Les émissions

24 déc. 2024

Philippiens 4.13-23

Chapitre 4

Introduction

Pendant des années, j’ai souvent pris l’avion. Mais auparavant, je voyageais souvent en train et j’aime beaucoup ce mode de transport parce qu’il permet de profiter des paysages parfois idylliques qu’on traverse. Par exemple, entre Lyon et Paris, le TGV passe dans un endroit vallonné qui est situé en Saône et Loire, je crois, et où l’on voit des tas de petits ruisseaux et des prairies avec des troupeaux ainsi que quelques chaumières ici et là ; ce coin est enchanteur. Maintenant, supposons qu’un beau jour, suite à un dérèglement mystérieux du genre « triangle des Bermudes », la locomotive du TGV devienne une entité consciente et qu’elle se dise : « Je suis une championne. Je peux faire tout ce que je veux sur les rails entre Paris et Marseille ; je monte et je descends, je ralentis de temps en temps et je m’arrête dans quelques gares en cours de route mais pas trop longtemps, car je ne veux pas perdre de temps, parce que la ponctualité c’est ma fierté. » Jusqu’ici, passe encore. Mais voilà qu’un autre jour il lui prend une lubie, un peu comme le célèbre ordinateur de vol HAL 9000 qui se rebella contre l’équipage de la fusée décrite dans 2001 Odyssée de l’Espace. C’était l’un des premiers films de science-fiction ; je l’ai vu en Allemagne en 1968, alors ça fait un bail. Donc, la locomotive se dit : « Attends ! Ça fait des années que je fais toujours le même trajet aller-retour et je ne visite jamais rien. Je vois que beaucoup de touristes descendent à Paris, à la gare de Lyon, eh bien, moi aussi je vais aller faire un tour en ville. » Je ne peux pas être certain que la locomotive va raisonner de cette façon, mais je sais qu’un jour elle a continué sa course au lieu de s’arrêter à la gare de Lyon comme elle fait d’habitude. Elle causa une catastrophe ferroviaire et n’est jamais allée en ville. À l’instant même où elle a quitté le chemin de fer, elle a perdu toute liberté d’action et ne pouvait plus contrôler ni sa vitesse ni où elle allait. Ce n’est que quand la locomotive reste sagement sur les rails, et obéit aux signaux et au conducteur, qu’elle peut se déplacer en toute sécurité, aller par monts et par vaux et foncer à toute vitesse. Le TGV est un moyen de transport puissant, mais seulement à l’intérieur des limites qui lui sont imposées. L’apôtre Paul dit la même chose de lui-même dans le chapitre 4 de l’épître aux Philippiens quand il écrit :

Verset 13

Je peux tout, en Jésus-Christ qui me fortifie (Philippiens 4.13).

Tout comme il est impossible au TGV d’aller gambader à droite et à gauche, Paul ne peut évidemment pas « tout » au sens absolu du terme. Pouvait-il sauter jusqu’à la lune ? Avait-il assez de puissance pour faire comme bon lui semble en n’importe quelle circonstance ? Bien sûr que non ! Paul parle ici de possibilités et de ressources limitées aux capacités humaines et à l’intérieur du contexte de la volonté de Dieu pour lui. L’apôtre peut tout accepter, tout endurer, non pas parce qu’il est un surhomme, mais grâce au Seigneur qui le soutient. Chaque fois qu’il doit faire face à une nouvelle épreuve, Dieu lui donne l’endurance et la vigueur nécessaires pour la supporter. Son union avec le Christ est nécessaire et suffisante pour le rendre capable de parer à tous les coups fourrés du diable, des Juifs, des Romains ou des faux frères. Paul dispose d’une armure invisible, une aide spirituelle toujours présente et il sait faire face à toute situation. Dans son épître aux Galates, il explique son secret pour ainsi dire. Je le cite :

Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Ma vie présente en tant qu’être humain, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place (Galates 2.20).

Cela ne veut évidemment pas dire que Paul aurait pu survivre indéfiniment dans le désert sans manger ni boire, mais quand il est confronté à l’impossible, Dieu intervient et lui infuse une force surnaturelle intérieure qui lui permet de surmonter les pires exactions. Le prophète Ésaïe explique ce phénomène de la façon suivante :

L’Éternel donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. Les jeunes gens se lassent et ils s’épuisent, et même de robustes gaillards tombent, mais ceux qui comptent sur l’Éternel renouvellent leur force : ils prennent leur envol comme de jeunes aigles ; sans se lasser, ils courent, ils marchent en avant, et ne s’épuisent pas (Ésaïe 40.29-31).

