Les émissions

13 sept. 2022

Marc 1.1-6

Chapitre 1

Introduction 1

Dans une course, au final, c’est l’arrivée qui compte. C’est évident dans une rencontre d’athlétisme, mais aussi et surtout dans la vie. Marc, l’auteur du second évangile a mal commencé. Il est parti avec son cousin Barnabas et l’apôtre Paul pour son premier voyage missionnaire. Mais arrivés en Pamphylie une province romaine qui se trouve au centre sud de l’Asie Mineure (la Turquie actuelle), il a tout plaqué et est rentré chez lui. C’est pas bien ça. Mais il s’est racheté au point où Paul lui rendit toute sa confiance et son affection. Dans les lettres que l’apôtre écrivit durant sa première et sa seconde captivité, il parle de Marc comme d’un aide très utile dans son ministère et fidèle à partager ses souffrances (Colossiens 4.10 ; Philémon 1.24 ; 2 Timothée 4.11).

 

L’évangile selon Marc est le second livre du Nouveau Testament. Il suit celui de Matthieu. Il a été écrit de Rome au début des années 60 du premier siècle de notre ère. Il fut donc rédigé avant les 3 autres Évangiles et constitue peut-être même le premier livre écrit qui éventuellement fera partie du Nouveau Testament. Ceux qu’on appelle communément les Pères de l’Église, ceux qui furent les premiers dirigeants du christianisme après les disciples du Christ, sont unanimes pour reconnaître que l’auteur de cet Évangile est bien Marc. Il n’était pas l’un des 12 apôtres comme Matthieu ou Jean, mais aurait découvert la foi chrétienne par l’intermédiaire de l’apôtre Pierre.

 

La petite histoire dit que ce dernier ayant prêché à Rome, on aurait demandé à Marc de consigner les détails de son enseignement sur Jésus par écrit. Marc était en effet son compagnon de ministère et avait une bonne compréhension de ce que Pierre présentait. Il se serait appuyé sur le témoignage de Pierre pour retranscrire avec exactitude, mais sans ordre, tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur. Soit dit en passant qu’on peut remarquer la grande humilité de Pierre. Il évite toujours que l’attention se porte sur lui et il mentionne à peine les faits, œuvres ou enseignements du Christ auxquels il n’a pas personnellement assisté. Son attention aux détails par contre montre que les faits sont relatés par un témoin oculaire, par l’apôtre lui-même. On peut donc dire sans faire d’erreur que l’Évangile selon Marc pourrait également s’appeler celui de Pierre.

 

Marc est le nom romain de l’auteur, tandis que Jean est son nom juif. Sa mère est mentionnée dans le livre du Nouveau Testament qui s’appelle Les actes des apôtres. Après que Pierre ait été libéré de prison, il nous est dit qu’il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean appelé aussi Marc. Un assez grand nombre de frères s’y étaient réunis pour prier (Actes 12.12). Sa mère était donc chrétienne, plutôt aisée, et l’Église naissante se réunissait chez elle à Jérusalem. Marc était cousin d’un certain Barnabas, lui-même ami et compagnon de voyage de l’apôtre Paul. Il apparaît plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Avant d’écrire son Évangile, Marc avait aussi participé à l’un des grands voyages missionnaires de l’apôtre Paul qui a écrit presque la moitié du Nouveau Testament. Mais ils eurent un différent très sérieux et Marc le quitta. Plus tard, ce problème en entraîna un autre, cette fois-ci, entre l’apôtre Paul et Barnabas. Je cite le passage en question :

 

Après quelque temps, Paul dit à Barnabas : Partons refaire le tour de toutes les villes où nous avons annoncé la Parole du Seigneur et rendons visite aux frères pour voir ce qu’ils deviennent. Mais Barnabas voulait emmener avec lui Jean, appelé aussi Marc, et Paul estimait qu’il ne convenait pas de prendre avec eux celui qui les avait abandonnés en Pamphylie et qui ne les avait pas accompagnés dans leur œuvre. Leur désaccord fut si profond qu’ils se séparèrent. Barnabas emmena Marc avec lui et s’embarqua pour Chypre (Actes 15.36-39).

 

Le problème se régla par la suite, mais malgré tout cette histoire montre que les relations humaines sont toujours difficiles même pour des chrétiens consacrés et, de plus, auteurs inspirés de livres du Nouveau Testament.

 

Chacun des 4 Évangiles est rédigé à l’intention d’un public différent. Celui écrit par Matthieu, et que j’ai déjà parcouru, s’adresse essentiellement aux Juifs, des gens religieux. Il présente Jésus comme roi et juste héritier de la maison de David. C’est pourquoi il débute par sa généalogie. Les Hébreux se situaient toujours par rapport aux ancêtres de leur tribu respective.

