Les études

04 avril 2022

#06 Les plaies continuent (Exode 8.20-9.35)

Après 3 fléaux, rien n’a changé. Dieu est patient mais le pharaon tire un peu trop fort sur la corde.

« Le lendemain, un immense essaim de mouches venimeuses pénétra dans le palais du pharaon, dans les maisons de ses serviteurs et toute l’Égypte fut ravagée, Le pharaon dit à Moïse : offrez des sacrifices à votre Dieu dans le pays. Non, nos sacrifices sont abominables aux Égyptiens et ils vont vouloir nous tuer. Nous irons dans le désert comme Dieu nous l’a ordonné. Eh bien, je vous laisse aller offrir des sacrifices à l’Éternel mais ne vous éloignez pas et priez pour moi ! Moïse répondit : Dès que je serai sorti, je prierai l’Éternel, et demain vous serez débarrassés des insectes malfaisants. Mais que le pharaon ne nous trompe plus en refusant de laisser partir le peuple. Moïse … pria l’Éternel et toutes les mouches disparurent. Mais cette fois-ci encore, le pharaon s’entêta et refusa de laisser partir le peuple » (Exode 8.20-28).

Moïse ne se laisse pas intimider ou manipuler par le pharaon, qui accepte, à contrecœur, les termes de Moïse pour finalement renier sa parole. Il est pénible.

Je commence le chapitre 9.

« L’Éternel dit à Moïse : Va dire à pharaon : Laisse partir mon peuple … car si tu persistes à le retenir, je vais envoyer une grave maladie qui décimera ton bétail. Mais aucune bête appartenant aux Israélites ne mourra … Demain j’enverrai l’épidémie » (Exode 9.1-5).

Encore une plaie dirigée contre les idoles représentées par des têtes animales. Après le soleil, la divinité la plus en vogue était Apis le taureau noir. Une fois morts on les embaumait.

« Le lendemain, le bétail des Égyptiens périt, mais pas une bête des Israélites ne fut atteinte. Mais le pharaon s’entêta et ne laissa pas partir le peuple. L’Éternel dit à Moïse et Aaron : Prenez de la cendre et que Moïse la lance en l’air devant le pharaon. Elle se transformera en poussière sur toute l’Égypte. Hommes et bêtes en seront couverts et elle provoquera des éruptions d’ulcères purulents. Les magiciens ne purent paraître devant Moïse, car eux aussi étaient couverts d’éruptions comme tous les Égyptiens » (Exode 9.6-11).

La cendre des fours qui servent à fabriquer les briques se retourne contre les Égyptiens. Cette sixième plaie est la première à toucher les personnes et donne lieu à un immense « blackout religieux » car les prêtres doivent être sans le moindre défaut pour servir les idoles.

« Mais l’Éternel fit que le pharaon s’obstina » (Exode 9.12).

Jusqu’ici, on lisait : « pharaon s’obstina », mais comme il a dépassé le point de non-retour, au lieu de lui tendre la perche, Dieu l’endurcit davantage afin de le punir. Pharaon a traité l’Éternel comme une divinité quelconque et considérait les plaies comme produites par le dieu des Hébreux. Une mauvaise analyse qui signe sa perte et le 7e fléau.

« L’Éternel ordonna à Moïse : Va dire au pharaon : Laisse partir mon peuple sinon je vais déchaîner mes fléaux contre toi, tes serviteurs et tes sujets afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre. J’aurais pu te frapper de la peste, toi et ton peuple, et vous auriez disparu, mais je t’ai laissé en vie pour te faire voir ma puissance et pour que ma renommée se répande. Demain je ferai pleuvoir une grêle si violente que hommes et bêtes qui seront aux champs, périront. Mets donc à l’abri tout ce que tu as. Les serviteurs du pharaon qui crurent à la parole de l’Éternel mirent à l’abri leurs serviteurs et leur bétail, mais les autres les laissèrent dans les champs » (Exode 9.13-21 ; comparez Romains 9.16-17).

En Égypte, il pleut très peu et les orages de grêle sont très rares. Cette plaie est dirigée contre la déesse Isis dont les larmes font sortir le Nil de son lit ce qui fertilise les terres. Dans sa bonté, Dieu donne un jour aux Égyptiens pour se mettre à l’abri avec le bétail encore en vie. Quelques ministres croient enfin que l’Éternel est un Dieu redoutable et qui ne plaisante pas.

« … Moïse leva son bâton vers le ciel et l’Éternel déchaîna le tonnerre et la grêle, et la foudre s’abattit sur la terre… Dans tout le pays, la grêle frappa tout ce qui se trouvait aux champs, hommes ou bêtes. Elle détruisit la végétation et les arbres. Seule la région de Gochên où habitaient les Israélites fut épargnée (Exode 9.22-26).

Les cataclysmes naturels sont l’une des armes de guerre de l’Éternel (Job 38.22-23).

« Alors le pharaon dit : Je reconnais que j’ai péché… Priez l’Éternel de faire cesser le tonnerre et la grêle, et je vous laisserai partir. Moïse dit : En quittant la ville, je prierai et la grêle s’arrêtera, afin que tu saches que la terre appartient à l’Éternel » (Exode 9.27-30).

Surprise ! Est-ce une repentance réelle ou le pharaon essaie-t-il de gagner du temps ? L’Éternel veut que ses créatures le reconnaissent comme le Tout-Puissant et le seul vrai Dieu.

« Quand le pharaon vit que la pluie et la grêle avaient cessé, il s’obstina et ses serviteurs aussi » (Exode 9.34-35).

Toujours le même cirque avec pharaon qui fait danser Moïse et Aaron. Mais il signe une fois encore son arrêt de mort et permet à l’Éternel de déployer sa toute puissance.

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