C’est une fois que le croyant est à bout de ressources et qu’il a épuisé ses propres forces, qu’il est le plus à même de se tourner entièrement vers Dieu afin de recevoir sa grâce (comparez Éphésiens 3.14-16, 20). Paradoxalement, ce sont les situations de détresses qui sont les plus propices à expérimenter le contentement dû à la présence de Dieu, ainsi que la paix intérieure qu’il donne à celui qui se confie en lui.

Il n’existe pas de formule magique toute faite pour être content de son sort en dépit des circonstances. Cet état intérieur ne s’obtient que par ceux qui obéissent à Dieu et mènent une vie droite. Par contre, ceux qui se complaisent dans le purin de leurs péchés sont comme la locomotive du TGV qui a causé une catastrophe ferroviaire ; ils ne vont nulle part, n’accomplissent rien d’utile pour Dieu et leur vie est un échec.

À l’image de Paul, ce sont les croyants qui restent sur les rails de l’obéissance qui sont libres et qui « peuvent tout en Dieu qui les fortifie ». Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit :

Je suis la porte des brebis. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, vous l’obtiendrez (Jean 10.9-10 ; 15.7).

Le croyant ne peut demeurer uni au Christ et connaître sa volonté qu’en s’éloignant de toute forme du mal, en consacrant du temps à la prière et à la lecture, l’étude, et la méditation de la Parole de Dieu. Alors, s’il la met en pratique, le Seigneur le guidera selon son bon vouloir. Cette démarche n’est pas pour les faiblards, car elle demande volonté et discipline. Mais ce sont les moyens que Dieu a choisis pour que nous soyons en communion avec lui, et bénis par lui avec de gros bénéfices à la clé.

L’obéissance aux enseignements des Écritures, procure la sagesse nécessaire pour naviguer à travers les écueils de la vie, et surtout les éviter, et d’autre part, permet de faire les bons choix au moment opportun. Dans son épître, Jacques écrit :

Débarrassez-vous donc de tout ce qui souille et qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver. Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter, traduisez-la en actes, sans quoi vous vous tromperiez vous-mêmes. Mais l’homme qui scrute la loi parfaite qui donne la liberté, qui lui demeure fidèlement attaché et, qui au lieu de l’oublier après l’avoir entendue, y conforme ses actes : cet homme sera heureux dans tout ce qu’il fait (Jacques 1.21-22, 25).

L’apôtre a conclu le paragraphe précédent en disant :

J’ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j’ai. Je sais vivre dans le dénuement, j’ai appris à m’accommoder à toutes les situations, que je sois rassasié ou que j’aie faim, que je connaisse l’abondance ou que je sois dans le besoin. Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie (Philippiens 4.12-13).

S’il avait terminé sa lettre sur ces paroles, les Philippiens auraient pu penser qu’ils s’étaient saignés à blanc pour rien puisque de toute évidence, Paul ne l’apprécie pas parce qu’il n’en avait pas besoin. Mais pour éviter ce malentendu fâcheux, l’apôtre continue la lettre et dit :

Verset 14

Cependant, vous avez bien fait de prendre part à ma détresse (Philippiens 4.14).

En effet, bien que Paul ait appris à être content en toute circonstance, il est très reconnaissant envers les Philippiens pour l’aide financière et pratique qu’ils lui ont apportée par l’intermédiaire d’Épaphrodite, leur représentant. En partageant leurs biens avec l’apôtre, les Philippiens soulagent sa détresse et donc prennent une part active à son ministère.

Versets 15-16

Je continue le texte.

Comme vous le savez, Philippiens, dans les premiers temps de mon activité pour la cause de l’Évangile, lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune autre église n’est entrée avec moi dans un échange réciproque de dons matériels et spirituels. Vous seuls l’avez fait. Pendant mon séjour à Thessalonique, vous m’avez envoyé, par deux fois, des dons pour subvenir à mes besoins (Philippiens 4.15-16).

Paul fait un retour en arrière d’une dizaine d’années quand il a annoncé pour la première fois la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ dans la ville de Philippes. Pendant son séjour et même après qu’il soit parti pour aller à Thessalonique, Athènes et Corinthe, l’église de Philippes est la seule qui contribua financièrement à son ministère. Paul souligne bien leur collaboration et leur coopération réciproque en utilisant une expression qui veut dire « tenir un compte de profits et pertes ».