 

L’évangile selon Marc relate bien sûr les mêmes choses que l’évangile selon Matthieu sur de nombreux épisodes de la vie de Jésus, mais selon une perspective différente, ce qui enrichit la vision qu’on peut avoir du ministère du Christ. Marc ne mentionne pas les origines du Christ, car il Le présente comme un serviteur de Dieu d’abord et de l’homme ensuite. Or ce qu’on demande à celui qui est là pour servir, c’est de bien faire son travail. Nul ne se soucie s’il est d’une bonne famille ou pas. Dans l’évangile selon Marc, Jésus se dépouille de sa gloire céleste et se montre très discret. Il revêt le tablier du serviteur au lieu de faire des discours pompeux. Marc résume bien son approche lorsqu’il rapporte ces paroles du Christ :

 

Et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup (Marc 10.44-45).

 

En tant que serviteur de l’Éternel, Jésus-Christ accomplit la prophétie de l’Ancien Testament que je cite :

 

Voici mon serviteur, que je soutiens, celui que j’ai choisi, qui fait toute ma joie. Je lui ai donné mon Esprit et il établira la justice pour les nations. Mais il ne criera pas, il n’élèvera pas la voix, il ne la fera pas entendre dans les rues (Ésaïe 42.1-2).

 

L’évangile selon Marc s’adresse aux citoyens de l’empire romain. Ces gens-là étaient des soldats et des bâtisseurs. Ils avaient subjugué le monde, établi la pax romana, c’est-à-dire qu’ils avaient imposer par la force l’ordre, la loi et une certaine justice. Ils avaient aussi construit un très grand nombre de routes qu’on appelle encore les voies romaines et dont l’objectif était avant tout militaire, c’est-à-dire déplacer des légions aussi rapidement que possible. Mais leur forme de gouvernement était despote et hyper-centralisé. Les empereurs, ou Césars comme on les appelle, exerçaient une dictature cruelle pour la plupart. Il n’empêche que, pendant des siècles, ils furent capables de tenir leur empire en bride. C’est à ces gens pragmatiques que l’Évangile selon Marc s’adresse. Voilà pourquoi il met l’accent sur le ministère pratique de Jésus, sur sa façon de former et diriger ses disciples et sur ce qu’Il a accompli pendant son temps sur terre.

 

Ce sont les faits et gestes de Jésus qui dominent le récit. On n’y trouve pas d’événements se rapportant à son enfance comme dans Matthieu et Luc. Par rapport aux trois autres Évangiles, Marc ne contient que peu de discours et de rares paraboles, mais beaucoup de miracles. C’est ce qui explique aussi que cet Évangile est de loin le plus court des quatre.

 

Simon Pierre qui raconte la vie de Jésus à Marc, était un homme d’action comme les Romains, et c’est pourquoi l’adverbe « Aussitôt » revient une quarantaine de fois dans cet Évangile. Il y joue souvent le rôle de lien entre les différents épisodes de la vie de Jésus qui semble être constamment en mouvement. Quelqu’un a dit avoir répertorié plus de 1 000 fois la préposition « et » dans l’évangile selon Marc. Et, comme l’adverbe « aussitôt », permet d’intensifier la séquence des événements, car, après un « et », on s’attend à ce qu’il se passe immédiatement quelque chose. C’est ainsi que se succèdent à un rythme soutenu : guérisons, expulsions de démons, controverses avec les adversaires religieux, et instruction des disciples. Une parole de l’apôtre Pierre concernant Jésus résume bien cet Évangile qui dans le fond et dans le style est de son cru. Je la cite :

 

Vous savez ce qui s’est passé, à commencer par la Galilée, puis dans toute la Judée, après que Jean a appelé les foules à se faire baptiser. Ensuite, Dieu a oint Jésus de Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes les témoins de tout ce qu’il a fait, dans le pays des Juifs et à Jérusalem (Actes 10.37-39).

Quelqu’un qui avait lu ce témoignage a fait cette remarque très à propos : J’ai lu dans l’Évangile que cet homme, appelé le Christ, allait de lieu en lieu faisant du bien autour de Lui. Ce qui me trouble, c’est que moi je me contente d’aller de lieu en lieu. Cette déclaration me fait réfléchir. Si je brasse beaucoup d’air, est-ce pour accomplir quelque chose qui durera ou bien est-ce que je me consacre surtout à l’éphémère ?

