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14 sept. 2026

Aggée 2.20-23

Chapitre 2

Verset 20

En hiver, quand le temps est si bas que « un canard s’est perdu » comme le chantait Jacques Brel, parfois, je me lève et j’ai la sensation d’avoir un nuage noir au-dessus de la tête. Je veux pas dire que je déprime mais c’est pas la joie non plus. Chacun d’entre nous, même le plus costaud, a besoin d’un coup de pouce de temps en temps, d’une parole d’encouragement, surtout quand le chemin est rocailleux.

Je me suis toujours représenté Zorobabel, le gouverneur de la colonie juive après leur retour d’exil, comme une sorte de superman à cause de la première moitié de son nom. Pourtant, il semble que pour lui non plus c’était pas tous les jours dimanche. Je continue de lire dans le second chapitre du livre d’Aggée.

L’Éternel adressa la parole à Aggée une seconde fois, le vingt-quatrième jour du mois, en ces termes (Aggée 2.20).

Nous sommes le 18 décembre 520, trois mois après le redémarrage des travaux de reconstruction du Temple. En ce jour, Aggée fait deux discours l’un après l’autre, parce qu’il reçoit deux révélations successives. Sa quatrième et dernière intervention concerne essentiellement Zorobabel. Précédemment, par son prophète, Dieu a encouragé les colons en leur promettant des bienfaits temporels sous forme de récoltes abondantes. Maintenant, c’est au tour du gouverneur de recevoir l’assurance d’une bénédiction, mais spirituelle celle-là.

Les Écritures ne disent pas un mot sur ses états d’âme mais il est probable que malgré les exhortations du prophète Aggée, il doit se poser des questions. Après tout, il se trouve dans un coin perdu du vaste Empire perse et dirige un petit groupe négligeable de Juifs minables, qui depuis leur arrivée n’ont rencontré que des problèmes. Cependant, en sa qualité de rejeton et de représentant officiel de la descendance de David, Zorobabel obtient l’assurance que Dieu est avec lui et que son œuvre subsistera à travers les temps difficiles que traversera le petit État d’Israël.

Verset 21

Je continue le texte.

Dis à Zorobabel, gouverneur de Juda : – J’ébranlerai le ciel, j’ébranlerai la terre (Aggée 2.21).

Aggée a déjà dit :

Une fois encore, et dans peu de temps, j’ébranlerai le ciel et la terre, la mer et la terre ferme. J’ébranlerai les peuples (Aggée 2.6-7).

Le prophète confirme et signe. Certes, à l’époque de Zorobabel, l’accomplissement de cette prédiction est encore en souffrance, mais comme dans l’avenir tous les adversaires de Juda mordront la poussière, Zorobabel de la lignée de David sera confirmé comme le nouveau et puissant chef d’Israël.

Verset 22

Je continue.

Et je renverserai les trônes des royaumes. J’anéantirai la puissance des royaumes païens, je ferai culbuter les chars de guerre et ceux qui les conduisent, les chevaux tomberont, leurs cavaliers s’entre-tueront (Aggée 2.22).

Ces événements décrivent un bouleversement politique et militaire d’une amplitude sans précédent. Cette prophétie qui est encore à venir est le prolongement de l’Exode, parce que l’expression « je ferai culbuter les chars de guerre et ceux qui les conduisent » est une allusion à la destruction de l’armée du pharaon dans la mer des Roseaux. En effet, dans le livre de l’Exode, on lit :

Alors Moïse et les Israélites entonnèrent ce cantique en l’honneur de l’Éternel : Je veux chanter pour l’Éternel, il a fait éclater sa gloire, il a culbuté dans la mer le cheval et son cavalier. – Les chars du pharaon et toute son armée, il les a jetés à la mer, l’élite de ses combattants a été engloutie dans la mer des Roseaux. – Car les chevaux du pharaon avec ses chars et ceux qui les montaient se sont engagés dans la mer, et l’Éternel sur eux a fait refluer l’eau. – Chantez pour l’Éternel : il a fait éclater sa gloire, il a culbuté dans la mer le cheval et son cavalier (Exode 15.1, 4, 19, 21).

Dans les Écritures, « les chars de guerre et les chevaux » symbolisent la puissance militaire qui permet à un peuple de dominer les autres. Dans le psaume 20, le psalmiste écrit :

Aux uns, les chars de guerre, aux autres, les chevaux. Nous, notre confiance nous la mettons en Toi, Éternel, notre Dieu (Psaumes 20.8).