Depuis toujours, apprendre un métier fait partie de l’éducation de tous les Juifs et c’est ce qui fait que Paul sait comment fabriquer des tentes ce qui lui a permis de subvenir à ses besoins (Actes 18.3 ; 1Thessaloniciens 2.9 ; 2Thessaloniciens 3.8). Mais suite aux dons répétés des Philippiens, il a pu se consacrer à plein temps à son ministère (Actes 18.5 ; 2Corinthiens 11.8). Ces croyants aiment tellement l’apôtre qu’ils se sont serrés la ceinture un maximum pour l’aider au mieux de leurs moyens qui étaient pourtant bien minces (2Corinthiens 8.2). Paul se contente de très peu mais cela ne l’empêche pas d’apprécier et d’être reconnaissant pour les dons qu’il reçoit. Il sait que c’est Dieu qui dans sa bonté et souveraineté a motivé les Philippiens à lui envoyer de l’argent, mais s’il ne reçoit rien, il se réjouit quand même en Jésus-Christ et ne se plaint jamais. Paul est vraiment un chrétien extraordinaire.

Verset 17

Je continue le texte.

Ce n’est pas que je tienne à recevoir des dons ; ce qui m’intéresse, c’est qu’un plus grand nombre de fruits soit porté à votre actif (Philippiens 4.17).

Comme toujours, l’apôtre ne s’inquiète pas de savoir si ses propres besoins, même les plus légitimes, sont satisfaits ; il se soucie d’abord du bien-être des autres. Même s’il est comblé par les dons des Philippiens, ce qu’il dira plus loin, sa joie provient du fait que ses amis tirent un réel profit de leur générosité. En effet, leurs dons garantissent que les fruits de leur libéralité seront « portés à leur actif », une expression utilisée en comptabilité. Paul compare les dons des Philippiens à un investissement placé sur leur compte céleste, qui d’une part, leur apporte la bénédiction de Dieu ici-bas, et d’autre part, leur rapportera des intérêts dans l’au-delà. L’apôtre ne fait que confirmer ce qui est enseigné dans les Textes Sacrés, à savoir que celui qui est généreux est déjà béni sur terre. Le roi Salomon a écrit :

Tel donne libéralement et ses richesses s’accroissent, tel autre épargne à l’excès et se trouve dans la pauvreté. Celui qui est généreux connaîtra l’abondance ; qui donne à boire aux autres sera lui-même désaltéré (Proverbes 11.24-25). Celui qui a pitié du pauvre, prête à l’Éternel qui le lui revaudra (Proverbes 19.17). L’homme qui regarde autrui avec bonté sera béni parce qu’il a partagé son pain avec le pauvre (Proverbes 22.9).

Et l’évangile selon Luc rapporte que Jésus a dit :

Donnez, et l’on vous donnera, on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure bien tassée, secouée et débordante ; car on emploiera, à votre égard, la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer (Luc 6.38).

Quant à Paul, dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :

Rappelez-vous : Semence parcimonieuse, maigre récolte. Semence généreuse, moisson abondante (2Corinthiens 9.6).

Toutes les Écritures enseignent qu’il est possible et judicieux de se constituer un pécule dans l’au-delà. Dans son évangile, Matthieu rapporte que Jésus a dit :

Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs pour voler (Matthieu 6.20).

Et dans sa première lettre à son disciple Timothée, Paul écrit :

Recommande aux nantis d’être riches en œuvres bonnes, qu’ils aient de la libéralité, de la générosité, et qu’ils s’amassent ainsi un beau et solide trésor pour l’avenir, afin de saisir la vraie vie (1Timothée 6.18-19).

Cela fait maintenant presque 20 siècles que les Philippiens soutiennent financièrement le ministère de l’apôtre Paul. Je parle au présent parce que nous sommes dans l’éternité. Aujourd’hui, et alors qu’ils sont dans le royaume des cieux, ces braves chrétiens touchent encore des intérêts de leur placement. C’est un peu comme s’ils avaient acheté des actions appelées « Apôtre Paul ». Or, il se trouve qu’elles continuent à rapporter très gros. Toutes les bénédictions que tous les croyants de tous les temps ont retirées de l’étude de cette épître aux Philippiens se transforment en espèces célestes sonnantes et trébuchantes, éternelles qui sont portées sur le compte de ces croyants.

Je ne peux pas me représenter comment fonctionne la banque du ciel ni à quoi sert l’argent au paradis, mais à l’heure où je vous parle, je sais que le compte bancaire de chaque Philippien qui a contribué au ministère de Paul continue à fructifier.

Verset 18

Je continue le texte.

J’atteste par cette lettre avoir tout reçu de vos dons, et je suis dans l’abondance. Depuis que Épaphrodite me les a remis, je suis comblé. Ils ont été pour moi comme un parfum de bonne odeur, une offrande agréée par Dieu et qui lui fait plaisir (Philippiens 4.18 ; Comparez Lévitique 19.5; 22.29).

« J’atteste avoir tout reçu » est l’expression habituelle que les commerçants utilisent pour dire qu’un produit acheté est réglé dans sa totalité. En d’autres mots, les paroles de Paul jouent le rôle d’un récépissé pour l’argent envoyé par les Philippiens. Les trois verbes : « J’atteste avoir tout reçu ; je suis dans l’abondance ; je suis comblé », montrent combien l’apôtre est touché par les dons des Philippiens.