 

Comme Matthieu, Marc divise son Évangile géographiquement, entre le ministère du Christ dans le nord d’Israël, aux confins des nations dites païennes, et la Judée dans le sud, où se trouve Jérusalem. Il décrit en premier lieu l’œuvre du Christ en Galilée qui se divise en deux temps bien distincts. Tout d’abord, Marc se concentre sur son ministère public qui occupe la moitié de l’Évangile puis ensuite sur l’enseignement que le Christ donna à ses disciples. La charnière entre ces deux temps est la célèbre confession de Pierre. Je lis ce passage:

 

Alors Jésus leur demanda (aux disciples) : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répondit : Tu es le Messie ! (Marc 8.29).

 

Une fois son ministère en Galilée terminé, le Christ se rend à Jérusalem, en Judée, pour se présenter comme le Messie et pour y être mis à mort. Ce trajet et la dernière semaine avant la crucifixion, occupent, à un chapitre prêt, presque la moitié de l’évangile selon Marc.

 

Le premier chapitre, que je vais maintenant aborder, recouvre une période plus longue que n’importe quel autre chapitre du Nouveau Testament. Il commence par une prophétie combinée de Malachie et d’Ésaïe, deux prophètes de l’Ancien Testament. Ensuite, il traite la première année du ministère du Christ, dont les trois événements préparatoires, qui ont précédé l’apparition publique de Jésus. Je veux parler de la venue de Jean-Baptiste, puis du baptême et de la tentation de Jésus-Christ. Marc le suit au cours d’un jour de sabbat bien rempli avant de conclure par la guérison d’un lépreux. L’auteur, et donc également l’apôtre Pierre en filigrane, va aussi souligner que, malgré des journées fort occupées, Jésus prenait le temps de prier.

Verset 1

Je commence maintenant à lire le premier chapitre de Marc.

 

C’est ainsi qu’a commencé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu (Marc 1.1).

Le texte débute d’une manière assez abrupte; littéralement, il dit :

 

Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. L’auteur renvoie ainsi le lecteur au début de la Genèse qui débute par :

 

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre (Genèse 1.1).

 

La comparaison est évidente :

 

Au grand commencement dans l’éternité, Dieu et Au commencement de la bonne nouvelle, Jésus-Christ !

 

Curieusement, la façon, dont l’apôtre Jean commence son Évangile, semble faire le lien entre la première phrase du livre de la Genèse et le premier verset de Marc. En effet, il écrit :

 

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au commencement, il était avec Dieu (Jean 1.1-2).

 

 Il s’agit là d’un commencement qui n’en a jamais été un. C’est une façon de dire : Dans l’éternité passée est la Parole qui est Dieu. Un peu plus loin, Jean continue en disant :

 

Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! (Jean 1.14).

 

Cette parole qui est Dieu est aussi devenue homme. En d’autres mots, Jésus-Christ est à la fois le Dieu de toute éternité et la bonne nouvelle qui est venue sur terre, dont Marc va maintenant parler. Lorsqu’il mentionne le commencement de la bonne nouvelle, Jean se réfère à tous les faits historiques qui ont entouré Jésus-Christ et qui concernent sa vie, sa mort et sa résurrection. Le Christ n’est pas un mythe, sachez le bien, mais un personnage qui a fait l’histoire et laissé une immense trace de son passage. L’apôtre Jean, encore lui, s’opposant à une certaine philosophie en herbe mais déjà en vogue de son époque (gnosticisme), écrit :

 

Nous vous annonçons le message de celui qui est la vie. Nous vous annonçons ce qui était dès le commencement : nous l’avons entendu, nous l’avons vu de nos propres yeux, nous l’avons contemplé et nos mains l’ont touché (1Jean 1.1).

 

L’apôtre fait intervenir les sens par lesquels il est entré en contact avec le Christ en chair et en os. Jésus est à la fois humain et la source de la vie. Comme son enfance et sa généalogie, avec ses ancêtres remontant jusqu’à Abraham, n’intéressaient pas les Romains, aucun enseignement n’est donné dans ces domaines.L’expression « Bonne nouvelle » est la signification du mot grec transcrit en français par « Évangile », et elle consiste en la venue du règne de Dieu, c’est-à-dire l’intervention libératrice du Créateur en la personne de son Messie, Jésus-Christ. Le but que s’est fixé Marc, est de faire connaître Jésus qu’il nomme Christ et Fils de Dieu. Et c’est en effet à la révélation de Jésus, le Fils de Dieu fait homme, qu’on assiste au fil des pages du texte. Jésus n’utilise pas le titre de Messie, car il était compris de manière trop politique et guerrière. Il lui préfère celui un peu énigmatique de Fils de l’homme. Mais ce choix stratégique n’empêche pas au Messie de se révéler au fil du texte. Cependant, ce n’est que lors de son entrée triomphale dans Jérusalem qu’il se présente comme le roi de la dynastie de David et ainsi officialise en quelque sorte son identité. Il la confirme lors de son procès, puis il accepte comme trône la croix, mais sa résurrection prouve qu’il est bien le Fils de Dieu, le Messie qui devait venir et qui reviendra pour instaurer son royaume avec puissance.

