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07 nov. 2025

Hébreux 6.6-15

Chapitre 6

Verset 6 (suite)

Parfois, on entend dire que la vie est mal faite ou n’est pas juste, et c’est bien vrai. Souvent, les calamités frappent à l’aveuglette et il y a des gens qui semblent attirer les malheurs comme un aimant attire le fer. Un jeune qui a trop bu enroule sa voiture autour d’un arbre et tous les occupants sont tués sur le coup. Un autre fait le même écart de conduite, mais sort indemne de l’accident car un sursis de vie lui est accordé. Dans le domaine spirituel, c’est un peu pareil. Certains se moquent de Jésus, mais ont droit à une seconde chance et puis une autre et encore une autre. D’autres qui refusent de l’accepter n’ont plus jamais cette opportunité et la porte des cieux leur est définitivement fermée. Je continue de lire dans le chapitre six de l’épître aux Hébreux.

Il est impossible que ceux qui se sont détournés de la foi, soient encore renouvelés et amenés à la repentance (à changer d’attitude), car par leurs actions, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, pour leur propre compte, et le déshonorent publiquement (Hébreux 6.6 ; Autre).

Ce passage concerne particulièrement les Hébreux et prosélytes de religion juive parce que ce sont eux qui ont demandé au gouverneur Pilate d’exécuter Jésus. Les païens ne sont pas concernés, car même si dans leur religion ils immolent des animaux, ces sacrifices idolâtres sont pratiqués par pure ignorance et non pas parce qu’ils ont rejeté Jésus. Seuls des Juifs peuvent donc être accusés de crucifier de nouveau le Fils de Dieu.

Le mot pour « renouvelés » veut dire « restaurés ou remis à niveau ». Si les Hébreux qui comprennent le message de la Bonne Nouvelle prennent la décision de rejeter Jésus comme leur Messie et de retourner aux pratiques du judaïsme, Dieu ne leur permettra plus jamais de changer d’avis et de se repentir. Ça paraît sévère, mais il faut bien comprendre la gravité de leur décision (comparez Hébreux 9.29). Non seulement ils rejettent le Christ, mais en retournant au temple pour offrir des animaux en sacrifice, ils se rendent doublement coupables. Premièrement, ils déclarent que Jésus est un imposteur qui méritait d’être crucifié par les Romains. Deuxièmement, en allant immoler un animal au temple de l’Éternel après avoir compris la signification de la croix, ces Juifs déclarent publiquement que le sacrifice de Jésus n’a pas de valeur. Plus loin, l’auteur écrit :

Celui qui désobéit à la loi de Moïse est mis à mort sans pitié, si deux ou trois témoins déposent contre lui. À votre avis, si quelqu’un couvre de mépris le Fils de Dieu, s’il considère comme sans valeur le sang de l’alliance, par lequel il a été purifié, s’il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère encore ? (Hébreux 10.28-29).

L’apôtre Pierre, dont le ministère est surtout auprès des Juifs (Galates 2.8), parle aussi de ceux qui ont compris qui est Jésus et qui le rejettent, et il est tout aussi virulent que l’auteur de l’épître aux Hébreux quand dans sa seconde épître, il écrit :

Si, après s’être arrachés aux influences corruptrices du monde par la connaissance qu’ils ont eue de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils se laissent de nouveau prendre et dominer par elles, leur dernière condition est pire que la première. Il aurait mieux valu pour eux ne pas connaître le chemin d’une vie juste plutôt que de s’en détourner après l’avoir connu et d’abandonner le saint commandement qui leur avait été transmis. Ils confirment la vérité de ces proverbes : Le chien retourne à ce qu’il a vomi et “ La truie à peine lavée se vautre de nouveau dans la boue ” (2Pierre 2.20-22).

Les Hébreux qui sont sur le point de retourner leur veste et à qui l’auteur s’adresse ne sont pas les seuls dont la culpabilité est immense. En effet, beaucoup de Juifs ont vu les miracles de Jésus et en ont même profité ; ils ont mangé du pain et des poissons venus de nulle part, et pourtant ils n’ont pas cru en lui et sont restés terrés dans les pratiques serviles du judaïsme. Et la foule qui le jour des rameaux a crié : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur ! » (Matthieu 21.9), on la retrouve quelques jours plus tard devant le palais de Pilate vociférant : « Crucifie-le, crucifie-le ! » (Luc 23.21).

Versets 7-8

Je continue le texte.

En effet, lorsqu’une terre arrosée par des pluies fréquentes produit des plantes utiles à ceux pour qui on la cultive, elle est bénie de Dieu. Mais si elle ne produit que des buissons d’épines et des chardons, elle est désapprouvée et rejetée, et proche d’être maudite et dans ce cas on finit par y mettre le feu (Hébreux 6.7-8 ; Autre).

