Les études

05 avril 2022

#44 Affligé mais non abattu

Le Psaume 126 évoque le retour des exilés juifs dans leur patrie.

Quand l’Éternel a ramené les captifs de Sion, nous avons cru rêver et nous avons poussé des cris de joie. Alors les autres nations disaient : “ L’Éternel a fait des merveilles pour eux ! ” Oui, il l’a fait et nous sommes dans la joie (Psaume 126.1-3).

Autant Juifs que païens reconnaissaient que le retour d’exil des Israélites était miraculeux.

Ramène nos captifs, ô Éternel, comme tu crées des torrents au désert (Psaume 126.4).

Le retour d’une nouvelle colonie d’exilés serait comme une abondante végétation dans le désert suite à une forte pluie.

Qui sème avec larmes moissonnera avec joie ! Qui marche en pleurant en portant la semence, revient avec allégresse en portant les gerbes (Psaume 126.5-6).

Jeter du grain en terre semble une perte, surtout en temps de disette, mais ce geste est nécessaire pour obtenir une bonne récolte. Pareillement, le règne de Dieu ne progresse qu’avec de coûteuses semailles.

Les Psaumes 127 et 128 célèbrent la vie familiale.

Si l’Éternel ne bâtit la maison, en vain les bâtisseurs travaillent. Si l’Éternel ne garde pas la ville, en vain la sentinelle veille. Oui, il est vain de vous lever tôt et de vous coucher tard, et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain. Car Dieu donne à ses bien-aimés tout ce qu’il leur faut pendant leur sommeil (Psaume 127.1-2).

« Vain » est répété trois fois pour bien montrer qu’au final toute activité égoïste ne sert à rien.

Des fils sont un héritage de l’Éternel. Les enfants sont une récompense. Les fils sont pareils aux flèches dans la main d’un archer. Heureux est l’homme dont le carquois en est rempli car il aura gain de cause contre ses ennemis (Psaume 127.3-5).

Un héritage ou une récompense est un don de la grâce de Dieu. Quand les parents sont embourbés dans une querelle quelconque, leurs enfants s’avèrent alors une aide précieuse.

Nous arrivons au Psaume 128 qui décrit une famille heureuse car le père révère l’Éternel.

Heureux es-tu, toi qui honores l’Éternel et qui lui obéit, car tu jouis du travail de tes mains, tu es bienheureux et tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde et autour de ta table, tes fils sont comme des plants d’olivier. Ainsi est béni l’homme qui révère l’Éternel. Il te bénira tous les jours de ta vie et tu verras les enfants de tes enfants ! Que la paix soit sur Israël ! (Psaume 128.1-6).

La solide fondation de la famille est de vénérer Dieu car alors, les difficultés inhérentes à la vie seront plus faciles à gérer. En Israël, la vigne et l’olivier étaient une grande richesse, et en plus, l’huile et le vin accompagnaient la plupart des sacrifices à l’Éternel.

Le Psaume 129, comme le 126, parle des vains efforts de ceux qui tentent de détruire Israël.

Qu’Israël le dise : “ Depuis ma jeunesse on m’a souvent opprimé mais on n’a pas pu me vaincre. ” On a labouré mon dos mais l’Éternel est juste et il a coupé les liens de l’esclavage. Que tous ceux qui haïssent Jérusalem soient comme l’herbe qui sèche ! Nous vous bénissons de la part de l’Éternel ” (Psaume 129.1-8).

Israël a toujours été persécuté mais a survécu et survivra jusqu’au retour de Jésus-Christ.

Le Psaume 130 est un Psaume de repentance qui, en latin, s’appelle « De profundis ».

Du fond de la détresse je t’invoque, Éternel. Seigneur, écoute mes supplications ! Éternel, si tu gardais le souvenir de nos fautes, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi afin qu’on te révère (Psaume 130.3-4).

Le psalmiste va évoluer de la détresse à la confiance parce qu’il sait que Dieu pardonne.

Moi, j’espère en l’Éternel, oui je m’attends à lui. Je compte sur lui plus que les gardes qui attendent le matin. Ô Israël, espère en l’Éternel car la miséricorde et la rédemption se trouvent auprès de lui, et il délivrera Israël de tous ses péchés (Psaume 130.5-8).

Les sacrifices prescrits par la Loi ne font que couvrir les péchés car c’est Dieu qui pardonne.

Nous arrivons au Psaume 131 de David qui exprime l’attitude humble et confiante du croyant qui s’attend entièrement à Dieu pour satisfaire tous ses besoins.

Ô Éternel, mon cœur ne s’enfle pas d’orgueil, mes yeux n’ont pas visé trop haut, je ne me suis pas engagé dans des projets trop élevés. Bien au contraire : je suis calme et tranquille comme un nourrisson dans les bras de sa mère. Israël, mets ton espérance en l’Éternel, dès maintenant et pour toujours (Psaume 131.1-3).

Sevré de toute ambition égoïste et de vaine gloire, David abandonnait sa prestance royale pour s’abaisser devant Dieu et trouver paix et contentement en lui.

sept. 19 2024

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