#15 Les riches et les pauvres (Proverbes 13.7-25)
Les proverbes qui sont répétés méritent une attention supplémentaire.
Tel joue au riche et n’a rien du tout, tel autre fait le pauvre et possède de grands biens (Proverbes 13.7 ; cp Pr 12.9).
Le tape-à-l’œil et prétendre pour impressionner a un coût exorbitant car il gâche la vie. Le riche qui dit être sur la paille est lui aussi un hypocrite, alors soyons nous-mêmes.
La fortune du riche lui sert de rançon mais le pauvre n’est pas menacé (Proverbes 13.8).
Le riche est parfois rançonné par un malfrat mais le pauvre n’a pas ce souci.
La lumière des justes rayonne la joie, mais le flambeau des méchants s’éteindra (Proverbes 13.9).
La lumière est permanente tandis que la lueur d’un flambeau est passagère.
L’orgueil engendre les disputes mais les sages écoutent les conseils (Proverbes 13.10).
L’orgueilleux veut absolument avoir raison, ce qui est toujours une source de tension. Par contre, écouter au lieu de parler est une marque de sagesse.
Une richesse mal acquise disparaît mais amassée peu à peu, elle augmente (Proverbes 13.11).
L’argent sale se dépense vite, mais gagné à la sueur de son front, on y fait attention.
Un espoir différé afflige le cœur, mais un désir exaucé illumine la vie (Proverbes 13.12).
Un rêve qui devient réalité est un bonheur mais quand il tarde il engendre le chagrin.
Celui qui méprise la parole de Dieu en devient le débiteur, mais qui lui obéit sera récompensé (Proverbes 13.13 ; cp Es 66.2).
Celui qui rejette la parole contracte envers elle une dette qu’il devra payer sous la forme du châtiment que la parole annonce et qui punira son arrogance.
L’enseignement du sage procure la vie qui permet d’éviter les pièges de la mort (Proverbes 13.14 ; cp 14.27).
Certains sont très malades ou meurent parce qu’ils ont violé les commandements de Dieu.
Celui qui est raisonnable est honoré, mais la voie des fourbes est dure (Proverbes 13.15).
Le bon sens est apprécié de tous mais la duplicité conduit tôt ou tard au châtiment.
L’homme avisé discerne la conduite à suivre mais l’insensé expose sa sottise (Proverbes 13.16 ; cp Proverbes 12.23).
Le sage réfléchit avant d’agir tandis que le sot est impulsif et fait d’énormes bourdes.
Un messager malicieux tombera dans le malheur, mais l’envoyé fidèle est sécurisant (Proverbes 13.17).
Ceux qui ont une responsabilité quelconque doivent remplir leur mandat avec intégrité.
Misère et honte à qui rejette l’instruction, mais celui qui accepte la correction sera honoré (Proverbes 13.18 ; cp Proverbes 10.17 ; 12.1 ; 13.1 ; 15.5, 32 ;).
L’insensé qui croit tout savoir est le propre artisan de ses malheurs.
Un désir réalisé est agréable mais les insensés ont horreur de se détourner du mal (Proverbes 13.19).
L’insensé croit qu’il ne peut réaliser ses désirs qu’en faisant ce qui est mal.
Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui côtoie les insensés aura de graves ennuis (Proverbes 13.20).
Il est bien connu que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ».
Le malheur poursuit les pécheurs, mais le bonheur récompense les justes (Proverbes 13.21).
Il est bien dommage que cette règle ait tellement d’exceptions.
L’homme droit laisse un héritage aux enfants de ses enfants, mais les richesses du pécheur iront au juste (Proverbes 13.22).
L’homme juste laisse un héritage que se partagent parmi les enfants puis les petits enfants. Ici encore c’est une règle générale avec de nombreuses exceptions.
Le champ défriché du pauvre produit en abondance, mais tel périt par défaut de justice (Proverbes 13.23).
Le pauvre peut prospérer par son travail s’il ne devient pas la proie des oppresseurs.
Qui ne corrige pas son fils ne l’aime pas car celui qui l’aime le corrige (Proverbes 13.24 ; Proverbes 19.18 ; 22.15 ; 23.13-14 ; 29.15-17).
La nécessité d’éduquer à la trique son enfant est souvent mentionnée dans les Proverbes. En français, on dit : « Qui aime bien châtie bien ! » Or, Dieu aussi corrige ses enfants.
Le juste est rassasié mais les méchants sont affamés (Proverbes 13.25 ; cp Proverbes 10.3).
C’est une règle générale comme « fais bien et bien te sera » avec beaucoup d’exceptions.