Celui qui entend et comprend la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus est comparée à une terre agricole. La semence est jetée et germe grâce à la pluie. D’un côté, le champ cultivé produit du bon fruit, mais de l’autre, il engendre des épines et des chardons. Cette différence n’est due ni à la semence ni à la pluie mais à la terre.

J’ai eu l’occasion de travailler dans la vigne de mon grand-père et dans celle d’un ami. Et chaque fois il fallait arracher des ronces et je me demandais toujours d’où venaient ces sales épines qui poussent toutes seules sans avoir été plantées. J’ai même vu des vignes qui sont tellement envahies de ronces, qu’il est devenu impossible de les arracher parce qu’il n’y a plus que ça. La seule solution est d’attendre qu’elles sèchent et de les brûler.

Dans l’analogie de l’auteur, le jugement de la mauvaise terre se fait en deux temps. D’abord, elle est réprouvée, c’est-à-dire regardée comme inutile. Le mot ainsi traduit (adokimos) signifie littéralement « qui échoue à un examen ». Il est surtout utilisé pour les métaux dont on teste la dureté ou la malléabilité. L’apôtre Paul utilise ce mot en parlant de son ministère quand il dit : « Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement de peur qu’après avoir proclamé la Bonne Nouvelle aux autres, je ne me trouve moi-même disqualifié » (1Corinthiens 9.27) dans le sens de désapprouvé et rejeté. Il faut bien comprendre qu’il parle des fruits de son ministère qui seront examinés par le Seigneur et que s’ils passent son test, lui Paul recevra une récompense dans les cieux.

Ici, l’auteur dit à ces Hébreux qui hésitent à s’engager pour Jésus-Christ qu’il « désapprouve et rejette leur comportement ». Mais si suite à cette lettre qu’il leur écrit, ils persistent et signent, ils seront maudits, c’est-à-dire que la porte des cieux leur sera définitivement fermée.

Verset 9

Je continue le texte.

Mes bien-aimés, même si nous tenons ici un tel langage, nous sommes convaincus qu’en ce qui vous concerne, vous manifestez des caractéristiques meilleures et favorables au salut (Hébreux 6.9 ; Autre).

Après le tableau solennel du destin inévitable des Juifs récalcitrants qu’il vient de peindre, l’auteur se hâte avec une affection réelle d’affirmer aux véritables croyants qu’ils ne sont pas dans la situation désespérée décrite. C’est ici le seul endroit de cette épître où il les appelle « bien-aimés » (agapêtos), un mot qui dans les Écritures, est appliqué 9 fois à Jésus et 51 fois à des croyants authentiques.

Alors qu’auparavant, l’auteur a mentionné six caractéristiques qui font partie du fondement de l’Ancienne Alliance (Hébreux 6.1-2), maintenant il va parler des fruits du salut que portent les disciples du Christ. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit :

Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si vous produisez du fruit en abondance et que vous prouvez ainsi que vous êtes vraiment mes disciples, la gloire de mon Père apparaîtra aux yeux de tous (Jean 15.5, 8).

Les fruits du salut ne se manifestent pas par des rites religieux mais par une vie intérieure transformée, par la maturité morale et spirituelle et par la pratique d’œuvres justes devant Dieu.

En appelant les véritables croyants « mes bien-aimés », l’auteur leur dit en substance : « les parole dures que je viens d’écrire ne s’appliquent pas à vous ». Il veut les rassurer parce qu’après avoir lu ces avertissements terribles, ils se demandent peut-être s’ils sont concernés.

Verset 10

Je continue le texte.

Car Dieu n’est pas injuste au point d’oublier l’activité que vous avez déployée, par amour pour lui, dans les services que vous avez rendus — et que vous rendez encore — à ceux qui lui appartiennent (Hébreux 6.10).

« Ceux qui lui appartiennent » est une traduction du mot grec « saint », mais on ne l’emploie guère à cause de son sens très particulier dans l’église catholique. Au premier siècle, tous ceux qui placent leur confiance en Jésus sont appelés « saints » (comparez 1Corinthiens 1.2), qu’ils soient fidèles au Seigneur ou pas.

Le mot « saint » veut simplement dire « séparé, mis à part pour Dieu ». Il définit l’identité de la personne et non pas son haut niveau de maturité, sa vie exemplaire, ou sa capacité à faire des prodiges. Dieu le Père considère tous ses enfants comme son propre Fils et pour cette raison, tous les croyants sont saints à ses yeux.

