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23 oct. 2026

Zacharie 12.3-10

Chapitre 12

Verset 3

En Syrie, du moins avant que la nation implose, les jeunes mesurent leurs forces en se lançant un défi : c’est à qui soulève la pierre la plus lourde. Au 20e siècle, et plusieurs fois, la Syrie, alliée à l’Égypte et à la Jordanie, décide de jouer à ce jeu avec Israël. Comme ces nations possèdent ensemble dix fois plus de soldats et de chars d’assaut que l’état juif, leurs ennemis pensent que prendre son territoire et jeter les Israéliens à la mer sera un jeu d’enfant mais ils se sont cassé les dents.

Je continue de lire dans le chapitre 12 du livre de Zacharie.

Voici : en ce jour-là, je ferai de Jérusalem une très lourde pierre pour toutes les nations et quiconque essaiera de la lever de terre en sera tout meurtri. Tous les peuples du monde uniront leurs efforts pour la combattre (Zacharie 12.3).

L’expression : « en ce jour-là », revient sept fois dans ce chapitre et une vingtaine de fois dans le livre de Zacharie. Il désigne « le Jour de l’Éternel » que le prophète Jérémie appelle « un temps de détresse pour les descendants de Jacob » (Jérémie 30.5-7). Le prophète Daniel écrit :

En ce temps-là, se lèvera Michel, le grand chef qui a pour mission d’aider ton peuple. Ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis que des nations existent jusqu’à ce moment-là (Daniel 12.1).

Jésus aussi parle du Jour de l’Éternel quand il dit :

À ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance. Vraiment, si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait ; mais, à cause de ceux qu’il a choisis, il abrégera ce temps de calamité (Matthieu 24.21-22).

« Ce jour-là, jour de l’Éternel grand et terrible » (Malachie 3.23), commence par sept années de jugement appelées « Tribulation », lesquelles seront suivies des mille ans de paix et de prospérité pendant le règne de Jésus le Messie. Plus loin, Zacharie écrit :

En ce jour-là, des eaux vives jailliront de Jérusalem […]. Il en sera ainsi l’été comme l’hiver (Zacharie 14.8).

Cependant, il faut aussi savoir que le Jour de l’Éternel peut désigner n’importe quelle partie de cette longue période de temps, qui est vraiment le jour le plus long puisqu’il durera mille et sept années.

Jérusalem sera à la fois « une coupe enivrante pour tous les peuples, et une très lourde pierre pour toutes les nations ». La ville sainte sera pour tous ses ennemis une masse qui est bien trop lourde à lever parce qu’elle blesse à mort tous ceux qui tentent l’expérience qui consiste à vouloir régler par la force le problème continuel que pose la nation juive au monde.

C’est ce qui est déjà arrivé aux nations voisines d’Israël, mais ça se reproduira à l’échelle mondiale à la fin des temps quand l’antisémitisme atteindra son paroxysme. Alors, « tous les peuples du monde uniront leurs efforts pour la combattre ». L’attaque ne viendra pas d’une puissance émergente comme les conquérants assyriens, babyloniens, perses, grecs ou romains, ni d’un simple voisin gourmand comme la Syrie sous la dynastie des Séleucides grecs à l’époque de la famille de prêtres appelée « Maccabées ». Non, ce sera une guerre véritablement mondiale car toutes les nations de la terre y participeront. Elles se ligueront contre Israël dans un élan énergique d’en finir avec cette nation une bonne fois pour toutes.

Zacharie reprend ici aux prophètes Ézéchiel (chap. 38-39) et Joël (chap. 4), le thème de la coalition universelle des nations qui livrent une ultime bataille au peuple de Dieu. Mais ces nations échoueront parce que Jésus le Messie apparaîtra soudainement pour défendre son peuple et détruire ses ennemis. Alors se répéteront, mais à une bien plus vaste échelle, les événements de l’époque du bon roi Ézéchias. Je rappelle brièvement les faits. En l’an 701 avant notre ère, les armées assyriennes encerclent Jérusalem. Le bon roi Ézéchias est pris de panique et lance un appel au secours pressant à l’Éternel. L’Ange de l’Éternel sort et son intervention est musclée puisqu’au matin, 185 000 soldats gisent morts (2Rois 18-19).

Verset 4

Je continue le texte.

En ce jour-là – l’Éternel le déclare – je frapperai les chevaux d’épouvante et leurs cavaliers de folie. Mais sur le peuple de Juda, je veillerai, alors que je rendrai aveugles tous les chevaux des autres peuples (Zacharie 12.4 ; comparez Joël 4.2).

