Les émissions

28 nov. 2024

Proverbes 30.15 – 31.31

Chapitre 30

Intoduction

Tous les jours, de par le monde, sont organisées pas moins de 100 000 funérailles ; c’est sans compter tous ceux qui finissent on ne sait trop où sans tambour ni trompette. Nous vivons dans un immense cimetière et nous faisons partie d’un long cortège funèbre qui a commencé hors du Jardin d’Éden et qui a traversé les siècles et les millénaires. La dame à la faux est insatiable, elle en veut toujours plus.

Versets 15-16

Je continue à lire dans le chapitre 30 des Proverbes.

La sangsue a deux filles, elles s’appellent : Donne et Donne. Il y a trois choses insatiables, et même quatre qui ne disent jamais : “ Cela suffit ” : le séjour des morts, la femme stérile, la terre, qui n’est jamais rassasiée d’eau, et le feu qui ne dit jamais : “ Cela suffit ” (Proverbes 30.15-16; Comparez Proverbes 27.20).

Ces proverbes numériques adressent les désirs inassouvis, une pensée qu’on retrouve dans le proverbe hindou : « Le feu n’est jamais rassasié de bois, ni de fleuves l’océan, ni de vivants la mort, ni d’hommes les femmes aux beaux yeux. »

La sangsue représente l’avidité, la cupidité qui dit : « j’en veux encore ».

La femme stérile désire ardemment pouvoir tenir un bébé dans ses bras et être appelée maman.

Dans les régions semi-arides comme le Sahel, le soleil brûle tout et la terre craquelée est comme une énorme bouche béante qui meurt de soif.

Verset 17

Je continue le texte.

Les yeux qui se moquent d’un père et qui dédaignent l’obéissance envers une mère seront crevés par les corbeaux de la vallée et dévorés par les petits de l’aigle (Proverbes 30.17).

Les Écritures prononcent des jugements terribles contre les enfants ignobles. Suite à une mort tragique à la fin d’une vie maudite, le cadavre de ce fils dénaturé n’aura pas de sépulture, ce qui en Israël est honteux. De plus, il sera exposé aux rapaces qui le déchiquetteront. L’œil est le miroir et le symbole de l’âme, mais pour les charognards c’est un morceau de choix.

Versets 18-19

Je continue.

Il y a trois choses qui sont trop merveilleuses pour moi, et même quatre que je ne comprends pas : la trace que suit l’aigle dans le ciel, celle du serpent sur le rocher, celle du navire en haute mer et celle de l’homme chez la jeune fille (Proverbes 30.18-19).

La même expression « chose merveilleuse » se trouve dans le psaume 139 (13-15) qui célèbre la formation de l’enfant dans le ventre de sa mère. Ces 4 mouvements ont pour théâtre l’air, la terre, l’eau et les sentiments. Ils ne laissent aucune trace visible durable derrière eux.

On a beau bien regarder l’aigle qui vole, rien n’indique d’où il vient ni où il va. Il en est de même du serpent qui glisse sur le rocher et du navire dont le sillage disparaît promptement. Et quand des amoureux sont ensemble, ils semblent appartenir à une autre dimension, et les sentiments qu’ils éprouvent sont indescriptibles et invisibles.

Verset 20

Je continue.

Voici comment agit la femme adultère : elle satisfait ses appétits, s’essuie la bouche et dit : “ Je n’ai rien fait de mal ” (Proverbes 30.20).

La femme séductrice utilise une façon imperceptible, mais efficace de séduire les hommes (Proverbes 2.16-18 ; 5.1-14 ; 7 ; 22.14 ; 23.27-28). Elle adopte une attitude très désinvolte à l’égard de l’adultère qu’elle considère seulement comme un repas. C’est un peu comme ça que de nos jours les gens voient l’acte sexuel. Il a perdu son mystère et le sens du sacré pour devenir une cuisine ordinaire et banale. Mais les Écritures condamnent fortement les relations sexuelles hors du mariage.

Versets 21-23

Je continue.

Il y a trois choses qui font trembler la terre, et même quatre qu’elle ne peut supporter : un esclave qui devient roi, un insensé qui vit dans l’abondance, une femme odieuse qui trouve à se marier et une servante qui supplante sa maîtresse (Proverbes 30.21-23).

