Les études

30 mars 2022

#32 La délivrance promise (Esaïe 40.6-41.4)

Ce passage est cité par Luc (3.6) et Matthieu (3.3), pour qui la venue de Jésus est la révélation de la gloire de Dieu. À la fin des temps, les puissants qui oppriment le peuple de Dieu seront abaissés, tandis que les croyants seront élevés. L’Éternel se manifestera alors en la personne du Messie qui instaurera son royaume.

Une voix dit : “ proclame ! ” Une autre lui répond : “ que dois-je dire ? ” “ Que l’homme est pareil à l’herbe, et sa gloire comme la fleur des champs ; car l’herbe sèche et la fleur se fane, quand l’Éternel souffle dessus, mais la parole de notre Dieu subsistera toujours ” (Ésaïe 40.6-8).

Ésaïe établit un contraste entre la précarité et la gloire de l’homme, et les promesses de Dieu qui, elles, durent toujours. Ce passage est cité en partie par les apôtres Pierre et Jacques (1Pierre 1.23-25 ; Jacques 1.10-11).

Vous qui apportez à Jérusalem la bonne nouvelle, montez sur une haute montagne, élevez la voix avec force et dites aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! (Ésaïe 40.9).

Le mot « évangile » veut dire « bonne nouvelle ». Ésaïe proclame l’accomplissement du salut par l’Éternel, c’est à dire la personne et l’œuvre de Jésus-Christ : le Dieu qui est venu, et Dieu avec nous.

Voici que l’Éternel vient avec son bras puissant, et il apporte des récompenses et le salaire que méritent les œuvres. Comme un berger, il fera paître son troupeau. Il rassemblera et portera les agneaux dans ses bras, et il conduira doucement les brebis qui allaitent (Ésaïe 40.10-11 ; cp Jean 10.11).

Cette belle image exprime le soin que prend Jésus, le bon berger, de ceux qui lui appartiennent.

Qui a mesuré l’océan et les cieux de sa main ? Qui a pesé la poussière du sol, les montagnes et les collines ? Qui a évalué l’esprit de l’Éternel ? Qui a été son conseiller et son maître ? Qui lui a enseigné ce qui est juste ? Qui lui a transmis son savoir et a développé son intelligence ? Pour Dieu, les nations comptent pour rien car elles sont comme une goutte d’eau et un grain de sable, et les peuples qui habitent la côte sont comme de la poussière. Les cèdres du Liban et les animaux qui y vivent ne suffiraient pas pour un holocauste digne de Dieu. Toutes les nations ont pour lui, la valeur du néant et du vide (Ésaïe 40.12-17).

Devant Dieu qui se suffit à lui-même, qui est tout-puissant et au-dessus de tout, l’humanité est insignifiante. Les questions de rhétorique que pose Ésaïe, font penser à l’entretien musclé de l’Éternel avec Job. Ces questions ont pour but de répondre aux craintes et aux doutes des Israélites exilés à Babylone.

Quelle image ferez-vous de Dieu ? Une idole moulée ? Un artisan la coule, un orfèvre la recouvre d’un fin placage d’or, et ajoute des chaînettes d’argent. Le pauvre choisit du bois qui ne pourrit pas, puis fait faire une statue qui ne chancelle pas. Ignorez-vous donc qui a fondé le monde dès le commencement ? (Ésaïe 40.18-21; cp Esaïe 44.12-20).

Il est absurde pour Israël, qui est le peuple de Dieu, de le comparer à une statue inerte en bois ou en métal.

Pour celui qui siège sur son trône au-dessus du cercle de la terre (cp Job 26.10 ; Proverbes 8.27 ; Magellan 1522), ses habitants sont comme des sauterelles. Il a tendu le ciel comme une toile, et il en a fait une tente pour l’habiter. Il réduit à néant les dirigeants du monde. A peine sont-ils installés que l’Éternel souffle sur eux et les voilà qui sèchent et sont emportés comme un fétu de paille (Ésaïe 40.22-24).

Ésaïe établit un contraste entre d’une part, la souveraineté absolue du créateur et Maître de l’univers, et d’autre part, la fragilité des grands personnages qui dirigent le monde.

Qui est semblable à moi demande le Dieu saint. Levez les yeux : qui a créé ces astres ? C’est celui qui les fait marcher en bon ordre et qui les appelle par leur nom (Psaumes 147.4), et grâce à sa grande puissance, pas un ne manque à l’appel (Ésaïe 40.25-26 ; cp Psaume 147.4).

Les païens rendent un culte aux astres alors qu’ils ont été créés et sont maintenus en place par l’Éternel.

Pourquoi donc, ô Israël, dis-tu : “ mon sort échappe à l’Éternel car il ne me défend pas ? ” (Ésaïe 40.27).

Le Dieu qui tient l’univers dans sa main connaît nos difficultés et nous pouvons lui faire confiance.

Ne sais-tu donc pas que l’Éternel est Dieu de toute éternité ? Il a créé les confins de la terre, il ne se fatigue pas, son intelligence est insondable et il donne de la force à qui est épuisé. Les jeunes gens s’épuisent, et même les robustes tombent, mais ceux qui comptent sur l’Éternel renouvellent leurs forces : ils prennent leur envol comme de jeunes aigles sans se fatiguer (Ésaïe 40.28-31 ; cp Psaume 103.5).

La comparaison avec l’aigle (cp Psaume 103) est une belle image qui décrit la force que le croyant peut puiser en Dieu par la foi, sachant que le Seigneur se soucie de chacun de nous.

Faites silence devant moi et que les peuples lointains aient le courage de venir avec moi en justice, et qu’ils parlent. Qui a suscité de l’Orient celui qui va faire justice en réduisant les nations en poussière et en humiliant leurs rois (Ésaïe 41.1-2 ; cp Esaïe 44.28 ; 45.1,13).

L’Éternel appelle les peuples païens devant le tribunal céleste pour qu’ils rendent compte de leurs mauvaises actions et de leur idolâtrie. Puis il les punira par l’intermédiaire de Cyrus le Perse. Dieu est surtout furieux contre Babylone à cause de sa cruauté envers les Israélites déportés.

Qui fait tout cela ? Moi, l’Éternel, moi qui suis le premier depuis le commencement, mais je suis aussi avec les derniers ! (Ésaïe 41.4 ; cp Esaïe 43.10, 13, 25 ; 46.4 ; 48.12 ; 52.6 ; Exode 3.14 ; Deutéronome 6.4).

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