Les études

16 juin 2022

#07 Dieu nous encourage (2 Corinthiens 6.14-7.16)

Le croyant vit dans le monde mais il n’en fait pas vraiment partie parce qu’il est citoyen des cieux. Il a donc besoin de sagesse pour bien gérer ses fréquentations avec les non-croyants.

Ne vous mettez pas sous un joug avec des infidèles car il n’y a aucun rapport entre la justice et l’impiété, entre la lumière et les ténèbres, entre Jésus et le diable, entre le fidèle et l’incroyant, entre le Temple de Dieu et les idoles. Car nous sommes, nous, le Temple du Dieu vivant. Dieu lui-même a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Sortez du milieu d’eux, séparez-vous d’eux. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur, le Tout-Puissant. A cause de toutes les promesses de Dieu, purifions-nous de toute corruption et menons une vie sainte dans la crainte respectueuse de Dieu (2Corinthiens 6.14-18; 7.1).

Le chrétien qui veut servir le Seigneur a des objectifs, des affections et un style de vie qui sont très différents de ceux des incroyants mondains. Or, les Corinthiens participaient aux repas idolâtres dans les temples des faux dieux avec leurs relations d’affaires. Paul veut donc qu’ils se séparent de leurs anciennes fréquentations et abandonnent toute convoitise et impureté morale.

Je continue le chapitre 7.

Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne. Ce n’est pas que je veuille vous condamner car je vous ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs que nous vivions ou mourions. J’ai toute confiance en vous et je suis fier de vous. Je suis réconforté et je déborde de joie dans toutes nos détresses (2Corinthiens 7.2-4).

Les judaïsants tentent de gagner l’affection des Corinthiens au détriment de l’apôtre que rien ne peut l’empêcher de les aimer. Sensibles aux critiques dirigées contre lui, il leur rappelle qu’il a toujours été sans reproche à leur égard et les supplie de lui accorder une petite place dans leur cœur.

Depuis notre arrivée en Macédoine nous n’avons eu aucun repos car nous étions affligés de tous côtés : conflits au dehors, craintes au dedans. Mais Dieu qui console ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite, et par le réconfort qu’il avait reçu de vous. Car il nous a raconté votre ardent désir de me revoir, vos larmes et votre dévouement pour moi, ce qui a encore augmenté ma joie (2Corinthiens 7.5-7).

Dieu manifeste sa puissance au travers de la faiblesse de ses enfants, mais il est aussi leur consolateur. Paul est donc réconforté par le retour de Tite, et surtout par les bonnes nouvelles qu’il apporte des Corinthiens : leur ardent désir de revoir Paul et leur chagrin de lui avoir fait de la peine.

J’ai tout d’abord regretté de vous avoir attristés par ma lettre, mais maintenant, je me réjouis de ce que votre tristesse était selon Dieu et vous a fait changer d’attitude ce qui fait qu’au final nous ne vous avons causé aucun tort (2Corinthiens 7.8-9).

Affligé d’avoir dû envoyer une lettre aux Corinthiens qui allait les attrister, et ne sachant pas comment elle serait reçue, Paul s’était demandé : « Ai-je bien fait ? » C’est avec larmes qu’il a dévoilé sa vie personnelle et exhorté les Corinthiens, nous montrant par là que le fidèle serviteur de Dieu ne s’abrite pas derrière un pupitre fier d’une stoïque insensibilité, mais qu’il est ému de compassion.

La tristesse selon Dieu produit un changement qu’on ne regrette jamais car il conduit à une bonne relation avec Dieu, tandis que la tristesse du monde conduit à la mort. Quel empressement cette tristesse a produit en vous; combien vous avez regretté votre attitude envers moi, et avec quel zèle vous avez décidé de punir le mal ! Vous avez ainsi prouvé que vous étiez innocents dans cette affaire (2Corinthiens 7.10-11).

La repentance que produit le Saint Esprit dans l’âme d’un être humain lui est toujours bénéfique tandis que la tristesse due à des avantages perdus, des espérances déçues, à notre orgueil froissé, à nos maux sans remède ; c’est du regret ou du remord parce que les choses ont mal tourné.

Je ne vous ai pas écrit à cause de celui qui a commis l’offense ou qui l’a subie, mais pour que votre zèle à nous obéir se manifeste devant Dieu (2Corinthiens 7.12).

L’objectif de la lettre de Paul n’était pas de corriger des affronts personnels ou même les personnes impliquées dans la sombre affaire d’inceste ; ce qu’il voulait est que les membres de l’église se ressaisissent, se repentent de leur négligence et acceptent de lui obéir.

Votre réaction nous a réconfortés et même réjouis en voyant combien Tite était heureux à cause de la manière dont vous avez apaisé ses craintes. Comme je lui avais parlé de vous avec fierté, je n’ai pas eu à en rougir, aussi redouble-t-il d’affection pour vous quand il se rappelle votre obéissance et avec quels égards et quel respect vous l’avez accueilli. Je suis heureux de pouvoir compter sur vous en toutes choses (2Corinthiens 7.13-16).

Tite appréhendait de se rendre à Corinthe avec dans sa besace une bombe sous forme de lettre, mais comme elle a été superbement reçue, elle est une source de consolation et de joie pour tous les intéressés.

févr. 17 2025

Émission du jour | Esaïe 1.5-20

Le pays de Juda ressemble à un désert

Nos partenaires