Les études

30 mars 2022

#05 En attendant le retour du Seigneur (1 Thessaloniciens 4.13-5.5)

Nous ne voulons pas, frères, que vous ignoriez le sort de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance (1 Thessaloniciens 4.13 ; cp 2Corinthiens 5.1,4,8 ; Philippiens 1.23).

« Nous ne voulons pas » introduit un nouveau sujet. Paul va parler de l’Enlèvement de l’Église, le prochain grand événement sur le calendrier divin. Il veut apaiser les craintes des Thessaloniciens qui s’interrogent au sujet de ceux d’entre eux qui « dorment », un euphémisme pour la mort. Aux Philippiens et aux Corinthiens, Paul écrit que le croyant qui meurt entre immédiatement dans la présence du Seigneur.

En effet, puisque nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ressuscitera et réunira avec Jésus et par lui, ceux qui sont morts (1 Thessaloniciens 4.14).

Quand Jésus reviendra pour chercher les siens, vivants et morts seront rassemblés, puis tous ensemble, ils s’envoleront avec le Seigneur dans les cieux.

En effet, selon la parole même du Seigneur, nous qui serons vivant lors de sa venue, nous ne précéderons pas ceux qui dorment, car au signal donné par la voix d’un archange et au son de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et tout d’abord, les morts qui avaient foi en lui ressusciteront (1 Thessaloniciens 4.15-16 ; cp Jean 14.1-3 ; Actes 1.6-7).

Paul espérait le retour de Jésus pendant sa vie mais il n’a jamais essayé d’en prédire la date. Par contre, il termine sa première lettre aux Corinthiens par « Maranatha ! » (1 Corinthiens 16.22), « Seigneur, viens ! ».

Lors de l’Enlèvement de l’Église, Jésus ressuscitera les croyants morts depuis la Pentecôte. Alors, leur âme réintégrera leur corps ressuscité et glorifié. Il ne faut pas confondre cet événement qui aura lieu en un clin d’œil et le retour du Seigneur pour régner, qui se fera avec un immense retentissement (Marc 13.26-27).

Ensuite, nous qui serons encore en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec les ressuscités dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Puis nous serons pour toujours avec le Seigneur. Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles (1 Thessaloniciens 4.17-18 ; cp 1Corinthiens 15.51-53 ; Philippiens 3.21 ; 2Corinthiens 12.2,4 ; Tite 2.13).

Dans sa lettre à Tite, Paul appelle l’Enlèvement de l’Église : « notre bienheureuse espérance, ». Et dans sa première épître aux Corinthiens, Paul écrit que lors de l’Enlèvement de l’Église, les croyants vivants sur terre deviendront incorruptibles et immortels. Alors, et ainsi métamorphosés, ils seront enlevés ensemble avec les morts ressuscités, de la même manière que Paul fut élevé au troisième ciel. Puis, là-haut dans les nuées, aura lieu le grand rassemblement de tous les croyants glorifiés.

Maintenant, frères, concernant les temps et les époques, vous n’avez pas besoin que je m’étende sur ce sujet, car vous savez fort bien que le jour du Seigneur viendra de façon aussi inattendue qu’un voleur en pleine nuit (1 Thessaloniciens 5.1-2 ; cp Actes 2.20 ; 2Thessaloniciens 2.2 ; 2Pierre 3.10).

Paul change de sujet et parle du « Jour du Seigneur » et de la séquence des événements de la fin des temps. En effet, la métaphore du voleur n’est utilisée que pour décrire la venue du Seigneur qui jugera le monde et établira son règne de 1 000 ans sur terre. Le « Jour du Seigneur » est clairement mentionné quatre fois dans le Nouveau Testament et contrairement à l’Enlèvement de l’Église, il sera précédé par plusieurs signes.

Lorsque on dira : “ Maintenant règne la paix et la sécurité !”, alors précisément, la ruine fondra subitement sur eux, comme les douleurs saisissent la femme enceinte, et aucun n’échappera (1 Thessaloniciens 5.3).

Maintenant, frères, concernant les temps et les époques, vous n’avez pas besoin que je m’étende sur ce sujet, car vous savez fort bien que le jour du Seigneur viendra de façon aussi inattendue qu’un voleur en pleine nuit (1 Thessaloniciens 5.1-2 ; cp Actes 2.20 ; 2Thessaloniciens 2.2 ; 2Pierre 3.10).

Paul change de sujet et parle du « Jour du Seigneur » et de la séquence des événements de la fin des temps. En effet, la métaphore du voleur n’est utilisée que pour décrire la venue du Seigneur qui jugera le monde et établira son règne de 1 000 ans sur terre. Le « Jour du Seigneur » est clairement mentionné quatre fois dans le Nouveau Testament, et contrairement à l’Enlèvement de l’Église, il sera précédé par plusieurs signes.

Lorsque on dira : “ Maintenant règne la paix et la sécurité !”, alors précisément, la ruine fondra subitement sur eux, comme les douleurs saisissent la femme enceinte, et aucun n’échappera (1 Thessaloniciens 5.3).

De nombreux passages de l’Ancien Testament parlent de ces jugements (Esaïe 13.9 ; Joël 2.1-2), par contre, l’Enlèvement de l’Église n’y est jamais mentionné. Jésus y a fait allusion (Jean 14.2-3), mais c’est Paul qui, ayant reçu la pleine révélation, l’a développée dans ses épîtres. Concernant le Jour du Seigneur, malgré les signes avant-coureurs du jugement de Dieu, l’élite de ce monde annoncera que le paradis sur terre, la paix et la sécurité, sont en train de se réaliser, et ils réussiront à tromper le monde entier (Matthieu 24).

Mais vous, mes frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que le jour du Seigneur vous surprenne comme un voleur. Car vous êtes tous enfants de la lumière et du jour. Nous ne faisons partie ni de la nuit ni des ténèbres (1 Thessaloniciens 5.4-5 ; cp Jean 8.12 ; Éphésiens 2.1-3 ; 4.17-18 ; 6.11-18).

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