C’est la troisième fois qu’on trouve le thème de l’intervention miraculeuse de l’Éternel qui délivre son peuple d’un ennemi bien plus puissant et mieux équipé que lui (comparez Zacharie 9.14 ; 10.5). Nous sommes à la bataille d’Armageddon. L’armée ennemie qui encercle Jérusalem se compose de chevaux mais il s’agit peut-être bien d’une division blindée. C’est l’affolement ; les chevaux emportent leurs cavaliers sans savoir où ils vont, et ceux-ci se heurtent les uns contre les autres et s’entre-tuent.

Dans le livre du Deutéronome, on a la longue liste des malédictions de la Loi qui punit le peuple hébreu en cas de désobéissance. Moïse dit :

Il (l’Éternel) vous frappera de folie, d’aveuglement et d’égarement d’esprit (Deutéronome 28.28).

Mais ici, ces plaies sont infligées aux ennemis d’Israël. Les cavaliers ou conducteurs de chars sont dans un tel état de confusion qu’ils tournent leurs canons les uns contre les autres. Le prophète Aggée écrit :

J’anéantirai la puissance des royaumes païens, je ferai culbuter les chars de guerre et ceux qui les conduisent, les chevaux tomberont, leurs cavaliers s’entre-tueront (Aggée 2.22).

Alors que le plus grand désarroi règne dans les rangs ennemis, l’Éternel intervient pour protéger son peuple de tout mal.

La deuxième déclaration : « je rendrai aveugles tous les chevaux des autres peuples ». donne une précision supplémentaire à la première. Cet aveuglement surnaturel pourrait bien décrire une absence totale de communication visuelle, audio et informatique entre les ennemis d’Israël. Entre un cavalier qui ne sait plus où il en est et un cheval aveugle, c’est le grand chaos et la plus grande des confusions.

Le déroulement de la bataille d’Armageddon est extraordinaire par son ampleur mais non pas du jamais vu. En effet, dans le second livre des Chroniques, on lit que le bon roi Josaphat est attaqué par une coalition de quatre peuples et il panique comme Ézéchias que j’ai précédemment cité. Mais Josaphat invoque également l’Éternel et lui dit :

Notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes impuissants pour résister à cette immense armée qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire, mais nous tournons nos regards vers toi (2Chroniques 20.12).

Alors un prophète dit au peuple terrorisé :

Vous n’aurez même pas à combattre ; contentez-vous de prendre position et de vous tenir là : vous verrez l’Éternel vous accorder la délivrance (2Chroniques 20. 17).

Effectivement, toujours dans le second livre des Chroniques, on lit :

[Au moment où les musiciens] entonnèrent leurs cantiques de louange, l’Éternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les Moabites et les habitants des monts de Séir qui venaient attaquer Juda, de sorte qu’ils furent battus. Les Ammonites et les Moabites se dressèrent contre les habitants des monts de Séir et les exterminèrent. Quand ils en eurent terminé avec eux, ils se jetèrent les uns sur les autres, jusqu’à s’anéantir. Lorsque les Judéens parvinrent au promontoire d’où l’on apercevait le désert, ils regardèrent du côté de leurs ennemis et ils ne virent que des cadavres jonchant le sol : il n’y avait aucun rescapé (2Chroniques 20.22-24).

Verset 5

Je continue le texte de Zacharie.

Et les chefs de Juda reconnaîtront alors que, pour Jérusalem et pour ceux qui l’habitent, la force est en leur Dieu, le Seigneur des armées célestes (Zacharie 12.5).

Les chefs du peuple ont eu des sueurs froides quand ils ont vu la formidable armée ennemie prendre Jérusalem en tenailles. Mais quand ils comprennent que la plus grande confusion règne dans le camp ennemi et que les assaillants s’entre-tuent, leur foi vacillante est fortifiée.

Verset 6

Je continue.

En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda un foyer d’incendie au sein d’une forêt, une torche enflammée dans un grand tas de foin, et ils consumeront à leur droite et à leur gauche les peuples d’alentour. Et Jérusalem restera installée à sa place (Zacharie 12.6).

Malachie qui prophétise après Zacharie reprend l’idée de son prédécesseur quand il écrit :

Voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n’en restera ni rameaux ni racines (Malachie 3.19).

