#02 La clé de la sagesse (Proverbes 1.5-33)
Les personnes de valeur ne considèrent jamais qu’elles sont parvenues mais reconnaissent humblement leur besoin de plus de sagesse et de savoir.
En écoutant ces proverbes, le sage enrichira son savoir-faire et l’homme avisé acquerra l’art de bien diriger sa vie. Il comprendra les maximes et les énigmes des sages (Proverbes 1.5-6 ; cp Proverbes 9.9).
La sagesse fait boule de neige. Il en faut déjà un peu pour être disposé à écouter les paroles des sages, à en saisir le sens et surtout à les appliquer dans sa vie. Les proverbes sont comme des diamants. Il faut extraire la pierre de sa gangue, la tailler et la polir pour la faire briller de ses mille feux.
La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel, mais les insensés dédaignent la sagesse et l’instruction (Proverbes 1.7).
La crainte respectueuse de l’Éternel est la devise du livre des Proverbes et le fondement de la sagesse. Dieu est l’autorité suprême à qui on doit obéissance et soumission.
Mon fils, sois attentif à l’instruction que tu reçois de ton père et à l’éducation de ta mère, car elles sont une couronne gracieuse et une parure (Proverbes 1.8-9).
L’enfant qui accepte de se soumettre à la discipline éducative de ses parents devient avisé et il porte cette sagesse comme un diadème.
Mon fils, ne te joins pas à des impies qui te disent : Viens avec nous, tendons une embuscade pour piéger un innocent. Nous le ferons disparaître dans le séjour des morts et nous remplirons nos maisons d’objets précieux et tu auras ta part avec nous (Proverbes 1.10-14).
« Mon fils » était aussi la façon habituelle du maître de s’adresser à son élève. Il décrit une scène brutale mais qui se joue tous les jours partout dans le monde. On trompe, on exploite, on abuse, on vole, on viole et on tue.
Mon fils, ne fréquente pas ces crapules qui courent au mal, car en vérité c’est pour répandre leur propre sang qu’ils tendent des pièges. Voilà ce qui arrive aux cupides ; le gain mal acquis cause leur perte (Proverbes 1.15-18).
Le jeune homme averti s’éloigne des méchants qui, tôt ou tard, verront leurs embûches se retourner contre eux car la richesse mal acquise est une malédiction qui ne profite jamais.
La Sagesse crie partout sur les places publiques ; à l’entrée des portes de la ville elle dit : jusqu’à quand les sots diront des sottises et les moqueurs se moqueront et les insensés haïront la vraie connaissance ? Écoutez mes avertissements et je répandrai sur vous mon Esprit, je vous ferai connaître mes paroles (Proverbes 1.21-23).
L’enfant est adulte et ce sont les prophètes qui ont pris le relais des parents. La Sagesse personnifiée lance un appel urgent partout où le peuple se rassemble et elle exhorte tout un chacun à revenir sur le droit chemin.
J’appelle et vous me résistez, j’étends ma main et nul n’y prend garde, vous rejetez mes conseils et mes avertissements. C’est pourquoi, je rirai quand vous serez dans le malheur et je me moquerai quand la détresse et l’angoisse vous assailliront. Alors, ils m’appelleront, mais je ne répondrai pas. Puisqu’ils ont détesté mon enseignement et qu’ils ne révèrent pas l’Éternel et parce qu’ils ont dédaigné mes conseils et mes avertissements, ils récolteront les fruits de leur conduite. Car la présomption des stupides amènera leur perte. Mais celui qui m’écoute sera en sécurité et vivra tranquille sans redouter le malheur (Proverbes 1.24-33).
Comme les insensés ont refusé l’invitation de la Sagesse, le ton change. Au lieu d’être suppliant, il est menaçant. Confrontés à une tragédie, les moqueurs auront d’amers regrets mais ce sera trop tard. L’Esprit appelle le pécheur à la repentance pendant un temps puis il se tait. Il est trop tard pour se repentir. Ceux qui rejettent leur Créateur prouvent qu’ils manquent totalement de sagesse. Devenus aveugles sur leur condition spirituelle, ils mettent leur confiance en l’homme, en la science et ils inventent des théories absurdes dont le but inavoué mais bien réel est d’écarter Dieu de leur route. Mais ils n’échapperont pas au jugement. Le sage, par contre, est en sécurité parce qu’il a fait la paix avec Dieu.