#22 Cherchez Dieu en premier lieu (Proverbes 18.5-19.2)
Plusieurs proverbes expriment l’indignation de la justice bafouée.
C’est un jugement mauvais que de favoriser le méchant en déboutant le juste (Proverbes 18.5 ; cp Proverbes 17.15,26 ; 24.23 ; 28.21).
La justice doit être impartiale et le coupable condamné, même s’il est riche ou célèbre.
Les paroles de l’insensé provoquent des querelles et lui attirent des coups. Sa bouche cause sa ruine et ses lèvres sont pour lui un piège. Les médisances sont comme des friandises qui pénètrent jusqu’aux tréfonds de l’être (Proverbes 18.6-8 ; cp Proverbes 13.3 ; 12.13 ; 16.28 ; 26.16-22).
L’insensé trouve un malin plaisir à colporter les bruits les plus fâcheux, qu’ils soient vrais ou faux, et beaucoup accueillent ces ragots les oreilles grandes ouvertes et s’en délectent.
Qui se relâche dans son travail est frère de celui qui gaspille (Proverbes 18.9 ; cp Proverbes 10.4).
L’un et l’autre arrivent au même résultat : la disette.
L’Éternel est un refuge : le juste y accourt et y est en sécurité (Proverbes 18.10 ; cp Proverbes 29.25 ; Psaume 61.4).
Quoiqu’il arrive, il faut d’abord invoquer Dieu, puis agir en comptant sur son aide.
L’argent du riche est sa ville forte et il s’imagine qu’elle est imprenable (Proverbes 18.11 ; cp Proverbes 10.15).
Les richesses procurent un sentiment de sécurité mais mieux vaut ne pas trop s’y fier.
Quand l’orgueil remplit le cœur d’un homme, sa ruine est proche. Avant d’être honoré, il faut savoir être humble. Qui répond avant d’avoir écouté est un sot et se couvre de ridicule (Proverbes 18.12-13 ; cp Proverbes 16.18 ; 12.23 ; 15.33).
L’orgueilleux croit tout savoir et s’empresse de donner son opinion. Les humbles, au contraire, n’étalent pas leur science à tout moment mais réfléchissent avant de parler.
Un bon moral permet de supporter la maladie, mais si l’esprit est abattu, qui le relèvera ? (Proverbes 18.14 ; cp Proverbes 15.13 ; 17.22).
L’esprit et le corps interagissent l’un sur l’autre. En cas de coup dur, il est essentiel de trouver la paix pour pouvoir faire face efficacement à la détresse.
L’homme intelligent acquiert la connaissance et les sages la cherchent (Proverbes 18.15 ; cp Proverbes 1.5;15.14 ; 17.16).
Pour vouloir devenir sage, il faut déjà avoir une certaine mesure d’intelligence, or c’est justement ce qui manque à l’insensé.
Un cadeau vous crée une place et vous donne accès à des gens importants (Proverbes 18.16).
Un présent offert en bonne conscience peut me faire bénéficier d’un coup de piston.
Celui qui plaide sa cause en premier paraît toujours avoir raison, mais il faut examiner la partie adverse (Proverbes 18.17 ; cp Proverbes 16.33).
Afin d’être équitable, on doit écouter tous les adversaires avant de trancher.
Le sort met fin aux contestations et tranche même entre des puissants (Proverbes 18.18 ; cp Proverbes 16.33).
Tirer au sort, faire pile ou face, est un puissant moyen de départager des concurrents.
Un frère offensé est plus inaccessible qu’une ville fortifiée ; il est comme les verrous d’un château (Proverbes 18.19).
Plus les liens sont étroits, plus la dissension est grave et plus la réconciliation est difficile.
Chacun sera rassasié des fruits de ses paroles. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue et tu te rassasieras de ses fruits (Proverbes 18.20-21 ; cp Proverbes 10.19 ; 12.14,18 ; 13.2 ; 15.4 ; 18.2 ; 20.19 ; Psaume 34.12-14).
Nos paroles produisent un effet qui nous revient comme un boomerang.
Qui trouve une femme trouve le bonheur : c’est une faveur que l’Éternel lui accorde (Proverbes 18.22 ; cp Proverbes 19.14 ; Ecclésiaste 7.26).
Il s’agit d’une femme remplie de sagesse telle qu’elle est décrite dans le chapitre 31.
Le pauvre parle en suppliant mais le riche répond durement (Proverbes 18.23 ; cp Proverbes 10.15 ; Jacques 2.5-6).
Une constatation d’ordre général regrettable mais bien réelle.
En cas de malheur, on compte sur ses connaissances, mais un véritable ami est plus attaché qu’un frère (Proverbes 18.24 ; cp Proverbes 17.17).
C’est dans les coups durs qu’on découvre sur qui on peut vraiment compter.
Mieux vaut un pauvre qui se conduit de façon intègre qu’un insensé aux lèvres menteuses ou fourbes (Proverbes 19.1 ; 28.6).
Il s’agit d’un riche qui promet une aide à un traîne-misère mais il trompe son espoir.
Le zèle sans réfléchir et la précipitation aboutissent à rien (Proverbes 19.2 ; cp Proverbes 21.15).
L’excès est toujours une erreur car tout projet demande une bonne préparation.