L’auteur rappelle donc aux saints que Dieu les connaît et qu’il note les efforts qu’ils fournissent par amour pour lui. En effet, d’une part les noms de tous les croyants figurent depuis toute éternité dans le livre de vie, et d’autre part, ils recevront des récompenses qui sont fonction de leur fidélité. Les bonnes actions d’un croyant n’ont jamais pour but d’obtenir ou de maintenir le salut, mais elles en sont les manifestations et elles détermineront les récompenses attribuées dans l’au-delà. L’apôtre Jacques écrit :

Montre-moi ta foi sans les actes, et je te montrerai ma foi par mes actes. – Car comme le corps sans l’esprit est mort, la foi sans les actes est morte (Jacques 1.18, 26).

Et dans sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit qu’il est convaincu que ce sont des croyants authentiques en raison de « leur foi agissante, amour actif, et de leur ferme espérance en notre Seigneur Jésus-Christ » (1Thessaloniciens 1.3).

L’auteur de l’épître souligne ici l’amour des croyants hébreux pour Dieu, qui se manifeste par des actes concrets envers ceux qui croient en Jésus. La clé du service chrétien est donc d’abord d’aimer Dieu, car c’est cet amour qui permet d’aimer et de servir les frères et sœurs même quand ils ne sont pas aimables. Ceux qui aiment véritablement le Seigneur auront aussi de l’amour pour les croyants. Dans sa première épître, Jean dit :

Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère, est encore dans les ténèbres. – Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. – Celui qui croit que Jésus est le Christ est né de Dieu. Et celui qui aime le Père, qui fait naître à la vie, aime aussi les enfants nés de lui (1Jean 2.9 ; 4.8 ; 5.1).

D’après l’enseignement du Nouveau Testament, le service chrétien revêt plusieurs formes. Premièrement, les croyants doivent mettre au service des autres les dons spirituels que le Saint-Esprit leur a donnés (Romains 12.3-8 ; 1Corinthiens 12.9-11 ; 1Pierre 4.10, 11) comme l’exercice de la sagesse ou de la miséricorde, l’enseignement ou la prédication, ou encore la prière. À ce sujet, aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

En toutes circonstances, faites toutes sortes de prières et de requêtes sous la conduite de l’Esprit. Faites-le avec vigilance et constance, et intercédez pour tous ceux qui appartiennent à Dieu (Éphésiens 6.18).

À l’intérieur du cadre des communautés chrétiennes, les croyants sont aussi appelés à veiller les uns sur les autres, à s’encourager mutuellement, à soutenir les faibles, à pourvoir aux besoins des indigents et à bien d’autres responsabilités encore.

Versets 11-12

Je continue le texte.

Mais nous désirons que chacun de vous fasse preuve du même zèle pour amener votre espérance à son plein épanouissement jusqu’à la fin. Ainsi vous ne vous relâcherez pas, mais vous imiterez ceux qui, par leur foi et leur attente patiente, reçoivent l’héritage promis (Hébreux 6.11-12).

L’auteur s’adresse à de vrais croyants qui ont besoin d’être exhortés à persévérer jusqu’à la fin en conservant le zèle et l’empressement qu’ils avaient au début de leur vie chrétienne.

« Ainsi vous ne vous relâcherez pas ». Le mot grec pour « relâcherez » est le même que celui qui a été traduit par « lents » quand l’auteur, parlant de Melchisédek, a dit :

C’est un sujet sur lequel nous avons bien des choses à dire, et qui sont difficiles à expliquer ; car vous êtes devenus lents à comprendre (Hébreux 5.11).

Versets 13-15

Je continue le texte.

Lorsque Dieu fit sa promesse à Abraham, il prêta serment par lui-même, car il ne pouvait pas jurer par un plus grand que lui. Il déclara : Assurément, je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance. Abraham attendit patiemment et c’est ainsi qu’il vit se réaliser ce que Dieu lui avait promis (Hébreux 6.13-15).

Page après page, les Textes sacrés exhortent les hommes à faire confiance à Dieu. L’exemple type de la foi est Abraham au point où aux Romains, l’apôtre Paul l’appelle « le père de tous ceux qui croient » et écrit que « seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils d’Abraham » (Romains 4.11 ; Galates 3.7). L’auteur de cette épître présente Abraham comme le modèle à imiter dans des circonstances défavorables, quand on doit faire face à l’adversité, aux incertitudes et même à des impossibilités. C’est bien la situation des Hébreux puisqu’ils subissent des pressions et même des persécutions de la part de leurs compatriotes.

Abraham l’ancêtre des Juifs est aussi « le père de tous ceux qui croient ». Il a été déclaré juste par Dieu sur la base de sa foi (comparez Romains 4) bien avant que Dieu ne fasse alliance avec lui par la circoncision, et environ cinq siècles avant la loi de Moïse. Depuis toujours, l’homme acquiert le statut de juste par la foi et jamais au moyen d’un rite religieux ou de bonnes œuvres (Romains 4.5 ; Éphésiens 2.8 ; Jacques 2.23).

