Les études

15 juin 2021

#38 – Joseph accueille ses frères (Genèse 42.6-43.14)

Joseph est esclave dans un trou à rat, mais parce que l’Éternel est avec lui il est promu grand vizir.

« Joseph gouvernait tout le pays. C’était lui qui supervisait la vente du blé … Les frères de Joseph vinrent et se prosternèrent devant lui. Joseph les reconnut, mais il se comporta comme un inconnu et leur parla durement ; eux ne le reconnurent pas. Alors il se souvint des rêves qu’il avait eus à leur sujet. » (Genèse 42.6-8).

Les 10 frères sont prosternés devant celui qu’ils ont vendu comme esclave 20 ans plus tôt. Le rêve prémonitoire de Joseph vient de se réaliser. Il reconnaît ses frères parce que c’étaient des adultes à cette époque tandis que lui n’avait que 17 ans. Maintenant, il est dans la force de l’âge, il parle égyptien et il porte l’habit de grand vizir. Il est donc méconnaissable. Et bien sûr il utilise un interprète. Parler durement lui permet de cacher son émotion et de les sonder.

« Vous êtes des espions ! Non, mon seigneur, tes serviteurs sont seulement venus pour acheter des vivres. Nous sommes fils d’un même père. Nous étions douze frères. Le plus jeune est resté avec notre père, et il y en a un qui n’est plus. Mais Joseph leur dit : vous ne sortirez pas de ce pays avant que votre jeune frère y soit venu ! Envoyez l’un de vous le chercher. Puis il les fit mettre tous ensemble pour trois jours en prison. » (Genèse 42.9-17).

Le temps se gâte sérieusement pour les dix frères ; alors qu’ils sont venus acheter des vivres, les voilà à la Bastille. Joseph veut que Benjamin, fils de Rachel comme lui, vienne lui aussi. Il les accuse trois fois d’être des espions pour les décontenancer.

« Le troisième jour, Joseph leur dit : que l’un de vous reste ici en prison ; quant aux autres, vous partirez, vous emporterez du blé pour vos familles. Mais ramenez-moi votre jeune frère. Ils se dirent l’un à l’autre : certainement, nous sommes punis à cause de ce que nous avons fait à notre frère ; car nous avons vu sa détresse quand il nous suppliait, et nous ne l’avons pas écouté. Ruben leur rappela : ne vous avais-je pas dit ne vous rendez pas coupables envers cet enfant ! Mais vous n’avez pas écouté. Voilà pourquoi nous devons maintenant payer pour sa mort. Ils ne savaient pas que Joseph les comprenait. » (Genèse 42.18-23).

Ce petit séjour au cachot réveille leurs consciences qui les travaillent. Ils parlent en hébreu et Joseph écoute. Ils regrettent l’acte infâme qu’ils ont commis ce que Joseph espérait entendre.

« Joseph s’éloigna et pleura. Puis il revint et fit incarcérer Siméon. Puis il ordonna qu’on remplisse leurs sacs de blé, que l’on remette l’argent de chacun dans son sac. Ils chargèrent leur blé sur leurs ânes et s’en allèrent. Arrivés à l’endroit où ils passèrent la nuit, l’un d’eux ouvrit son sac et trouva son argent. Saisis de panique, ils se dirent : qu’est-ce que Dieu nous a fait ? « (Genèse 42.24-28).

Joseph se montre généreux en leur restituant l’argent du blé. Mais au lieu d’être rempli de joie, pour les frères cet argent sent la poudre. Ils savent que le grand vizir les soupçonne d’espionnage, maintenant ils risquent en plus d’être accusés de vol. Après une mauvaise nuit et la mine bien basse ils poursuivent leur route vers le pays de Canaan.

« Lorsqu’ils furent de retour chez leur père Jacob, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. L’homme qui est le maître du pays nous a parlé durement, il nous a dit laissez auprès de moi l’un de vos frères, prenez ce qu’il faut, allez, et amenez-moi votre petit frère. Jacob leur dit : Joseph n’est plus ; Siméon a disparu et vous voulez encore me prendre Benjamin ! Ruben dit : confie-le-moi et je te le ramènerai. Non, mon fils ne partira pas avec vous. S’il lui arrivait malheur, vous me feriez mourir de douleur. » (Genèse 42.29-38).

Pour Jacob, laisser partir Benjamin serait un déchirement et sa perte lui arracherait le cœur. Le temps passe et dans le clan de Jacob règne une atmosphère d’enterrement car les victuailles diminuent et il va falloir retourner en Égypte, mais sans Benjamin, c’est impossible.

Je commence le chapitre 43.

« La famine sévissait de plus en plus durement. Quand la famille de Jacob eut mangé tout le blé, il dit à ses fils : retournez acheter un peu de vivres. Juda lui répondit : cet homme nous a solennellement avertis que nous ne pourrons plus nous présenter devant lui sans notre frère. Israël reprit : aviez-vous besoin de raconter à cet homme que vous avez encore un frère ? Mais cet homme nous a questionnés. Il nous a demandé : votre père vit-il encore ? Avez-vous un autre frère ? » (Genèse 43.1-7).

Alors qu’il aurait simplement dû vendre des céréales, Joseph veut des nouvelles de la famille ce qui force les dix frères à sortir un vieux squelette du placard. Et cela fait déjà un an que Siméon est emprisonné en Égypte.

« Alors Juda dit à Israël : père, laisse partir le jeune homme avec moi. Sinon nous mourrons tous. Je le prends sous ma responsabilité. » (Genèse 43.3-9).

Jacob est devant un terrible dilemme : risquer de perdre Benjamin ou mourir de faim. À partir d’ici, Juda joue un rôle plus actif et devient le porte-parole des frères.

« Israël dit finalement : puisque c’est ainsi, mettez dans vos bagages les meilleurs produits du pays et offrez-les à cet homme : Prenez avec vous le double de la somme voulue et restituez l’argent qui a été remis dans vos sacs. Emmenez votre frère et partez. Que le Dieu tout-puissant le rende favorable à votre égard Quant à moi, si je dois rester privé d’enfants, eh bien que j’en sois privé ! Ils se chargèrent du présent, prirent une double somme d’argent et emmenèrent Benjamin. » (Genèse 43.11-14).

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