu’il n’y en avait qu’une. Peut-être l’auteur lui adjoint-il les dix tables recouvertes d’or que Salomon fera construire et dont il est question un peu plus loin (2 Chroniques 4.8). Il énumère aussi des tables et des chandeliers d’argent mais on ne sait pas où se trouvait ce mobilier ni à quoi il servait.

Dans les Écritures, le couvercle du Coffre sacré, dont le vrai nom est « le propitiatoire », est le trône de Dieu sur terre. Dans la représentation symbolique juive, l’Éternel se déplace sur son trône attaché à un chariot tiré par un équipage de chérubins (Psaumes 18; Ezéchiel 1). David remet donc les plans précis du futur Temple à son fils, et lui indique dans les moindres détails comment tout devra être fabriqué. Aucun ustensile est de la quincaillerie mais tout est façonné en or ou en argent massif pour refléter la gloire de Dieu. David a tout préparé pour construire le Temple; c’est du tout cuit pour Salomon qui n’a plus qu’à faire exécuter l’ouvrage.

Verset 19

Je continue.

Tout cela, dit David, se trouve dans un écrit de la main de l’Éternel qui m’a fait comprendre tous les ouvrages décrits sur le plan (1Chroniques 28.19).

Non seulement Dieu a donné à David les plans de son futur sanctuaire, mais il a aussi choisi son emplacement ainsi que Salomon, le maître d’œuvre.

Versets 20-21

Je finis le chapitre 28.

Puis David dit à Salomon : — Mon fils, prends courage, tiens bon et mets-toi au travail ! Ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi ; il ne te délaissera pas et il ne t’abandonnera pas (Deutéronome 31.6-8) jusqu’à ce que tu aies achevé tout le travail à effectuer pour le Temple de l’Éternel. Tu auras le concours d’hommes habiles pour toute espèce de travaux qui se mettront volontairement à ta disposition. Les chefs et tout le peuple seront à tes ordres (1Chroniques 28.20-21).

David a communiqué à son fils et à toute la nation son enthousiasme pour le Temple de Dieu. Les Lévites, les prêtres, les responsables du peuple et les artisans sont tous remontés à bloc, prêts à se mettre au travail.

Chapitre 29

Introduction

Nous arrivons au dernier chapitre du 1er livre des Chroniques qui rapporte le dernier message de David à Israël. Juste avant sa mort, Jacob appela ses 12 fils pour leur faire part de ses dernières volontés et pour prophétiser leur avenir. Moïse fit de même aux 12 tribus, juste avant qu’elles ne traversent le Jourdain pour conquérir le pays de Canaan. Maintenant, c’est au tour de David de pousser le chant du cygne.

Versets 1-4

Je commence à lire en compressant.

Puis le roi David dit à toute l’assemblée : — Mon fils Salomon est jeune et inexpérimenté, alors que l’ouvrage est immense, car il s’agit de construire un palais pour l’Éternel Dieu. Quant à moi, j’ai consacré tous mes efforts à préparer pour le Temple de mon Dieu de l’or, de l’argent, du bronze, du fer et du bois, toutes sortes de pierres précieuses et des blocs de marbre blanc en abondance. De plus, par amour pour le Temple de Dieu, je donne pour sa construction des biens précieux en or et en argent que je possède en propre, cent tonnes d’or pur d’Ophir et deux cent cinquante tonnes d’argent affiné pour recouvrir les parois des bâtiments (1Chroniques 29.1-4).

Le chroniqueur souligne que la vie de David est toute orientée vers la construction du Temple et que là où est son cœur, là aussi est son trésor.

Versets 5-9

Je continue.

À présent, qui d’entre vous est prêt à donner volontairement et de façon généreuse pour l’Éternel ? Alors les chefs des groupes familiaux… et les responsables des affaires du roi offrirent des dons volontaires. Ils remirent spontanément pour le Temple de Dieu cent soixante-dix tonnes d’or, dix mille dariques, plus de trois cents tonnes d’argent, quelque six cents tonnes de bronze et plus de trois mille tonnes de fer. Le peuple se réjouit de ses dons volontaires, car c’était d’un cœur sans partage qu’ils les avaient faits à l’Éternel. Le roi David en éprouva lui aussi une très grande joie (1Chroniques 29.5-9).

