Les études

05 avril 2022

#48 Un cantique nouveau

Le Psaume 143 est dit « de pénitence » car son auteur est culpabilisé à cause de ses fautes. [Il est composé d’extraits de Psaumes de David (7.6 ; 77.4-6 ; 63.2 ; 69.18 ; 28.1 ; 30.6 ; 90) et un verset du livre des Lamentations (v.3)].

Éternel, écoute ma prière et mes supplications ! Tu es fidèle et juste, mais ne juge pas ton serviteur car nul n’est juste devant toi. Je tends mes mains vers toi ; comme une terre altérée, j’ai soif de ta présence ! Pause. Hâte-toi de me répondre Ô Éternel ! Dès le matin, sois bon envers moi car je me confie en toi ! Délivre-moi de mes ennemis car je me réfugie auprès de toi ! Enseigne-moi à faire ta volonté et que ton Esprit qui est bon me conduise sur une voie bien aplanie (Psaume 143.1-2, 6-10).

La justice absolue de Dieu nous condamne, ce qui fait que nous n’avons aucun droit devant lui. Heureusement, dans sa miséricorde, il a pourvu à notre pardon et il répond à nos prières.

Le Psaume 144 est très guerrier et chanté avant un combat. Il reproduit les paroles de plusieurs Psaumes de David (Psaumes 18.1-11 ; 8 ; 39) avant de décrire les bienfaits de la paix.

Loué soit l’Éternel qui exerce mes mains au combat. Il est ma forteresse et mon refuge où je trouve un abri, et il me soumet mon peuple. L’homme est comme un souffle, une ombre qui passe. Éternel, abaisse les cieux et descend. Touche les montagnes et qu’elles fument. Décoche des éclairs ! Disperse l’ennemi et mets-le en déroute ! Ô Dieu, je veux te chanter un cantique nouveau et te célébrer, toi qui donnes le salut et délivres David, ton serviteur, du glaive meurtrier (Psaume 144.1-6, 9-10).

Depuis toujours, Israël est entouré d’ennemis qui veulent sa destruction, ce qui explique ce genre de cantique. Par la foi, David remercie Dieu d’avance pour la victoire sur ses ennemis.

Que nos fils soient comme des plantes croissant dans leur jeunesse, et nos filles comme des colonnes bien sculptées ornant les palais ! Que nos celliers soient remplis de toute espèce de provisions ; que nos troupeaux se multiplient par dix milliers dans nos champs ! Qu’il n’y ait ni brèche, ni attaque, ni clameur dans nos rues ! Heureux le peuple pour lequel il en est ainsi et dont l’Éternel est le Dieu ! (Psaume 144.12-15 ; cp Psaume 33.12).

Cette description idyllique de paix et de prospérité se réalisera quand Jésus régnera sur terre.

Bien qu’en hébreu : « Louange » soit le titre du psautier, le Psaume 145 est le seul qui porte ce titre car il reproduit beaucoup de louanges de David. Jusqu’à la fin du psautier, nous n’avons que des hymnes de louange ; il n’y a plus ni plainte, ni supplication ni même de prière.

Louange de David. Je t’exalterai, ô mon Dieu le Roi et je te louerai jusque dans l’éternité. Chaque jour je te célébrerai jusque dans l’éternité. L’Éternel est grand et très digne de louange. Sa grandeur est insondable. Que chaque génération célèbre tes œuvres et publie tes hauts faits ! Je chanterai la splendeur glorieuse de ta majesté. Qu’on proclame ton immense bonté et qu’on célèbre ta justice ! L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté. L’Éternel est compatissant envers toutes ses œuvres (Psaume 145.1-9).

L’amour, la miséricorde et la justice de Dieu, sont les cimes de sa grandeur infinie.

L’Éternel soutient tous ceux qui tombent. Les regards de tous espèrent en toi car ils attendent que tu leur donnes la nourriture au moment voulu. Tu ouvres ta main et tu combles les désirs de tout ce qui vit. L’Éternel est juste et miséricordieux dans tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent avec sincérité. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment mais il détruira tous les méchants. Il accomplit les désirs de ceux qui le révèrent, il entend leurs cris et il les sauve. Je proclamerai ta louange, ô Éternel, et que toute créature te loue pour toujours ! (Psaume 145.14-21).

L’ordre normal de l’univers est pour tout être créé de louer l’Éternel pour l’éternité. Sans rites ni liturgie, Dieu accueille à bras ouverts quiconque vient à lui avec sincérité de cœur.

Le Psaume 146 et les deux suivants sont attribués aux prophètes Aggée et Zacharie. Les cinq derniers Psaumes du psautier débutent par « alléluia », qui veut dire, louez l’Éternel. Ce sont les louanges des colons juifs revenus d’exil.

Louez l’Éternel ! Que, de tout mon être, je loue l’Éternel. Je célébrerai mon Dieu tant que je vivrai. Ne vous confiez pas aux grands de ce monde. Aucun homme ne peut vous sauver car après son dernier soupir, il retourne en terre et tous ses projets s’évanouissent (Psaume 146.1-4).

La mort tire un grand trait noir sur toutes les aspirations de tous les hommes, grands ou petits. Mais celui qui a foi en Jésus-Christ a la vie éternelle.

Heureux qui met son espérance en l’Éternel son Dieu. Il a créé le ciel et la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. Il est à jamais fidèle. Il fait droit aux opprimés ; il nourrit les affamés. L’Éternel délivre les captifs. L’Éternel ouvre les yeux aux aveugles. L’Éternel relève celui qui fléchit. L’Éternel aime les justes. L’Éternel protège l’étranger et soutient la veuve et l’orphelin, mais il fait échec aux plans des méchants. L’Éternel est Roi pour l’éternité. Il est ton Dieu d’âge en âge. Louez l’Éternel ! (Psaume 146.5-10).

Le nom « Éternel » est mentionné huit fois pour bien souligner sa souveraineté.

déc. 03 2024

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