Ici comme ailleurs, le peuple de Dieu sert d’instrument à l’Éternel pour exécuter ses jugements sur les nations (Zacharie 9.13 ; 10.5). Dès que les Juifs assiégés voient que le plus grand chaos règne dans les rangs ennemis, ils passent à l’attaque et les exterminent. Comme c’est écrit en langage poétique, aucun détail ne nous est donné. Par contre, Zacharie rapporte que Jérusalem a tenu le monde en échec.

Verset 7

Je continue.

En premier lieu, l’Éternel sauvera la population de Juda pour que la famille de David et tous ceux qui habitent Jérusalem ne soient pas orgueilleux et ne s’exaltent pas au-dessus de Juda (Zacharie 12.7).

« La famille de David », héritière légitime du trône, représente les chefs du peuple qui sont dans Jérusalem. « La population de Juda » sont les Juifs qui se trouvent dans les villages en rase campagne, donc très vulnérables. Ce passage nous informe que le peuple réparti dans le territoire n’a pas été massacré. Il semble donc que la stratégie des confédérés est d’abord de prendre Jérusalem, ce qui fait que dans un premier temps ils ignorent les Israélites répartis dans le pays.

L’Éternel vient d’abord au secours du peuple des campagnes de manière à ce qu’il n’y ait pas de jalousie entre les habitants de la capitale et ceux des villages. Comme il est normal que Dieu s’occupe d’abord de ceux qui sont les plus exposés à l’attaque ennemie, les habitants de Jérusalem l’acceptent et ainsi il n’y a pas de jalousie entre les uns et les autres. Dieu choisit d’intervenir dans un certain ordre afin de ménager les sensibilités de chacun. La victoire est due uniquement à l’Éternel et tous la partagent équitablement.

Verset 8

Je continue.

En ce jour-là, l’Éternel défendra la population de Jérusalem. Le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la dynastie de David sera comme Dieu même, comme l’ange de l’Éternel (Zacharie 12.8).

Tous les habitants de Jérusalem sont remplis d’un courage surnaturel, tout comme David, alors qu’il est encore adolescent, garde les troupeaux, les défend contre tout prédateur puis triomphe du Philistin Goliath en combat singulier (1Samuel 17.34-37, 50). Pour les Juifs, David représente le plus haut degré de force et de gloire, mais comme peu de personnes savent qui il est, on peut aussi dire que les habitants de Jérusalem seront d’une force herculéenne, et sans peur et sans reproche comme le célèbre chevalier Bayard (15-16e siècle) dont on apprend à l’école les faits d’armes contre les Espagnols.

Si la population de Jérusalem est comme David, « la dynastie de David sera comme Dieu lui-même, comme l’ange de l’Éternel ». La mention de Dieu puis de l’Ange de l’Éternel est une répétition poétique. Comme précédemment, la dynastie de David désigne les dirigeants de la nation théocratique. Ils sont aussi sages et avisés que Dieu, que l’Ange de l’Éternel qui dirigeait les Hébreux dans leurs pérégrinations au désert après leur sortie d’Égypte.

Verset 9

Je continue le texte.

Alors, en ce jour-là, j’entreprendrai de détruire toute nation qui viendra pour combattre contre Jérusalem (Zacharie 12.9).

Ces paroles concluent et résument la partie de la prophétie où on assiste à l’ultime tentative de toutes les nations coalisées de conquérir Jérusalem. Mais « en ce jour-là », c’est à dire à la fin des sept années de tribulation, l’Éternel anéantira tous les ennemis de son peuple.

Verset 10 a, b

Je continue.

(En ce jour-là) je répandrai alors sur la famille de David et sur ceux qui habitent Jérusalem un Esprit de pitié et de supplication. Alors ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu’ils auront transpercé (Zacharie 12.10 a, b).

Ici, « Jérusalem » représente la nation dans son ensemble. Tous les Israélites, ainsi que les dirigeants du peuple sont saisis par le Saint-Esprit qui agit fortement en eux. Sous son action, leur cœur est attendri par la compassion de Dieu à leur égard et ils éprouvent un fort sentiment de repentance à cause du crime que leurs ancêtres ont commis à l’égard du Messie.

Quand Zacharie dit : « ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu’ils auront transpercé », ce regard n’est pas celui qui est excité par le spectacle, la curiosité ou l’étonnement, mais les yeux de la foi qui expriment une profonde crainte respectueuse envers l’Éternel.