L’élévation soudaine de personnes inexpérimentées ou non qualifiées à un haut statut est intolérable car un tel bouleversement rompt l’ordre social. Un esclave qui devient roi commettra des bévues ou des actes répréhensibles pour se venger de son abaissement préalable. Un insensé rentier satisfera ses goûts vulgaires sans se soucier des pauvres. C’est ce qu’a fait le jeune homme riche de la parabole de Jésus que nous rapporte Luc (12.16-21). La femme odieuse et la servante deviennent toutes deux hautaines, égoïstes et provocantes dans leur nouvel état.

Versets 24-28

Je continue avec une visite au zoo et à l’insectarium.

Il y a quatre petits animaux sur la terre, qui, pourtant, sont remplis de sagesse : les fourmis, qui forment un peuple faible, mais qui préparent leur nourriture pendant l’été, les damans qui n’ont guère de force, mais qui établissent leur demeure dans les rochers, les sauterelles qui, sans avoir de roi, s’avancent toutes en bataillons rangés, et le lézard qu’on attrape à la main et qui pénètre dans les palais des rois (Proverbes 30.24-28).

Ces quatre petits animaux montrent que la faiblesse physique peut être compensée par d’autres moyens et que Dieu s’occupe du bien-être de toutes ses créatures. Les fourmis sont engourdies pendant l’hiver, mais durant l’été elles travaillent dur et de concert afin d’engranger un maximum de provisions pour la mauvaise saison. Un proverbe précédent dit :

Toi qui es paresseux, va donc voir la fourmi, observe son comportement et tu apprendras la sagesse. Elle n’a ni surveillant, ni contremaître, ni chef. Durant l’été, elle prépare sa nourriture, au temps de la moisson, elle amasse ses provisions (Proverbes 6.6-8).

Les fourmis illustrent l’ardeur au travail. Elles ne s’arrêtent jamais et comme porteurs, on ne fait pas mieux car elles ne reculent pas devant des charges 3 fois plus grosses qu’elles. La fourmi est aussi un modèle de prévoyance. Elle enseigne que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préparer l’avenir. Cela veut dire s’assurer contre les aléas de l’existence et mettre de l’argent de côté pour les périodes de vaches maigres. Mais à un autre niveau, il est bien plus important d’assurer son avenir éternel, car une fois qu’on a franchi le grand passage, le temps n’existe plus et tout est figé à tout jamais; il est trop tard pour changer sa destinée et aucune marche arrière n’est possible.

Nous sommes ici-bas pour très peu de temps, mais nous serons dans l’au-delà pour toujours. La plus grande folie que quelqu’un puisse commettre est de bichonner son corps et de négliger son âme. Il est insensé de ne faire aucune préparation pour l’éternité. Sur son lit de mort, l’empereur romain Hadrien (76-138) aurait dit :

Plus de couronnes pour ma tête, plus de beauté pour mes yeux, plus de musique pour mes oreilles et plus d’aliments pour mon estomac. Mais mon âme, ô mon âme, que vas-tu devenir ?

Le prophète Amos écrit :

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu (Amos 4.12).

Et l’auteur de l’épître aux Hébreux dit :

Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9.27).

Gros comme des lapins, les damans sont des mammifères au poil long, à la queue courte et aux oreilles arrondies. Ils font partie des animaux impurs qu’on ne doit pas consommer. Totalement sans défense, ils échappent aux prédateurs en se cachant dans les creux des rochers (Lévitique 11.5 ; Psaumes 104.18).

Comme le daman, l’homme est faible et impur devant Dieu. C’est pour cela qu’il a besoin d’un Sauveur et d’un refuge. Dans le psaume 31, David s’adresse à Dieu et dit :

Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut ! (Psaumes 31.3).

Biens qu’elles n’aient pas de chefs, les sauterelles font bloc ensemble dans leur marche imperturbable. Méthodiques et disciplinées, on dirait qu’elles obéissent toutes au même général invisible. Le prophète Joël écrit :

Les voilà qui se précipitent comme de vrais guerriers, et, comme des soldats, escaladent la muraille. Chacune va son chemin sans dévier de sa route (Joël 2.7).

