Les études

14 juin 2021

#06 – Introduction 6ème partie

Le livre de chevet des archéologues est la Bible parce qu’elle est fiable.

Par exemple, les fouilles ont confirmé les lieux de campement et les noms des 9 rois cités dans le chapitre 14 de la Genèse, ainsi que les 42 lieux mentionnés dans un chapitre du livre des Nombres (le 33e). On a aussi découvert que la patrie d’Abraham était une ville florissante avec un tout à l’égout 2000 ans avant Jésus-Christ. Quand les pierres parlent, c’est pour appuyer et confirmer la véracité historique des Textes Sacrés.

L’attaque la plus virulente des adversaires du christianisme concerne un certain Beltschatsar, parce que le prophète Daniel déclare qu’il fut le dernier roi à régner sur Babylone et qu’il mourut le jour où les Perses prirent la ville. Ça fait désordre parce que à l’école, on apprend que le dernier roi à régner sur Babylone était Nabonide, fils de Nabuchodonosor. Peut-être, mais lors des excavations de la ville d’Ur on a trouvé 4 cylindres d’argile ayant appartenu au roi Nabonide avec une prière au dieu lune pour son fils qui s’appelle, ô surprise : Beltschatsar. On a aussi découvert que Nabonide et Beltschatsar ont régné ensemble sur Babylone.

Le livre de Josué relate la prise d’assaut de Jéricho après l’écroulement des murs de la ville vers l’extérieur. Impossible clamaient les critiques jusqu’au jour où un archéologue entreprend les fouilles des ruines de Jéricho puis déclare : « Ce qui … ne fait aucun doute c’est que les murs s’écroulèrent complètement et vers l’extérieur ».

 

Dans son évangile, Jean parle d’une piscine autour de laquelle on amène des malades, et de temps en temps un ange agite l’eau et le premier malade à se jeter à l’eau est guéri. Ça ne fait pas sérieux. Peut-être, mais des fouilles entreprises en 1888 dans la partie nord-est de la vieille ville de Jérusalem ont mis à jour les restes d’une église sous laquelle se trouve une crypte et sur le mur, on peut encore voir les restes d’une vieille fresque représentant l’ange en train d’agiter l’eau. Puis des fouilles ultérieures révélèrent une série de marches conduisant à une piscine.

Au 19e siècle, un célèbre archéologue athée s’embarque pour la Palestine bien décidé à prouver que le livre des Actes des Apôtres écrit par saint Luc est truffé d’erreurs. Mais aaprès 25 années de recherches, il choque la critique historique en affirmant, d’une part, que ce livre est exact dans sa totalité, et d’autre part, en se déclarant chrétien.

À côté de l’archéologie, l’accomplissement des prophéties est une autre preuve de la véracité des Écritures. Par exemple, le prophète Ésaïe prophétisa que l’armée assyrienne qui attaquait Jérusalem ne tirerait pas une seule flèche dans la ville. Quoi ! Parmi les milliers de soldats Assyriens il n’y en a pas un à la détente facile. Eh bien, non ! Ésaïe a dit vrai. C’est aussi lui qui 700 ans avant la naissance de Jésus prophétisa qu’une jeune fille vierge donnerait naissance à un fils. En fait, plus de 300 prophéties annoncent la venue et le ministère du Christ et toutes se sont accomplies.

Les Textes Sacrés font état de nombreuses prophéties complexes et détaillées. Ainsi, en 590 avant Jésus Christ, Ézéchiel prédit une série de jugements sur la ville de Tyr, capitale de la Phénicie et située sur le littoral de la Palestine. Voici ce que Dieu déclare :

« Tyr. Je ferai monter contre toi des nations nombreuses… Elles détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu. Elle sera dans la mer un lieu où l’on étendra les filets… Voici j’amène du septentrion contre Tyr, Nabuchodonosor, roi de Babylone. L’on jettera au milieu des eaux tes pierres, ton bois, et ta poussière… » (Ézéchiel 26.3-4).

Nabuchodonosor est le premier pendant 13 ans à faire le siège de Tyr mais les habitants s’enfuient sur un îlot proche. Ensuite c’est Alexandre le Grand qui fait construire une digue de 60 mètres de large pour joindre l’îlot. Pour ce faire, il utilise les ruines de l’ancienne cité et racle même le sol conformément à la prophétie. Alexandre détruit la cité insulaire (après 7 mois de siège), puis c’est l’un de ses généraux (Antigone), les musulmans, les Croisés qui en font la conquête mais elle est chaque fois reconstruite. Enfin (en 1291), les musulmans la prennent à nouveau et cette fois-ci, ils réduisent l’îlot en poussière conformément à la prophétie. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines. L’endroit est plat et désolé avec pour seule vie un petit village de pêcheurs qui étendent leurs filets. Ézéchiel avait vu juste.

avril 24 2024

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