La darique est une pièce de monnaie perse en or frappée par Darius 1er et mise en circulation à partir de 515 av. J-C. Après avoir donné l’exemple, David en appelle à la générosité du peuple. Implicitement, le chroniqueur établit à nouveau un parallèle avec Moïse qui avait lui aussi demandé la contribution des Hébreux pour la construction du Tabernacle. Dans les deux cas, le peuple s’est réjoui de sa libéralité. L’apôtre Paul écrit :

Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie (2Corinthiens 9.7).

Verset 10

Je continue le texte.

David loua l’Éternel devant toute l’assemblée en disant : Loué sois-tu à tout jamais, ô Éternel, Dieu de notre ancêtre Israël ! (1Chroniques 29.10).

Dans l’Ancien Testament, la nation d’Israël est parfois appelée « fils de Dieu ». Cependant, les hommes pieux qui obéissaient à la Loi portaient le titre de « serviteurs de l’Éternel », car Dieu n’était pas considéré comme le père du fidèle. Ce n’est que dans le cadre de l’Église que Dieu est le Père céleste du croyant et c’est Jésus qui a institué cette relation filiale en donnant le statut de fils et fille de Dieu à tous ceux qui mettent leur confiance en lui.

Verset 11

Je continue le texte.

À toi, Éternel, appartiennent la grandeur, la puissance et la magnificence, et la gloire et la majesté. Car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre est à toi, Éternel. C’est à toi qu’appartient le règne, tu es le souverain au-dessus de tout être (1Chroniques 29.11).

Dans la prière modèle que Jésus a donnée à ses disciples, nous avons ces simples paroles : « Que ton règne vienne ! » Cette petite phrase résume les soupirs et l’espérance des croyants de tous les siècles car leur désir est de voir s’établir ici sur terre le royaume de Dieu fait de paix et de justice. Cette aspiration est aussi le cri du cœur de David.

Versets 12-18

Je continue sa prière.

Et c’est de toi que viennent la richesse et la gloire. Tu domines sur tout et dans ta main résident la force et la puissance, tu détiens le pouvoir d’élever qui tu veux et de le rendre fort. C’est pourquoi, notre Dieu, nous te louons, nous célébrons ta gloire. Car, qui donc suis-je, et qui donc est mon peuple pour avoir les moyens de t’offrir de tels dons ? Tout cela vient de toi, et c’est de ta main même que nous avons reçu ce que nous te donnons. Nous sommes devant toi comme des étrangers, des hôtes, tout comme nos ancêtres. Notre vie sur la terre est aussi éphémère qu’une ombre passagère, qui passe sans espoir. Éternel, notre Dieu, c’est de ta main que vient toute cette fortune que nous venons de réunir pour te bâtir un Temple qui portera ton nom, toi qui es saint. Ô Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, nos pères, conserve pour toujours dans le cœur de ton peuple ces dispositions, ces pensées, et maintiens fermement leur cœur tourné vers toi ! (1Chroniques 29.12-16, 18).

Cette prière qui est remplie d’adoration, de louanges et de reconnaissance, est peut-être la plus majestueuse de l’Ancien Testament. Elle exprime l’humiliation et la consécration d’un croyant sincère devant l’Éternel. David reconnaît que l’homme est sans le moindre mérite devant Dieu, et qu’il dépend entièrement de lui pour absolument tout. Dans son livre, Job écrit à peu près la même pensée. Je le cite :

Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu. L’Éternel a donné, l’Éternel a repris : que l’Éternel soit loué ! (Job 1.21).

Non seulement ce que je possède vient de Dieu et donc ne m’appartient pas en propre, mais je ne peux pas même pas prolonger ma vie sur terre une seconde au-delà du terme qu’il m’a fixé.

Verset 19

Je continue la prière du roi.

À mon fils Salomon donne un cœur sans partage afin qu’il obéisse à tes commandements, tes ordonnances et tes lois, et les applique tous, et qu’il bâtisse le palais en vue duquel j’ai fait tous ces préparatifs (1Chroniques 29.19).

Les deux obligations de Salomon sont d’obéir à la Loi de Moïse et de construire le Temple. Il doit remplir ces deux conditions pour obtenir la bénédiction de Dieu.