Comme les sauterelles, les croyants sont unis entre eux par le lien invisible du Saint-Esprit et ont un chef qu’ils ne voient pas, Jésus-Christ qui est dans les cieux, et à qui ils doivent une allégeance totale.

Le lézard est chétif et inoffensif, mais sa souplesse lui permet de s’introduire dans les plus petits interstices des plus belles demeures. Avec ses pattes qui, selon les espèces, sont munies de ventouses ou exhibent une substance collante, il peut s’accrocher à n’importe quelle surface, sur une paroi lisse et au plafond. Pareillement, la foi saisit, s’attache, se cramponne à Dieu et à ses promesses en toute circonstance. Dans sa seconde épître à Timothée, l’apôtre Paul écrit :

Je sais en qui j’ai mis ma confiance et j’ai la ferme conviction qu’il est assez puissant pour garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement (2Timothée 1.12).

Versets 29-31

Je continue le texte.

Il y a trois choses qui ont une belle démarche et même quatre qui ont fière allure : le lion, le plus brave des animaux, qui ne recule devant personne, le (cheval) aux reins solides, le bouc, et une armée en marche (Proverbes 30.29-31).

Ces quatre choses contrastent avec les précédentes parce qu’elles ont belle allure et une apparence noble. Le lion a une prestance magnifique, et parce qu’il n’a peur de rien, on l’a surnommé le roi des animaux. Le prophète Ésaïe écrit :

Lorsque le lion ou le petit du lion défend sa proie en rugissant, la foule des bergers appelés contre lui a beau pousser des cris, ils ne l’effrayeront pas. Et leur tapage ne le troublera pas (Ésaïe 31.4).

C’est une image du croyant idéal. Alors qu’il est persécuté à mort, l’apôtre Paul a dit :

Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié : proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20.24).

Tout comme Bayard, Oliver Cromwell était un chevalier sans peur et sans reproche. On lui demande un jour l’origine de son courage. Il répond : « J’ai appris que si vous avez une crainte respectueuse de Dieu, vous ne craignez aucun homme ».

Le cheval à la courbe souple de ses flancs puissants est taillé pour la course. Il fait penser à un passage de l’épître aux Hébreux où l’auteur dit :

Débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée (Hébreux 12.1).

Le bouc aime grimper sur les hauteurs ; se comparant à lui, le prophète Habaquq dit :

J’exulterai de joie à cause du Dieu qui me sauve. L’Éternel, le Seigneur, c’est lui ma force : il rend mes pieds pareils à ceux des boucs, il me fait cheminer sur les lieux élevés (Habaquq 3.18-19).

Versets 32-33

Je finis de lire le chapitre 30.

Si tu as été assez fou pour te vanter, ou si tu as eu de mauvais desseins, tais-toi désormais, car en battant la crème, on produit du beurre, en frappant le nez, on fait jaillir du sang, et en laissant exploser sa colère, on provoque des disputes (Proverbes 30.32-33).

Quand le mal est fait en paroles, il faut vite fermer son clapet avant que le ton monte et que la discussion s’envenime.

Chapitre 31

Introduction

Nous arrivons au dernier chapitre des Proverbes qui commence par une exhortation adressée à un jeune roi par sa mère, sans doute au moment de son couronnement. Elle lui fait trois mises en garde principales relatives aux femmes, à l’alcool et à la justice.

Versets 1-2

Je commence à le lire.

Paroles du roi Lemouel, maximes que sa mère lui a enseignées : Quoi, mon fils ! quoi, fils de mes entrailles ! quoi, fils de mes vœux ? (Proverbes 31.1-2).

On ne connaît aucun roi appelé Lemouel. C’est donc un terme d’affection qui veut dire « consacré à Dieu ». La reine mère ne sait pas par où commencer parce qu’elle a tant de recommandations plus importantes les unes que les autres à faire à son fils; alors elle hésite. Il semble qu’elle ait fait un vœu concernant ce fils comme Anne la mère de Samuel (1Samuel 1.11).

Verset 3

Je continue.

Ne gaspille pas tes forces avec les femmes, ne te laisse pas mener par celles qui perdent les rois (Proverbes 31.3).