Dans certains manuscrits on lit : « Ils tourneront leurs regards vers lui ». Mais le texte est corrompu, volontairement altéré par un scribe afin de ne pas mentionner ce crime sans nom du Fils de Dieu, mis à mort par des impies autant juifs que romains. C’est bel et bien l’Éternel qui parle mais il est évident que ce n’est pas Dieu sous forme d’esprit qui a été percé et supplicié, mais son égal, la deuxième personne de la Trinité sous forme humaine, Jésus-Christ. On peut donc dire que sous l’inspiration du Saint-Esprit, Zacharie reconnaît et déclare la double nature de la personne du Messie. C’est aussi ce qu’enseigne le prophète Ésaïe qui l’appelle « Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix » (Ésaïe 9.5 ; comparez Psaumes 2.7 ; 110.1), ainsi que le prophète Michée qui écrit :

Bethlehem […], de toi il sortira pour moi celui qui régnera sur Israël ! Son origine remonte aux temps passés, aux jours anciens (Michée 5.1).

Le concept d’un Messie souffrant n’est pas étranger à la manière de penser des Juifs de l’époque de Zacharie, surtout que le prophète Ésaïe l’a déjà prédit quand il écrit :

C’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. […] c’est par ses blessures que nous sommes guéris. […] On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir […]. Il a été frappé à mort à cause des péchés que mon peuple a commis (Ésaïe 53.5-8 ; comparez Psaumes 22.1-22).

Et l’apôtre Paul rappelle aux anciens de l’église d’Éphèse de prendre « soin de l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son sacrifice » (Actes 20.28).

Quand les Israélites qui n’ont pas encore la foi en Jésus réalisent enfin que leurs ancêtres ont supplicié et « crucifié le Seigneur de gloire », pour reprendre l’expression que l’apôtre Paul emploie dans sa première épître aux Corinthiens (2.8), un immense élan de contrition s’empare alors d’eux, et ils reconnaissent l’Éternel dans le Messie (Jean 19.37). Au début du livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean écrit :

Voici ! Il vient au milieu des nuées, et tout le monde le verra et même ceux qui l’ont percé et toutes les familles de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen ! (Apocalypse 1.7).

Quand Zacharie écrit que l’Éternel a été « transpercé », il complète un tableau messianique qu’il a commencé au chapitre neuf et qui a trois mouvements. Premièrement, le Messie vient. Zacharie écrit :

Tressaille d’allégresse, ô communauté de Sion ! Pousse des cris de joie, ô communauté de Jérusalem ! Car ton roi vient vers toi, il est juste, protégé et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zacharie 9.9 ; auteur).

Deuxièmement, le Messie est rejeté, et sous la plume de Zacharie, il déclare :

Si vous le jugez bon, donnez-moi mon salaire, sinon, n’en faites rien. Ils me donnèrent pour salaire trente sicles d’argent. Et l’Éternel me dit (à Zacharie en vision) : – Jette-le au potier, ce joli prix auquel j’ai été estimé (Zacharie 11.12-13).

Troisièmement, le Messie est mis à mort. C’est le passage qui est devant nous et qui revient encore au chapitre suivant (Zacharie 13.7). Telle est la progression de ces trois mouvements prophétiques.

Le prophète Ésaïe a déjà parlé de la mort du Messie pour le péché du peuple mais il n’a pas dit que la culpabilité de ce meurtre incombait aux Israélites eux-mêmes. En effet, et bien qu’ils aient été manipulés par les chefs religieux, c’est quand même eux qui ont vociféré, qui ont crié à tue-tête devant le palais de Pilate : Crucifie-le, crucifie-le ! Ici, Zacharie lève le voile et nous révèle ce crime dans toute son horreur.

Déjà devant la croix, des païens et des Juifs ont commencé à tourner les regards vers le Messie dans une crainte respectueuse envers l’Éternel. Luc écrit :

En voyant ce qui s’était passé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant : – Aucun doute, cet homme était juste. Après avoir vu ce qui était arrivé, tout le peuple, venu en foule pour assister à ces exécutions, s’en retourna en se frappant la poitrine (Luc 23.47-48).

Il ne fait guère de doute que suite à ce qu’ils ont vécu, certains de ces témoins ont cru, et c’est ce message : « Viens et vois ; ne sois donc pas incrédule, mais crois » (Jean 1.46 ; 20.27) que les apôtres colportent partout dans l’Empire romain, et ce message continue à se répandre aujourd’hui dans le monde entier. Ce regard chargé de foi s’éclaire chaque fois qu’un être humain se tourne vers celui qu’il a lui-même crucifié par ses péchés.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 17 2024

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