Versets 2-3

Je continue le texte.

Selon ce qui est écrit dans le livre du prophète Ésaïe : J’enverrai mon messager devant toi. Il te préparera le chemin. On entend la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur, faites-lui des sentiers droits (Marc 1.2-3).

 Le prophète annonce la venue d’un précurseur qui déblayera le terrain pour ainsi dire avant que ne paraisse le Seigneur. Ce grand nettoyage fut l’appel à la repentance, au retour sur soi et au changement de vision des choses et du monde.

Verset 4

Je continue le texte.

 

Jean parut. Il baptisait dans le désert. En effet, il appelait les gens à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie, en vue de recevoir le pardon de leurs péchés (Marc 1.4).

 

La venue de Jean-Baptiste est l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe (Esaïe 40.3-5) que Marc a citée et de Malachie (Malachie 3.1). Le baptême de Jean n’était pas une véritable innovation car les Juifs exigeaient que les païens qui voulaient se convertir au judaïsme soient baptisés en se plongeant eux-mêmes dans l’eau. Ce qui est franchement nouveau, par contre, et surprenant à la fois, c’est que ce baptême de repentance, comme il est appelé, s’adresse au peuple de l’alliance, aux Israélites. Il est pour les Juifs qui reconnaissaient humblement ne pas être en règle vis-à-vis de la Loi que Dieu a donnée au peuple d’Israël par l’intermédiaire de Moïse.

Il n’est pas bien difficile d’enfreindre l’un des six cents et quelques commandements contenus dans l’Ancien Testament. Il va sans dire que ceux qui s’autoproclament justes ne pensent pas avoir besoin de changer de comportement, ce qui fait que seuls les repentants qui sont prêts à admettre leurs fautes et résolus à changer, sont admis à ce baptême. Cependant, le rite de passer sous l’eau n’est qu’un symbole et ne change pas la personne. C’est seulement une préparation en vue de la venue du Messie. Par contre, si ces gens sont sincères, quand le Christ paraîtra, ils deviendront des disciples et recevront son pardon, car Lui seul détient ce pouvoir d’absoudre le coupable. Ce n’est pas une personne humaine ou une cérémonie même pompeuse qui peut effacer ma culpabilité vis-à-vis du Dieu trois fois saint.

Versets 5-6

Je continue.

Tous les habitants de la Judée et de Jérusalem se rendaient auprès de lui (Jésus). Ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Jean était vêtu d’un vêtement de poils de chameau maintenu autour de la taille par une ceinture de cuir. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage (Marc 1.5-6).

Le temps des verbes donne l’impression d’une procession continuelle de personnes qui viennent entendre la prédication de Jean et se faire baptiser par lui dans les eaux du Jourdain. Ses habits et son alimentation le désignent comme un homme du désert. Son vêtement est celui des pauvres, mais on peut aussi y voir une allusion au prophète Élie de l’Ancien Testament, dont il est écrit que c’était un homme habillé d’un vêtement en poil de chameau, noué d’une ceinture autour des reins (2Rois 1.8). Le retour sur terre d’Elie a été prophétisé comme précédant celui du Messie par Esaïe et Malachie. La première fois que Jésus-Christ est venu il a eu Jean-Baptiste comme précurseur, mais son rôle était semblable à celui du prophète Élie. Jésus-Christ reviendra une deuxième fois précédé cette fois-ci par l’Élie original et ressuscité.

 

Jean-Baptiste est le premier homme appelé à devenir prophète de l’Éternel depuis Malachie, 400 ans plus tôt. Né dans une famille de la tribu de Lévi et d’un père qui était prêtre, il aurait dû lui-même embrassé cette vocation bien rémunérée et servir dans le temple de Jérusalem.

Dans les régions désolées et isolées, les sauterelles séchées et le miel sauvage constituaient les aliments de base des pauvres. Le miel était un aliment courant dans le monde méditerranéen antique. Mais Jean se distingue en ce que son menu quotidien est composé uniquement de sauterelles et de miel sauvage : son mode de vie spartiate accentue l’impact de son message.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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