À l’époque d’Aggée, la force d’une nation se mesure à ses chars, ses chevaux et ses cavaliers. Aujourd’hui c’est évidemment très différent car on craint un pays à cause de sa puissance nucléaire ou bien de ses camps d’entraînement de terroristes prêts à se faire sauter et vous avec. Nous ignorons quelles seront les armes en vogue à la fin des temps et peut-être que la dernière grande bataille ressemblera au film « la guerre des étoiles ». Ce qui est sûr par contre est que le prophète Aggée annonce un châtiment divin d’une ampleur mondiale qui culminera avec la fin des puissances païennes qui devront laisser la place au royaume de Dieu. Dans le magnificat de Marie, mère de Jésus, on retrouve la parole prophétique : « Je renverserai les trônes des royaumes » sous une forme un peu différente qui est : « Il a précipité les puissants de leurs trônes » (Luc 1.52).

C’est à la fin des sept années de « la Tribulation » qu’aura lieu la bataille d’Armageddon et que les nations liguées contre Israël seront totalement anéanties par Jésus-Christ. Aggée précise que pendant ce conflit, « leurs cavaliers s’entre-tueront », un langage typique pour décrire les interventions de Dieu contre les ennemis de son peuple. Une telle situation a eu lieu à l’époque du juge Gédéon puis de Saül, premier roi d’Israël. Dans le livre des Juges et d’Ézéchiel, on lit :

Les trois cents Israélites continuèrent à sonner du cor, et l’Éternel fit que dans tout le camp chacun tourne son épée contre son compagnon (Juges 7.22). Saül et ses hommes se rassemblèrent et s’avancèrent sur le champ de bataille. Et que virent-ils ? Leurs ennemis étaient en train de s’entre-tuer à coups d’épée dans une mêlée indescriptible (1Samuel 14.20 ; comparez Ézéchiel 38.21).

La prédiction d’Aggée selon laquelle les ennemis d’Israël s’entre-tueront est confirmée par le prophète Zacharie, son contemporain, qui donne quelques détails supplémentaires ; je le cite :

En ce jour-là, une immense panique causée par l’Éternel s’emparera d’eux tous. Ils s’empoigneront les uns les autres par le bras et chacun lèvera la main contre son compagnon (Zacharie 14.13).

On peut imaginer que lors de la bataille d’Armageddon, toutes les communications seront mystérieusement coupées et il en résultera une gigantesque confusion. Alors, chaque armée rassemblée en Palestine prendra les autres pour des ennemis et les attaquera, et ainsi se détruiront toutes les unes les autres. Un tel scénario où plusieurs armées sont alliées contre Israël s’est déroulé à l’époque du bon roi Josaphat. Dans le second livre des Chroniques, on lit :

Les fils de Moab et les fils d’Ammon, et avec eux des Maonites marchèrent contre Josaphat pour lui faire la guerre. On vint en informer Josaphat, en disant : Une multitude nombreuse s’avance contre toi depuis l’autre côté de la mer, depuis la Syrie. Dans sa frayeur, Josaphat se disposa à chercher l’Éternel, et il publia un jeûne pour tout Juda. Juda s’assembla pour invoquer l’Éternel, et l’on vint de toutes les villes de Juda pour chercher l’Éternel. – Alors l’esprit de l’Éternel saisit au milieu de l’assemblée Jachaziel. Et Jachaziel dit : Ainsi vous parle l’Éternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous ! – Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. Puis, d’accord avec le peuple, il (Josaphat) nomma des chantres qui, revêtus d’ornements sacrés, et marchant devant l’armée, célébraient l’Éternel et disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde dure à toujours ! Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Éternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus. Les fils d’Ammon et de Moab se jetèrent sur les habitants de la montagne de Séir pour les dévouer par interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent les uns les autres à se détruire. Lorsque Juda fut arrivé sur la hauteur d’où l’on aperçoit le désert, ils regardèrent du côté de la multitude, et voici, c’étaient des cadavres étendus à terre, et personne n’avait échappé (2Chroniques 20.1-4, 14-17, 20-24 ; LSG).