Sous le régime de l’Ancienne Alliance, les prêtres sacrifient les animaux et parfois les brûlent ; ce sont alors des holocaustes dont la fumée est dite : « un parfum de bonne odeur ou une odeur apaisante pour l’Éternel » (Genèse 8.20-21 ; Exode 29.18 ; Lévitique 1.9, 13, 17 ; Nombres 15.3) ; même chose pour la fumée qui se dégage du mélange de farine, d’huile et d’encens, consumé par le feu (Lévitique 2.2 ; 6.15 ; Deutéronome 33.19). Dans le Nouveau Testament, cette expression typique de l’Ancienne Alliance est appliquée à Jésus-Christ par l’apôtre Paul dans son épître aux Éphésiens. Je lis le passage :

Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur (Éphésiens 5.2).

L’argent qu’un croyant donne de tout son cœur à l’œuvre du Seigneur est beaucoup plus qu’un simple acte de charité ; c’est une offrande qui équivaut à un acte d’adoration dont le parfum est de bonne odeur pour Dieu. Selon le Nouveau Testament, il y a plusieurs façons d’offrir à Dieu un sacrifice.

Premièrement, en étant généreux avec ses biens, son temps et ses talents. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l’entraide : voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir (Hébreux 13.16).

En second lieu, le croyant est appelé à s’offrir lui-même en totalité. Aux Romains et dans sa seconde épître aux Corinthiens, Paul écrit :

Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel (Romains 12.1-2). (Les croyants des Églises de la Macédoine) sont allés jusqu’à la limite de leurs moyens, et même au-delà, j’en suis témoin. Dépassant toutes nos espérances, ils se sont tout d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur et ensuite, conformément à la volonté de Dieu, ils se sont mis à notre disposition (2Corinthiens 8.3, 5).

Troisièmement, le croyant doit rendre grâces au Seigneur. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Par Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange qui consiste à célébrer son nom (Hébreux 13.15).

Versets 19-20

Je continue le texte.

Aussi, mon Dieu subviendra pleinement à tous vos besoins ; il le fera, selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ. À notre Dieu et Père soient la gloire dans tous les siècles ! Amen ! (Philippiens 4.19-20).

Parce que les Philippiens se sont sacrifiés pour venir en aide à l’apôtre, lui leur promet que Dieu le leur rendra au centuple, car le Seigneur n’est le débiteur de personne. Cette déclaration s’applique aux besoins de ces croyants et non pas à leurs désirs. Moi, je voudrais bien une porsche, surtout que j’ai visité l’usine de fabrication à Stuttgart, mais je ne peux pas dire que j’en ai vraiment besoin.

Cela dit, certaines promesses des Écritures faites aux croyants vont bien au-delà de leur strict nécessaire car Dieu prend plaisir à bénir abondamment ceux qui lui font confiance. Dans le livre des Proverbes, on lit :

Honore l’Éternel en lui donnant une part de tes biens et en lui offrant les prémices de tous tes revenus. Alors tes greniers regorgeront de nourriture et tes cuves déborderont de vin (Proverbes 3.9-10).

Versets 21-23

Je finis maintenant de lire le chapitre 4 et l’épître aux Philippiens.

Saluez tous les saints en Jésus Christ. Les frères qui sont ici avec moi vous saluent. Tous ceux qui appartiennent à Dieu vous adressent leurs salutations, et en particulier ceux qui sont au service de l’empereur. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous (Philippiens 4.21-23).

Jusqu’ici, Paul a mentionné la présence de Timothée et d’Épaphrodite, mais on voit qu’il est également épaulé par d’autres croyants.

Selon son habitude, il salue tous les membres de l’église de Philippes à qui il écrit et y joint les bons souvenirs de ceux qui sont avec lui. Les personnes au service de l’empereur sont des soldats, des officiers, des fonctionnaires, des serviteurs, esclaves et affranchis, et peut-être même de la parenté de César. La plupart de ces personnes se sont certainement converties suite au témoignage de Paul. Il n’est donc pas étonnant qu’au début de l’épître, il affirme que ce qui lui est arrivé a contribué à l’avancement de la Bonne Nouvelle (Philippiens 1.12). Enfin, et comme dans toutes ses lettres sans exception, l’apôtre termine en attirant l’attention de ses auditeurs sur la grâce qui est en Jésus-Christ.

Jésus-Christ est mentionné presque 40 fois dans cette épître et c’est la grâce de Dieu en Jésus-Christ qui est à l’origine du pardon des péchés et de la vie éternelle pour tous ceux qui croient en lui.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 18 2024

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