Les harems royaux orientaux sont très bien fournis, et ces femmes peuvent exercer une influence sur le roi et même le détourner de ses devoirs. C’est ce qui est arrivé à Salomon qui devint idolâtre.

Versets 4-5

Je continue.

Il ne convient pas aux rois, Lemouel, non, il ne convient pas aux rois de boire du vin, ni à ceux qui gouvernent d’aimer les boissons enivrantes, car, après avoir bu, ils pourraient oublier les lois et léser les droits des victimes de la misère (Proverbes 31.4-5; Comparez Ecclésiaste 10.16-17 ; Proverbes 20.1 ; 23.20-21, 29-35)).

L’alcool embrouille l’esprit, fait oublier la loi, ce qui risque de fausser le jugement du roi.

Versets 6-7

Je continue.

Que l’on donne plutôt les boissons enivrantes à celui qui va périr, et du vin à qui a le cœur malheureux. Qu’il boive et qu’il oublie sa misère, qu’il ne se souvienne plus de sa peine ! (Proverbes 31.6-7).

Et dans le psaume 104, on lit :

Le vin réjouit le cœur de l’homme et fait resplendir son visage (Psaumes 104.15).

Selon la tradition, les femmes de Jérusalem offraient des boissons fortes aux malheureux condamnés à mort (Marc 15.23). Mais à cause de sa position, le roi ne doit jamais abuser d’alcool.

Versets 8-9

Je continue.

Ouvre la bouche pour défendre ceux qui ne peuvent parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. Oui, parle pour prononcer de justes verdicts. Défends les droits des malheureux et des pauvres ! (Proverbes 31.8-9).

Le roi a pour devoir de défendre tous les démunis.

Verset 10

La suite du chapitre est un poème alphabétique qui décrit les activités multiples et bénies de la femme attachée à ses devoirs d’épouse, de mère de famille et de maîtresse de maison. Je commence à lire.

Heureux celui qui trouve une femme vertueuse, elle a bien plus de prix que des perles précieuses (Proverbes 31.10; Comparez Ruth 3.11).

La femme idéale est vaillante et un exemple dans tous les domaines ; elle s’active et couvre tous les fronts. Comme la sagesse, elle est plus précieuse que les perles de grand prix (Proverbes 2.4).

Versets 11-12

Je continue.

Son mari a confiance en elle, il ne manquera pas de biens dans sa maison. Tous les jours de sa vie, elle lui fait du bien, et non du mal (Proverbes 31.11-12).

Elle sait bien gérer les dépenses du ménage. Une telle femme constitue une bénédiction et une faveur de l’Éternel pour son mari (Proverbes 18.22 ; 19.14). Elle est vraiment sa moitié, son complément et son aide. Quand le Créateur a amené Ève à Adam, c’était aussi sa moitié.

Versets 13-14

Je continue.

Elle cherche avec soin du lin et de la laine et elle les travaille de ses mains joyeuses. Comme un vaisseau marchand, elle amène des vivres de loin en sa demeure (Proverbes 31.13-14).

Elle fait venir de l’étranger les matières premières et les denrées qui ne sont pas disponibles en Israël. Cette femme prend des initiatives et trouve un vrai plaisir dans son travail (Ruth 2.19).

Verset 15

Je continue.

Quand il fait nuit encore, elle est déjà debout, préparant pour sa maisonnée ce qu’il faut pour manger et elle distribue leurs tâches à toutes ses servantes (Proverbes 31.15).

Elle est tôt levée parce que sa sphère d’activité est très étendue. Nous sommes à cent lieues de la dégradation de la femme orientale que la polygamie réduit à un morceau de pain.

Quand j’étais enfant, je ne crois pas m’être levé une seule fois alors que ma mère était encore au lit. Elle était debout de très bonne heure pour organiser sa journée, et le petit déjeuner était toujours prêt, et une fois que j’avais enfourché mon vélo pour aller à l’école, elle partait faire ses courses.

Versets 16-17

Je continue.

Elle pense à un champ, alors elle l’achète. Du fruit de son travail, elle plante une vigne. Avec plein d’énergie, elle se met à l’œuvre et active ses bras (Proverbes 31.16-17).