L’anéantissement des puissances mondiales, qui seront remplacées par le royaume de Dieu, est également prophétisé dans le livre du prophète Daniel. L’Éternel l’a révélé au roi païen Nabuchodonosor sous la forme d’un rêve dont la signification est donnée à Daniel ; je lis ce passage :

Voici donc, ô roi, la vision que tu as eue : tu as vu une grande statue. Cette statue était immense, et d’une beauté éblouissante. Elle était dressée devant toi et son aspect était terrifiant. La tête de cette statue était en or pur, la poitrine et les bras en argent, le ventre et les hanches en bronze, les jambes en fer, les pieds partiellement en fer et partiellement en argile. Pendant que tu étais plongé dans ta contemplation, une pierre se détacha sans l’intervention d’aucune main, vint heurter la statue au niveau de ses pieds de fer et d’argile, et les pulvérisa. Du même coup furent réduits ensemble en poussière le fer, l’argile, le bronze, l’argent et l’or, et ils devinrent comme la bale de blé qui s’envole de l’aire durant la moisson ; le vent les emporta sans en laisser la moindre trace. Quant à la pierre qui avait heurté la statue, elle devint une immense montagne et remplit toute la terre. – Le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la souveraineté ne passera pas à un autre peuple ; il pulvérisera tous ces royaumes-là et mettra un terme à leur existence, mais lui-même subsistera éternellement. C’est ce que représente la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans l’intervention d’aucune main humaine pour venir pulvériser le fer, le bronze, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a révélé au roi ce qui arrivera dans l’avenir. Ce qu’annonce le rêve est chose certaine, et son interprétation est authentique (Daniel 2.31-35, 44-45).

Verset 23

Je finis de lire le livre d’Aggée.

En ce jour-là, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, je te prendrai, Zorobabel, toi, fils de Shealtiel, mon serviteur, oui, l’Éternel le déclare, et je ferai de toi comme le sceau qu’on porte au doigt. Car moi je t’ai choisi. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes (Aggée 2.23).

L’expression « En ce jour-là » renvoie à un avenir lointain. Les prophètes l’utilisent souvent pour désigner la fin des temps, ce que confirme Daniel que j’ai déjà mentionné et à qui l’Éternel révèle que beaucoup d’événements se dérouleront avant l’avènement du royaume de Dieu. « En ce jour-là », quand la puissance des nations sera brisée, Israël sera en sécurité et jouira d’une position élevée grâce à la protection et faveur divines.

« En ce jour-là […], je ferai de toi (Zorobabel) comme le sceau qu’on porte au doigt ». A cette époque, le sceau est l’objet le plus personnel que quelqu’un peut posséder ; c’est à la fois une carte d’identité, une signature et une marque d’autorité (Genèse 41.42 ; Esther 3.10). On se sert du sceau pour authentifier des documents. Ceux-ci sont d’abord pliés puis fermés par de la cire et ensuite cachetés avec le sceau. On le porte précieusement autour du cou ou au doigt et on ne s’en sépare jamais. Mais comme l’exception confirme la règle, Juda, l’un des fils de Jacob, donna son sceau à sa belle-fille qui s’était déguisée en prostituée. Dans le livre de la Genèse on lit :

Il s’approcha d’elle au bord du chemin et lui dit : – Permets-moi d’aller avec toi ! Car il n’avait pas reconnu sa belle-fille. Elle répondit : – Que me donneras-tu pour venir avec moi ? – Je te ferai apporter un chevreau du troupeau, lui dit-il. – D’accord, répondit-elle, à condition que tu me donnes un gage jusqu’à ce que tu l’envoies. – Quel gage veux-tu que je te donne ? – Ton cachet, le cordon qui le tient et le bâton que tu as en main. Il les lui remit et s’unit à elle, et elle devint enceinte (Genèse 38.16-18).

Le sceau est tellement précieux qu’il est utilisé dans l’une des nombreuses déclarations d’amour du livre « Le Cantique des cantiques » ; je lis le passage :

Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. L’amour est fort comme la mort, et la jalousie est inflexible comme le séjour des morts (Cantique des cantiques 8.6 ; LSG ; comparez Apocalypse 5.1 ; 9.4).

Dans un sens, le Fils de Dieu est le sceau du Père parce qu’il le représente en tout et pour tout. Jésus est la révélation de la majesté de Dieu, de ses pensées, paroles et même de sa propre image. D’ailleurs dans l’évangile selon Matthieu, on lit que le Seigneur dit :

Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; et personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler (Matthieu 11.27).

La déclaration de l’Éternel à Zorobabel : « je ferai de toi comme le sceau qu’on porte au doigt. Car moi je t’ai choisi », porte sur lui, personnellement certes, mais en tant que représentant de la lignée de David, elle porte surtout sur la descendance de ce grand roi. Dans les Écritures, il est fréquent que les promesses faites à un individu s’accomplissent dans sa descendance. Dans le psaume 89 et dans le second livre de Samuel, on lit que l’Éternel dit de David :

Sa lignée subsistera éternellement, et son trône devant moi sera comme le soleil (Psaumes 89.37). Oui, je rendrai stable pour toujours ta dynastie et ta royauté, et ton trône sera inébranlable à perpétuité (2Samuel 7.16).

