#35 Adorez l’Éternel car Il est saint
Le Psaume 98 exhorte toute la création à louer l’Éternel ; c’est l’un de mes préférés.
L’Éternel a révélé sa justice, sa bonté et sa fidélité. Toutes les extrémités de la terre ont vu son salut. Poussez vers l’Éternel des cris de joie, vous tous habitants de la terre ! Chantez à l’Éternel. Que la mer retentisse et tout ce qui la peuple ! Que l’univers résonne avec ses habitants ! Que les rivières battent des mains, que les montagnes, à l’unisson, chantent de joie. Que tous louent l’Éternel car il vient pour juger la terre ! (Psaume 98.1-9).
La nature entière — mer, terre, fleuves, montagnes — se joint à l’humanité pour célébrer et accueillir l’Éternel, et pour se réjouir de ce qu’il vient pour étendre son règne à tout l’univers.
Nous arrivons au Psaume 99 qui exalte la sainteté de Dieu. Le refrain « car il est saint » est répété trois fois. On le trouve aussi dans le livre d’Ésaïe (6.2,3) et l’Apocalypse (4.8).
L’Éternel règne : les peuples tremblent ; Il est assis sur les chérubins: la terre chancelle. L’Éternel est élevé au-dessus de tous les peuples. Qu’ils célèbrent ce Dieu grand et redoutable car il est saint. C’est un roi puissant qui aime la justice. Exaltez l’Éternel notre Dieu et prosternez-vous devant lui car il est saint. Tu pardonnes mais tu punis les fautes. Exaltez l’Éternel notre Dieu et prosternez-vous car il est saint ! (Psaume 99.1-9).
L’Éternel est digne d’adoration et de louanges car il est immensément grand et trois fois saint.
Nous arrivons au Psaume 100 qui clôt les huit Psaumes exhortant toute la création à louer l’Éternel.
Acclamez l’Éternel vous tous habitants de la terre. Entrez en sa présence avec des louanges et des cantiques, et servez-le avec joie. Sachez que l’Éternel seul est Dieu ! C’est lui qui nous a créés. Nous lui appartenons et nous sommes son peuple, le troupeau de son pâturage. Rendez hommage à l’Éternel car il est bon et sa fidélité s’étend d’âge en âge. (Psaume 100.1-5).
Le Psaume 100 regarde vers le jour où tous les peuples seront réunis sous la houlette du berger qui est mort pour ses brebis.
Nous arrivons au Psaume 101 qui était la feuille de route du roi David.
Je chanterai la bonté et la justice ; c’est toi que je veux chanter, ô Éternel. Je marcherai dans l’intégrité. Je ne mettrai rien d’indigne devant mes yeux. Je hais la conduite des infidèles. J’éloignerai de moi les malfaisants, les calomniateurs, les fraudeurs, les menteurs, les yeux hautains et le cœur arrogant. Je ferai siéger près de moi les fidèles du pays et les hommes droits et j’anéantirai tous ceux qui font le mal (Psaume 101.1-7)
David exprime son désir sincère de gouverner en écartant tous ceux qui sont moralement répréhensibles, et en s’entourant de serviteurs pieux et intègres comme lui.
Dans le Psaume 102 le psalmiste se confond avec son peuple en captivité à Babylone. Ce Psaume emprunte beaucoup à d’autres ainsi qu’aux prophètes, surtout à Ésaïe.
Ô Éternel, écoute ma prière et que mon cri parvienne jusqu’à toi ! Hâte-toi de répondre ! Comme une fumée, mes jours passent. J’ai comme un brasier dans les os et mon cœur est desséché. À force de gémir, je n’ai que la peau sur les os. Je suis comme le chat-huant qui hante les lieux désolés. Je ne dors plus et chaque jour mes ennemis m’outragent. Je suis couvert de cendres et je bois mes larmes. Dans ta colère, tu m’as arraché de terre et rejeté. Je suis comme l’herbe qui se dessèche (Psaume 102.1-12).
Dieu a bel et bien puni son peuple en l’arrachant de son pays. Les Israélites exprimaient leur douleur en se plaignant à grands cris. Ils se revêtaient d’un sac et se couvraient de cendres.
Mais toi, tu règnes éternellement, ô Éternel. Tu te lèveras et tu auras compassion de Sion ! L’heure est venue de lui faire grâce. Tes serviteurs ont gardé l’amour de ses pierres. Alors les nations craindront le nom de l’Éternel. Oui, il rebâtira Sion. Il est attentif à la prière du misérable. Il a brisé ma force. Mon Dieu ne me fais pas déjà mourir (Psaume 102.13-18).
Bien qu’il se plaigne encore, le psalmiste s’est ressaisi et c’est avec foi qu’il se tourne vers l’Éternel qui en tant que Maître des destinées, dirige tous les événements.
Tu as jadis fondé la terre, le ciel est l’œuvre de tes mains. Ils périront, mais tu subsistes ; ils s’useront comme un habit ; comme on remplace un vêtement, tu les changeras. Mais toi, tu es toujours le même, tes années ne finiront pas (Psaume 102.26-28).
L’auteur de l’épître aux Hébreux (1.10-12) applique ce passage à Jésus-Christ. La terre et le ciel sont parfaitement stables, et pourtant ils s’usent et devront être renouvelés, ce qui arrivera à la fin des temps quand l’Éternel créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Dieu, par contre, et Jésus-Christ, restent les mêmes à tout jamais. Le Dieu d’éternité qui ne change pas est fidèle et le garant de la pérennité d’Israël (v. 29) et de tous ceux qui lui font confiance.