Les études

04 avril 2022

#12 Don de la manne (Exode 16.5-17.11)

Dieu nourrit son peuple dans le désert avec des grains de manne qui tombent du ciel. On en fait des gaufrettes qui ont un goût de miel.

« Le sixième jour, il y en aura deux fois plus que les autres jours à ramasser et à apprêter. Moïse et Aaron dirent aux Israélites : Ce soir vous saurez que c’est l’Éternel qui vous a fait sortir d’Égypte … quand il vous donnera de la viande à manger, et demain lorsqu’il vous donnera du pain ; car il a entendu vos plaintes … Ce n’est pas de nous que vous vous êtes plaints, mais de l’Éternel » (Exode 16.5-8).

Moïse et Aaron en ont marre d’être les souffre-douleur des Israélites.

Comme le travail est interdit le 7e jour, le 6e il tombe une double ration de manne. La même puissance qui a fendu la mer pourvoira au pain quotidien des Hébreux et quand ils le ramasseront, ils se souviendront de leur délivrance, et c’est important parce qu’ils semblent avoir une mémoire particulièrement courte.

« Moïse dit à Aaron : Ordonne aux Israélites de se présenter devant l’Éternel… Ceux-ci se tournèrent vers le désert, et la gloire de l’Éternel apparut dans la nuée. Il dit à Moïse : J’ai entendu les plaintes des Israélites. “ Ce soir, avant qu’il fasse nuit, vous mangerez de la viande, et demain matin vous vous rassasierez de pain. Le soir même, des cailles vinrent s’abattre sur le campement. Et le lendemain matin, on vit sur le sol… un mince dépôt granuleux. Les Israélites dirent : Qu’est-ce que c’est ? Moïse leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous donne à manger. Ramassez en deux kilos par personne. Celui qui en avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui en avait pris moins, n’en manquait pas » (Exode 16.9-16).

A chacun selon ses besoins ! L’apôtre Paul utilise ce principe d’égalité pour écrire aux Corinthiens que les croyants doivent s’entraider (2 Corinthiens 8.14-15).

Au printemps, de grandes volées de cailles émigrent d’Arabie et d’Afrique. De chair délicate, sur canapé avec gaufrettes au goût de miel, elles devaient être drôlement bonnes.

« Moïse ordonna : Que personne ne garde de manne. Cependant, certains en gardèrent mais elle sentait mauvais et était pleine de vers. Tous les matins, chacun ramassait ce dont il avait besoin, et quand venait la chaleur du soleil, elle fondait. Le sixième jour, ils en ramassaient une quantité double, … et la mettaient en réserve pour le lendemain jour du sabbat consacré à l’Éternel et elle n’avait ni mauvaise odeur ni vers » (Exode 16.19-24).

La manne servait de nourriture mais elle devait aussi conduire les Israélites à faire confiance à l’Éternel quelles que soient leurs circonstances. Dans son évangile, Jean écrit aussi que la manne annonçait le pain du ciel, Jésus-Christ, le pain qui donne la vie (Jean 6.31-35).

« Pendant six jours vous ramasserez de la manne mais le jour du sabbat, il n’y en aura pas. Cependant, certains sortirent pour en ramasser mais ne trouvèrent rien. Elle ressemblait à des grains de coriandre blanche et avait un goût de beignet au miel. Moïse dit à Aaron : Prends un récipient avec 4 litres de manne, puis dépose-le comme souvenir pour les générations à venir devant le coffre de l’acte de l’alliance » (Exode 16.25-34).

Moïse anticipe car le coffre sacré n’est pas encore construit. Mis à part la manne, il contiendra les deux tablettes des Dix Commandements et le bâton d’Aaron couvert de fleurs d’amandier.

« Les Israélites mangèrent de la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans le pays de Canaan » (Exode 16.35-36).

Avec la célébration de la première Pâque en Terre promise, la manne cesse parce que les Israélites peuvent désormais manger les céréales du pays. Je commence le chapitre 17.

« Les Israélites campèrent à Rephidim où il n’y avait pas d’eau. Alors ils prirent Moïse à partie : Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Égypte pour nous faire mourir de soif ici ? » (Exode 17.1-3).

La même musique, le même son de cloche, la complainte du désert résonne dans tout le camp.

« Moïse cria à l’Éternel : Que puis-je faire ? Ils veulent me lapider ! » (Exode 17.4).

Les Israélites veulent faire la peau à leur leader, rien que ça. Mais l’Éternel intervient.

« L’Éternel dit à Moïse : Prends ton bâton et frappe le rocher du mont Horeb, de l’eau jaillira et le peuple boira. Il appela ce lieu Massa et Meriba : Épreuve et Querelle parce que les Israélites avaient dit : « L’Eternel est-il oui ou non au milieu de nous ? » (Exode 17.5-7).

Cette question méprisante met en doute le caractère de Dieu et surtout sa fidélité. Les Hébreux sont d’une insolence sans pareille, ce qui est souvent rappelé dans les Écritures. A part quelques heures durant lesquelles ils ont entonné un cantique de louanges, ils n’ont pas montré de reconnaissance mais préfèrent de loin le chant du désespoir, leur hymne favori.

« Les Amalécites vinrent attaquer Israël à Rephidim » (Exode 17.8).

oct. 11 2024

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