Les études

14 juin 2021

#08 – Introduction 8ème partie

Charles Darwin est à l’origine du succès de la théorie de l’évolution, une approche naturaliste qui supplante le Dieu créateur. Quoiqu’il se soit détourné de Dieu, il n’était pas non plus en campagne contre lui. Riche et généreux, il prête une salle à des croyants de son village et le message de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ y est régulièrement prêché. Les résultats étonnent Darwin au point où il écrit au prédicateur : « Vos cultes ont fait plus pour le village en quelques mois que tous nos efforts pendant des années. Nous n’avons jamais été capables de réformer un ivrogne ; mais, grâce à vos cultes, il ne me semble pas qu’il en reste un seul dans le village ».

Savez-vous que la grande différence entre la Parole de Dieu et le Coran réside dans ce que ce dernier ne dit pas ? Il n’y est pas question de l’amour de Dieu, de sa sainteté, de l’expiation des fautes, de la possibilité d’être pardonné, ou d’être régénéré en une nouvelle créature ; tous ces enseignements sont dans les Écritures, mais pas dans le Coran.

Les Écritures sont comme une carte routière ; elles donnent des points de repère sûrs pour nous guider dans notre cheminement terrestre. Elles nous aident à choisir les valeurs qui comptent, à mettre nos priorités en ordre et à prendre une bonne décision en toute circonstance. David écrit :

« Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. … Elle donne de l’intelligence aux simples. Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes font l’objet de ma méditation. Par tes ordonnances, je deviens intelligent » (Psaumes 119.105,130,99,104).

Et dans le Psaume premier, le roi David dit :

« Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; tout ce qu’il fait lui réussit » (Psaumes 1.2-3).

La Parole de Dieu donne des certitudes, du réconfort, de l’assurance, des réponses, et surtout la paix intérieure. Du haut de cette forteresse, je peux évaluer et porter un jugement averti sur n’importe quoi et distinguer le vrai du faux et le bien du mal. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

« La Parole de Dieu discerne et révèle les sentiments et les penchants du cœur, elle juge les pensées et les intentions les plus secrètes » (Hébreux 4.12).

David écrit encore que les Écritures sont « parfaites et restaurent l’âme ; rendent sage l’ignorant ; réjouissent le cœur ; éclairent les yeux, sont plus précieuses que beaucoup d’or fin et que pour celui qui obéit à la Parole de Dieu la récompense est grande » (Psaumes 19.8-9, 11-12).

Bien sûr il faut comprendre correctement la Parole de Dieu. Or, il n’est pas rare d’entendre dire : « Oh à la Bible, on peut lui faire dire tout ce qu’on veut » ! Il est vrai que si les règles d’interprétation de textes ne sont pas respectées, on peut attribuer à un passage un sens qu’il n’a pas, ce qui peut conduire à des erreurs grossières. Il est également vrai que certaines portions des Écritures sont ardues. Parlant des écrits de l’apôtre Paul, l’apôtre Pierre dit :

« Paul, notre frère bien-aimé vous écrit avec la sagesse que Dieu lui a donnée. Certes, il s’y trouve des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies déforment le sens, comme elles le font aussi pour leur propre ruine des autres textes de l’Écriture » (2 Pierre 3.15).

Il faut être rigoureux dans l’interprétation des Écritures.

Premièrement, il faut reconnaître que tout ne s’adresse pas directement à moi. Par exemple, c’est à Josué et pas à moi que l’Éternel a dit : « Traverse le Jourdain ».

Deuxièmement, il faut tenir compte du contexte, c’est-à-dire ce qui précède et ce qui suit le thème traité et il faut se poser les questions : Qui dit quoi, à qui et pourquoi ? Par exemple, l’apôtre Paul dit : « Tout m’est permis » mais il ajoute « Je ne me laisserai pas asservir ni dominer par quoi que ce soit » (1 Corinthiens 6.12).

En troisième lieu, devant un texte difficile il faut tenir compte de tout ce que les Écritures enseignent sur le même sujet.

Finalement, il faut prendre les propos de l’auteur dans leur sens naturel sans imposer ses idées préconçues. Le prophète Jérémie écrit :

« Vous chercherez l’Éternel et vous le trouverez si vous le cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29.13).

avril 19 2024

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