#20 Un serviteur fidèle mérite sa récompense (Proverbes 16.21-17.8)
Le thème de la sagesse revient constamment dans les Proverbes.
Celui qui est sage est aussi intelligent et ses paroles aimables sont écoutées. La sagesse est source de vie mais la folie des insensés se retourne contre eux. La sagesse du cœur inspire des paroles sensées qui accroissent le savoir des auditeurs (Proverbes 16.21-23).
Le sage a du bon sens, ce qui lui permet de bien diriger sa vie et d’éviter les embûches. Il a bonne réputation et on se met volontiers à son écoute parce que ce qu’il dit est utile.
Les paroles aimables sont comme un rayon de miel : douces pour l’âme et bienfaisantes pour le corps (Proverbes 16.24 : cp 15.23).
Les encouragements sont thérapeutiques et procurent le bien-être.
Bien des hommes pensent être sur la bonne voie, mais elle mène à la mort (Proverbes 16.25 ; cp Proverbes 14.12).
Ce proverbe a déjà été dit mot pour mot et il est répété parce qu’il est très important.
Ce sont ses besoins qui font travailler l’homme ; la faim qui le tenaille l’y pousse (Proverbes 16.26).
Nécessité fait loi. Un ventre affamé motive même un paresseux.
Le vaurien mijote le mal et ses paroles sont comme un feu dévorant (Proverbes 16.27 ; cp Jacques 3.6).
Le diable au corps et méchants comme une teigne, certains ne songent qu’à mal faire.
Le fourbe sème la discorde et le calomniateur brouille des amis (Proverbes 16.28 ; cp Proverbes 6.14).
Diviser pour régner, telle est la devise et la triste besogne des vicieux.
L’homme violent séduit son prochain et l’entraîne sur une mauvaise voie (Proverbes 16.29 ; cp Proverbes 1.10, 15-16)).
Les gangs et toutes les organisations criminelles ne vivent que de violence parce que la faiblesse de notre système judiciaire leur donne carte blanche.
Celui qui est bouche cousue, tout en méditant des projets pervers, a déjà commis le mal (Proverbes 16.30).
Sa culpabilité réside dans son intention, avant même qu’il ne passe à l’action.
Les cheveux blancs sont une couronne honorifique qu’on obtient par une vie droite (Proverbes 16.31 ; cp Proverbes 9.6 ; 10.27 ; 20.29 ; Lévitique 19.32).
En Israël, mourir dans une blanche vieillesse était considéré comme la récompense d’une vie intègre. Ici encore on a une règle générale qui ne tient pas compte des exceptions.
Mieux vaut être lent à la colère et maître de soi que puissant et conquérir des villes (Proverbes 16.32 ; cp Proverbes 14.17,29 ; 25.28 ; 29.11).
La capacité de se contrôler en toute circonstance est un trait de la sagesse.
On jette le sort dans les pans du vêtement, mais c’est de l’Éternel que dépend toute décision (Proverbes 16.33).
Le grand-prêtre israélite possédait deux objets : l’ourim et le tourim qui avaient valeur de oui et de non. Celui qu’il tirait de sa poche était la réponse de l’Éternel à sa question.
Mieux vaut un croûton de pain sec et la paix, que des festins avec des disputes (Proverbes 17.1 ; cp Proverbes 15.16,17 ; 16.8).
Ce principe lié à la vie domestique a déjà été énoncé mais il vaut la peine d’être répété.
Le serviteur intelligent gouvernera le fils indigne et partagera l’héritage avec les frères (Proverbes 17.2 ; cp Proverbes 19.26 ; 20.20 ; 28.24)).
Un serviteur fidèle vaut bien mieux qu’un enfant de malheur et mérite d’être récompensé.
Le creuset épure l’or et l’argent, pareillement l’Éternel éprouve les cœurs (Proverbes 17.3 ; cp 1Pierre 1.6-7).
L’Éternel fait subir à ses serviteurs l’épreuve du feu pour ainsi dire, afin d’ôter leurs scories, c’est-à-dire leurs vices et purifier ainsi leur caractère.
Le malfaisant écoute les propos des impies et le menteur prête l’oreille aux mauvaises langues (Proverbes 17.4).
Qui se ressemble, s’assemble.
Se moquer du pauvre c’est insulter Dieu et celui qui se réjouit du malheur d’autrui sera puni (Proverbes 17.5 ; cp Proverbes 14.31 ; 22.2).
Nul n’est à l’abri d’un revers de fortune et on doit avoir compassion des miséreux.
Les petits-enfants sont la couronne des vieillards et les pères sont la fierté des fils (Proverbes 17.6 ; cp Psaumes 127.3-5 ; 128.3-4).
Une grande famille est un badge d’honneur pour les anciens et les enfants bénéficient de la renommée de leur père.
Un langage prétentieux ne convient pas à une brute épaisse et grossière, combien moins le mensonge à un noble (Proverbes 17.7) ?
Plus une personne est élevée dans la société et plus il doit se montrer digne de son rang.
Pour celui qui le reçoit, le pot-de-vin est comme une pierre précieuse qui fera succéder la cause de celui qui l’a donnée (Proverbes 17.8 ; cp Proverbes 17.23 ; Deutéronome 16.19).
Acceptés sous le manteau, les cadeaux ont un pouvoir de corruption redoutable. Oui, mais dans certains pays c’est le seul moyen de remplir tout acte administratif ordinaire.