Abraham est un homme hors du commun. Son histoire commence en Mésopotamie dans l’Ancienne ville d’Ur. Descendant de Sem, l’un des trois fils de Noé, Abraham est un païen moyen qui adore des fausses divinités. Puis un jour, l’Éternel s’adresse à lui et dit :

Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t’indiquerai (Genèse 12.1).

Et il est parti pour partir, car comme le dit l’auteur de l’épître aux Hébreux un peu plus loin :

Il est parti sans savoir où il allait (Hébreux 11.8).

L’Éternel lui a aussi fait des promesses quand il lui a dit :

Je ferai de toi l’ancêtre d’une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi (Genèse 12.2-3 ; comparez Genèse 22.17).

Pour compliquer le tableau, Abraham est sans enfant et sa femme Sara est stérile.

On ne sait pas comment Dieu s’est manifesté à cet homme, mais Abraham comprend tout de suite ce qu’il doit faire et obéit. Il quitte son pays natal, sa ville et ses amis alors qu’il a 75 ans, l’âge de la retraite ; il faut quand même le faire. Abraham est de la même trempe que Noé qui a construit un énorme bateau sur une colline.

Après la naissance d’Isaac, l’Éternel met Abraham à l’épreuve en lui demandant de sacrifier son fils. Là encore il obéit, ce que l’auteur de l’épître rappelle plus loin, et si Dieu n’avait pas arrêté son bras, il aurait bel et bien sacrifié son fils. Abraham n’est pas irrationnel mais il a foi en l’Éternel qui lui a promis une postérité. Or, ses promesses reposent sur son caractère et met en jeu son nom et sa personne, qui il est.

Dans la deuxième moitié du chapitre six, l’auteur va expliquer pourquoi Dieu est digne de notre confiance et c’est important parce que j’ai besoin de savoir si je peux vraiment placer ma vie entre ses mains et le croire sur parole ; s’il peut m’empêcher de tomber et achever l’œuvre qu’il a commencée en moi, si je suis en sécurité avec lui ou s’il va me lâcher en cours de route.

L’exemple d’Abraham m’encourage à placer ma confiance en Dieu pour plusieurs raisons.

Premièrement parce qu’il n’existe personne dans l’univers qui soit plus grand et plus puissant que lui et on sait aussi « qu’il ne peut mentir » (Tite 1.2) parce qu’il personnifie la vérité. Comme Dieu n’est pas capable de nous tromper ou d’agir de façon contraire à sa nature, tout ce qu’il dit est vrai et tout ce qu’il fait est juste ; il tient donc toutes ses promesses car elles reposent sur son caractère. L’apôtre Jacques écrit :

Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation (Jacques 1.17).

Quand l’Éternel a dit au père Abraham : « Assurément, je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance », il lui a juré qu’il tiendrait sa promesse, et ce n’était pas en raison de l’obéissance d’Abraham, car dans tout ça, lui n’est qu’un spectateur obéissant. Si Dieu tient sa promesse, c’est parce qu’elle émane et repose sur son caractère ; c’est ce qui garantit son accomplissement.

En ce qui nous concerne, Dieu promet à tous ceux qui viennent à lui par son Fils qu’ils obtiendront la vie éternelle. L’apôtre Jean écrit :

À tous ceux qui l’ont reçue (la parole personnifiée en Jésus), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1.12).

Ce n’est pas un « peut-être » mais une certitude.

En second lieu, nous pouvons placer notre confiance en Dieu parce qu’il ne cherche pas à satisfaire un caprice mais vise toujours des objectifs dignes de sa personne. Il envoie Abraham en Palestine parce qu’à travers lui, il veut se manifester à un monde à la dérive, plongé dans l’idolâtrie.

De toute éternité, Dieu désire que ceux qu’il a créés à son image reconnaissent qui il est, le servent et l’adorent. Avec Abraham commence le plan de rédemption du monde. Par lui et au travers de ses descendants, tous les peuples de la terre sont bénis. Israël qui aurait dû proclamer le Dieu véritable n’a pas rempli sa mission, mais Jésus, descendant d’Abraham, est venu pour offrir en sa personne le sacrifice parfait afin que par lui l’humanité soit sauvée et le plan de Dieu réalisé. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

En lui (Jésus), bien avant de poser les fondations du monde, il (Dieu) nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui. – Ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères. Ceux qu’il a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui ; ceux qu’il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes, et ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi conduits à la gloire (Éphésiens 1.4 ; Romains 8.29-30).

Dans ces passages, nos rites religieux, nos bonnes actions et notre fidélité ne sont pas mentionnés. Dans le plan souverain de Dieu, nous ne jouons aucun rôle. C’est lui qui décide et qui fait tout.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

févr. 07 2025

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