#12 Victoire d’Achab sur Ben-Hadad, roi de Syrie (1 Rois 20.22-22.12)
Bien que les Israélites aient rejeté l’Éternel, lui ne les a pas entièrement abandonnés. Après avoir vaincu l’armée syrienne, Dieu annonce la suite du programme.
Le prophète vient dire au roi d’Israël : fortifie tes positions, examine et réfléchis car l’année prochaine le roi de Syrie reviendra t’attaquer. Ses ministres lui disent : nous avons été vaincus parce que l’Éternel est un Dieu des montagnes. Recrute donc une armée aussi nombreuse que celle que tu as perdue puis nous les combattrons dans la plaine et alors nous les vaincrons. L’année suivante, à la même époque, ils arrivent en masse et couvrent toute la vallée. Les Israélites établissent leur camp en face mais ils ressemblent à deux petits troupeaux de chèvres. Alors le prophète dit au roi d’Israël : voici ce que déclare l’Éternel : “ Les Syriens disent que je suis un Dieu des montagnes et non pas un Dieu des plaines. À cause de cela, je livre cette immense multitude en ton pouvoir. Ainsi vous saurez que je suis l’Éternel ” Le combat s’engage et les Israélites tuent cent mille Syriens en un jour (1Rois 20.24-29).
Puisque l’Éternel est souverain sur toute la terre, l’attitude des Syriens est blasphématoire. Or, insulter et dévaloriser Dieu est toujours une très mauvaise idée. La bataille a lieu à 5 km à l’est du lac de Galilée et l’affaire est vite réglée.
Ben-Hadad s’enfuit et se cache dans la ville. Ses ministres lui disent : nous croyons que les rois d’Israël sont indulgents. Alors, ils se revêtent de toile de sac et vont dire à Achab : Ben-Hadad te demande de lui laisser la vie sauve ! ” Achab répond : il sera mon allié, allez le chercher. Ben-Hadad lui dit : je te restitue les villes que mon père vous a prises et tu peux établir des comptoirs à Damas. Achab conclut donc une alliance avec lui. Mais un prophète vient dire au roi : Ainsi parle l’Éternel : parce que tu as laissé échapper l’homme qui mérite la mort, ta vie répondra de sa vie et ton peuple de son peuple (1Rois 20.30-34,42).
Achab n’arrête pas de signer et contresigner son arrêt de mort. Il s’allie avec la Syrie pour résister à la menace des Assyriens et ils ont réussi à les arrêter.
Je commence le chapitre 21.
Naboth possédait une vigne près du palais d’Achab. Le roi lui dit : cède-moi ta vigne pour que j’en fasse un jardin potager et je te donnerais une vigne meilleure ou sa valeur en argent. Mais Naboth lui répond : que l’Éternel me garde de te céder la propriété de mes ancêtres ! Achab rentre chez lui, déprimé, et refuse de manger. Sa femme Jézabel lui demande : Pourquoi es-tu de si mauvaise humeur ? Naboth refuse de me vendre sa vigne. Allons ! Lève-toi et réjouis-toi : je vais te la donner cette vigne (1Rois 21.1-7).
Selon la loi de Moïse, le patrimoine familial est inaliénable et ne peut donc pas être céder. Qu’a cela ne tienne, Jézabel va brutalement régler ce problème car elle n’a pas les scrupules de son mari.
Au nom d’Achab, elle écrit aux chefs de la ville de Naboth et ordonne : “ Proclamez un jeûne. Installez Naboth au premier rang et faites asseoir en face de lui deux vauriens qui l’accuseront d’avoir maudit Dieu et le roi ! Puis tuez-le. ” Les chefs obéissent, mettent Naboth à mort, puis écrivent à Jézabel: Naboth a été exécuté (1Rois 21.8-14).
Ce subterfuge laisse entendre qu’un châtiment menace la ville à cause de Naboth. La reine a des procédés expéditifs étendus car les fils de Naboth aussi ont été exécutés.
Alors Achab se rend à la vigne. Mais Élie va le trouver et lui dit : Quoi ? Après avoir assassiné l’homme, tu prends possession de ses biens ! Voici ce que déclare l’Éternel : tout comme les chiens ont léché le sang de Naboth, ils lécheront aussi le tien. Je vais te balayer toi et ta descendance. Quant à Jézabel, les chiens la dévoreront près du rempart. Alors, Achab déchire ses vêtements en signe d’humiliation, revêt un habit de toile de sac et refuse de manger. Alors l’Éternel dit à Élie : Puisque Achab s’est humilié, ce n’est que pendant le règne de son fils que sa famille sera détruite (1Rois 21.15-29).
Achab continue à signer ses arrêts de mort, mais comme il s’est repenti, son châtiment est différé. Par contre, tous ses fils subiront une mort violente.
Je commence le chapitre 22.
Josaphat, roi de Juda, rend visite à Achab, qui lui demande : viendras-tu attaquer Ramoth avec moi ? D’accord, mais consulte d’abord l’Éternel. Le roi d’Israël rassemble quatre cents prophètes et leur demande : dois-je aller combattre ? Mais Josaphat insiste : n’y a t-il plus aucun prophète de l’Éternel ? Achab répond : il y a encore Michée mais je le déteste car il ne m’annonce que du mal. Josaphat dit : que le roi ne parle pas ainsi. Alors Achab ordonne de faire venir Michée au plus vite. Achab et Josaphat, revêtus de leurs costumes royaux, siègent chacun sur un trône, tandis que les prophètes de cour sont dans un état d’exaltation et répètent : attaque Ramoth ! Tu seras vainqueur (1Rois 22.1-12).
Apparemment, Ben-Hadad aurait dû rendre la ville de Ramoth à Israël mais, ne l’ayant pas fait, c’est la guerre. Josaphat est un bon roi mais il fait des grosses bévues.