Versets 20-22

Je continue.

Là-dessus, David dit à toute l’assemblée : — Louez l’Éternel, votre Dieu ! Alors toute l’assemblée loua l’Éternel, le Dieu de ses ancêtres. Ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Éternel et devant le roi. Le lendemain, ils offrirent des sacrifices et des holocaustes à l’Éternel : mille taureaux, mille béliers et mille agneaux, accompagnés des offrandes de vin requises ; et ils offrirent un grand nombre de sacrifices pour tout Israël. . Ils mangèrent et burent ce jour-là devant l’Éternel dans de grandes réjouissances. Pour la seconde fois, ils proclamèrent roi Salomon, fils de David, et lui conférèrent l’onction au nom de l’Éternel pour être leur chef. Ils établirent aussi par l’onction Tsadoq comme (grand-)prêtre (1Chroniques 29.20-22).

Selon un texte parallèle, une cérémonie hâtive de passation de pouvoir a déjà eu lieu suite à une tentative de coup d’État orchestrée par Adonija, un autre fils de David. Les descendants du grand roi n’étaient pas tous comme leur père ; il y avait plusieurs loups parmi eux; je peux encore citer Amnon et Absalom. Comme de coutume, le chroniqueur ne mentionne pas cet incident fâcheux parce que ça fait désordre, et de toute façon, il était connu de ses lecteurs, et autant que possible l’auteur évite de remuer le couteau dans la plaie.

Versets 23-25

Je continue.

Salomon prit place sur le trône de l’Éternel, pour régner à la place de son père David. Il l’occupa avec succès et tout Israël lui obéit. Tous les chefs, et les soldats, et même tous les fils du roi David se soumirent à lui. L’Éternel éleva au plus haut point le prestige de Salomon aux yeux de tout Israël, et il rendit son règne plus éclatant que celui de tous ses prédécesseurs, comme roi sur Israël (1Chroniques 29.23-25).

Selon le chroniqueur, la passation de pouvoir a bien réussi. Salomon est maintenant fermement en place, le pied dans l’étrier. Cette fois encore, il omet les luttes internes qui ont marqué cette transition et qui nous sont données dans un texte parallèle. L’auteur présente ce début de règne sous les meilleurs auspices possibles. Si on se place selon la perspective divine, il a parfaitement raison, car malgré les agitations et les soubresauts des hommes, en dernier ressort c’est le plan de Dieu qui s’est accompli.

On peut dire que de toute éternité, Salomon avait été élu pour être fermement aux contrôles de la nation d’Israël. D’ailleurs, l’auteur enfonce ce clou quand il dit : « L’Éternel éleva au plus haut point le prestige de Salomon aux yeux de tout Israël ». Dans l’histoire humaine, c’est bien ce qui s’est passé, mais avec en plus, des complots et des coups fourrés que le chroniqueur passe sous silence. Finalement tout rentre dans l’ordre; Salomon fait l’unanimité et tout Israël se soumet à son autorité ; preuve en est la cérémonie majestueuse et l’immense fête qui établissent fermement le nouveau roi sur le trône de la dynastie de David.

Versets 26-30

Je finis le chapitre 29 et le premier livre des Chroniques.

David, fils d’Isaï, avait régné sur tout Israël. Et il mourut au terme d’une heureuse vieillesse, rassasié de jours, de richesses et de gloire. Son fils Salomon lui succéda sur le trône. Les faits et gestes du roi David, des premiers aux derniers, sont cités dans les Annales (1Chroniques 29.26-30).

Vers la fin de son règne, David est affaibli par la vieillesse et il a du mal à contrôler les affaires du royaume ; preuve en est la tentative de coup d’État de la part de son fils Adonija. Suite à cet incident et aux interventions du prophète Nathan et de Bathshéba, mère de Salomon, il reprend un peu du poil de la bête et peut installer lui-même son successeur. Comme avant lui Abraham, David est l’objet des bénédictions divines réservées aux fidèles de l’Éternel. Moi, je trouve ça très encourageant. Dans la vie, je peux passer par des moments difficiles, mais si je reste fidèle à Dieu, je peux compter sur son soutien et sa bénédiction.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 29 2023

Émission du jour | Romains 15.23 – 16.2

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