Les études

05 avril 2022

#33 Il est bon de louer l’Éternel

Le Psaume 90 se rapporte au séjour de 40 ans d’Israël dans le désert.

Prière de Moïse, homme de Dieu. Ô Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge. Avant que tu aies créé l’univers, d’éternité en éternité tu es Dieu, mais tu fais retourner l’homme à la poussière. À tes yeux, mille ans sont comme hier qui est passée. Mais les hommes ne sont qu’un songe qu’efface le matin. Ils sont pareils à l’herbe qui fleurit et qui passe. Le soir on la coupe et elle flétrit (Psaume 90.2-6).

Dieu est, depuis toujours et pour toujours, et pour lui mille ans est comme rien. L’homme par contre est tout ce qu’il y a de plus périssable. À chaque étape dans le désert, les Israélites creusaient des milliers de tombes.

Nous sommes consumés par ta colère car tu as mis devant toi tous nos péchés. Nos années disparaissent comme un soupir et l’orgueil qu’on en tire est peine et misère. Le temps passe vite. Qui comprend ta colère contre nous ? Apprends-nous à bien compter nos jours afin que nous devenions sages ! (Psaume 90.7-12).

La brièveté de la vie est due au châtiment de Dieu sur l’humanité et les meilleures années sont acquises au prix de bien des soucis, et qu’en reste-t-il à la fin ? Mais le sage considère sa fin terrestre et fait des préparatifs pour l’éternité.

Reviens de ta colère ô Éternel ! Fais-nous voir promptement ta bonté et nous serons dans la joie. Donne-nous autant de bonheur que nous avons eu de malheur ! Que la grâce du Seigneur notre Dieu repose sur nous ! Fais prospérer pour nous l’ouvrage de nos mains ! (Psaume 90.13-17).

Moïse demandait souvent à Dieu de cesser sa colère afin que les Israélites puissent profiter de la vie et que la nation continue d’exister de génération en génération. Aujourd’hui, la paix avec Dieu et le salut se trouvent en Jésus-Christ par qui nous avons la vie éternelle.

Le Psaume 91 célèbre la protection et la paix que l’Éternel accorde à ceux qui se confient en lui, car même dans le malheur, ils trouvent la sécurité.

Celui qui demeure à l’abri du Très-Haut est protégé par le Tout-Puissant. Éternel, tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie. Il te délivre de tous les fléaux. Sa vérité est un bouclier et une armure. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole le jour, ni la destruction qui frappe à midi. Qu’un millier tombe à ta gauche et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint et tu verras le châtiment des impies. Aucun mal ne t’atteindra (Psaume 91.1-10).

La sécurité du fidèle dépend de Dieu, or il est digne de confiance. Celui qui conforme sa vie à l’enseignement des Écritures se protège des dangers visibles et invisibles, des machinations humaines et des forces démoniaques, jour et nuit. Cependant, le malheur n’épargne que rarement les hommes pieux car tous les êtres humains sont à la même enseigne. Par contre, tout mal qui arrive à un croyant entre dans le plan divin pour lui, et même dans la fournaise, il peut expérimenter la paix parfaite de Dieu.

Il chargera ses anges de te garder dans toutes tes voies, de te porter sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre (Psaume 91.11-12).

Satan a cité en partie ce passage à Jésus quand il l’a tenté dans le désert.

Tu pourras marcher sans crainte sur le lion et le serpent (Psaume 91.13).

Le prophète Daniel (6.23) et l’apôtre Paul (Actes 28.5) ont expérimenté cette promesse.

« Parce qu’il m’aime, je le délivrerai. Il m’invoquera, je lui répondrai et je serai avec lui dans la détresse » (Psaume 91.14-16).

Ces promesses s’appliquent à Jésus mais aussi au croyant fidèle.

Nous arrivons au Psaume 92 qui était chanté le jour du sabbat et qui est le premier d’une série de 9 cantiques composés après le retour de l’exil babylonien.

Il est bon de célébrer l’Éternel par des chants, de proclamer le Très-Haut dès le point du jour et sa bonté et sa fidélité tout au long des nuits. Que tes œuvres sont grandioses, Éternel, mais l’insensé n’en tient pas compte. Si les malfaisants croissent comme l’herbe, c’est pour disparaître à jamais. Mais toi, Éternel, tu es souverain pour l’éternité (Psaume 92.1-9).

Le croyant voit partout la trace du créateur et c’est pour lui une occasion de le louer. Mais le non-croyant ne vit que pour le moment et ordonne sa vie autour de valeurs passagères. La fin de l’humanité verra l’humiliation de l’orgueil de l’homme et la suprême élévation de l’Éternel.

Tu me donnes la force du buffle. Les justes croissent comme le palmier. Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Ils prospèrent et portent encore des fruits dans la vieillesse ; ils sont pleins de sève et de vigueur pour faire connaître que l’Éternel est juste. Il est mon rocher (Psaume 92.11-16).

Même âgés, les fidèles du Seigneur sont fructueux. Le psalmiste les compare au cèdre qui résiste à toutes les intempéries et au palmier qui produit jusqu’à 300 kg de fruits.

avril 19 2024

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