Ce serment solennel est transmis à Zorobabel qui figure dans la généalogie de Jésus-Christ que nous donne Matthieu dans son évangile (Matthieu 1.12). Puis ce serment solennel se transmet à la descendance de Zorobabel jusqu’à Jésus-Christ le Messie qui est l’accomplissement parfait de toutes les promesses de Dieu. Parlant de Jésus, l’ange Gabriel dit à Marie :

Il sera grand. Il sera appelé “ Fils du Très-Haut ”, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre. Il régnera éternellement sur le peuple issu de Jacob, et son règne n’aura pas de fin (Luc 1.32-33).

Au-delà de l’exil babylonien, la présence à la tête de la colonie juive d’un descendant de David, prouve la fidélité de l’Éternel à sa dynastie et est une garantie de la venue du Messie. Il est déjà descendu sur terre une première fois, et à la fin des temps il reviendra en gloire pour instaurer son royaume de mille ans.

Les expressions  « je te prendrai, Zorobabel, mon serviteur, je t’ai choisi » sont des allusions au roi David et à Jésus-Christ car dans le premier livre des Rois et dans le livre d’Ésaïe, tous deux sont appelés « mon serviteur… que j’ai choisi » (1Rois 11.34 ; Ésaïe 42.1 ; etc.), ce qui est un titre honorifique. Au travers des troubles politiques et militaires des temps qui ont suivi le retour de l’exil babylonien, Dieu a protégé Zorobabel, son serviteur fidèle et l’instrument précieux de sa volonté.

La promesse de l’Éternel : « En ce jour-là […], je ferai de toi (Zorobabel) comme le sceau qu’on porte au doigt » prend le contre-pied de la malédiction prononcée sur son ancêtre (grand-père) Yehoyakîn qui est roi de Juda au moment de la prise de Jérusalem par les Babyloniens. Le prophète Jérémie écrit :

Aussi vrai que je vis, déclare l’Éternel, même si Koniahou (Yehoyakîn), fils de Yehoyaqim, roi de Juda, était comme l’anneau à ma main droite, qui sert de sceau, je l’en arracherais (Jérémie 22.24).

La race royale que représente Zorobabel, le temple qu’il relève, Jérusalem qu’il rebâtit, le peuple juif qu’il préside, c’est l’histoire d’Israël qui recommence après l’interruption de l’exil. Le retour en grâce du peuple choisi, le maintien de ce petit état au milieu d’une série de catastrophes à venir, la diaspora des Juifs dans le monde entier pour y répandre la connaissance du seul vrai Dieu, et pour y préparer sans le savoir la prédication du salut, la naissance du Messie, sont des bénédictions que Dieu avait préparées depuis toujours pour l’humanité tout entière. Elles ont été assombries par l’exil babylonien mais elles surgissent de nouveau en la personne de Zorobabel.

Entre les prophètes avant l’exil (Sophonie, Jérémie, Habaquq, Ézéchiel) qui s’adressent à une nation sur le point de disparaître, et Aggée, le premier prophète après l’exil, un changement considérable s’est produit. Avec Aggée, on est en présence d’un peuple rétabli qui reprend vie et conscience de sa destinée. Aggée souligne la position centrale d’Israël et fait de sa restauration le renouvellement de l’espérance messianique (Aggée 2.6-7, 21-23). Ce temple en reconstruction qui semble bien humble aux regards des colons sera rempli par la gloire de Jésus-Christ quand il y pénétrera (Aggée 2.9), ce qu’on lit dans les évangiles.

Plus tard, le Temple du Millénium sera le rendez-vous de tous les peuples et le lieu où ils apporteront leurs offrandes (Aggée 2.7). Quant à Zorobabel, petit gouverneur dans l’immense Empire perse, il personnifie le plan de Dieu pour le salut du monde car c’est de sa lignée que naîtra et qu’est né le Sauveur.

Calme, sobre, pratique, Aggée est le prophète qui pousse à l’action. Sa conscience, sa raison, sa volonté et son cœur vibrent à l’unisson. Ses dernières paroles, « Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes », retentissent comme un coup de tonnerre un soir d’été. Cette affirmation rappelle que le Dieu souverain de l’univers est capable de faire en sorte que s’accomplissent toutes les promesses qu’il a faites par ses prophètes.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 16 2024

Émission du jour | Esther 4.4 – 5.2

Désolation et jeûne des Juifs

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