Elle augmente le patrimoine familial par son courage et son esprit entreprenant.

Verset 18

Je continue.

Elle constate que ses affaires marchent bien. Sa lampe ne s’éteint pas pendant la nuit (Proverbes 31.18).

Chez les Hébreux, les Grecs et les Romains, le foyer doit brûler toute la nui car c’est une preuve de vie et de prospérité (Proverbes 13.9 ; 20.20 ; 24.20). Aujourd’hui encore, chez les Bédouins, quand on dit que quelqu’un dort dans l’obscurité, cela veut dire qu’il est dans la misère.

Versets 19-20

Je continue.

Ses mains filent la laine et ses doigts tissent des vêtements. Elle ouvre largement la main à l’indigent et tend les bras au pauvre (Proverbes 31.19-20).

Elle fait coudre des habits pour les pauvres. Cette bienveillance explique la bénédiction divine qui repose sur sa maisonnée (cp. Proverbes 11.25).

Versets 21-22

Je continue.

Pour elle et tous les siens, peu importe la neige, car toute sa famille est revêtue de doubles vêtements. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre (Proverbes 31.21-22).

En Palestine, en été les gens riches portent des habits de fin lin blanc et en hiver des vêtements épais de laine aux teintes chaudes. Le seul moyen de chauffage utilisé est le brasero portatif (Jérémie 36.22).

Verset 23

Je continue.

Son mari est connu aux portes de la ville. Car il y siège avec les responsables du pays (Proverbes 31.23).

Bien qu’elle soit entreprenante et compétente, cette femme noble respecte son mari et contribue à l’élévation de son statut (Proverbes 12.4) aux yeux des responsables de la cité.

Verset 24

Je continue.

Elle tisse elle-même des habits et les vend, elle fait des ceintures qu’elle livre au Cananéen (Proverbes 31.24).

Elle trouve encore le temps de fabriquer des articles d’habillement qu’elle vend aux marchands ambulants phéniciens, le peuple le plus commerçant de l’Antiquité.

Versets 25-26

Je continue.

La force et la splendeur lui servent de parure. C’est avec le sourire qu’elle envisage l’avenir. Ses paroles sont sages, elle dispense avec bonté l’enseignement (Proverbes 31.25-26).

Rien de mesquin chez cette femme, au contraire, aimable et généreuse, elle sème le bonheur partout où elle est.

Versets 27-29

Je continue.

Elle veille à la bonne marche de sa maison et ne se nourrit pas du pain de la paresse. Ses enfants, dès leur lever, la disent bienheureuse, et son mari aussi fait son éloge : “ Il y a bien des filles qui montrent leur valeur, mais toi, tu les surpasses toutes ” (Proverbes 31.27-29; Comparez Cantique des cantiques 6.9).

À tout moment, elle sait ce que font ses serviteurs et ses enfants. Sa vie exemplaire suscite la louange de tous ses proches.

Verset 30

Je continue.

La grâce est décevante et la beauté fugace ; la femme qui révère l’Éternel est digne de louanges (Proverbes 31.30).

La beauté naturelle s’étiole et la louange qui porte sur l’apparence extérieure est éphémère. La seule valeur qui résiste à l’usure du temps est la crainte respectueuse de l’Éternel. C’est le fil conducteur du livre des Proverbes (1.7), du début à la fin.

Verset 31

Je finis le chapitre 31 et le livre des Proverbes.

Donnez-lui donc le fruit de son travail ! Qu’on dise ses louanges aux portes de la ville pour tout ce qu’elle fait ! (Proverbes 31.31).

À l’entrée des villes se trouve une place qui est le lieu public par excellence où on partage les nouvelles.

Les vertus de la femme idéale sont aussi celles qui sont exaltées par le livre des Proverbes et qui sont : révérer Dieu, travailler, bien placer son argent, utiliser son temps judicieusement, prévoir pour l’avenir, aider les indigents, respecter son conjoint, exercer une influence positive sur les autres et donner des bons conseils. Voilà tout un programme pour vous et pour moi.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

Émission du jour | Philippiens 1.7-9

Amour de Paul pour les Philippiens

Nos partenaires