3 Jean 1.11-15
Chapitre 1
Verset 11
J’ai déjà reçu quelques longues lettres où manifestement l’auteur n’avait rien à dire sinon à s’entendre écrire. D’autres fois, un courrier ne contient que quelques mots mais ils m’ont touché. C’est le cas de la troisième épître de Jean qui est des plus courte mais qui en quelques phrases en dit plus qu’un long discours sur trois hommes : Gaïus à qui Jean rend hommage pour sa conduite et qu’il encourage à persévérer ; Diotrèphe, un responsable d’église qui agit comme un malotru, et Démétrius dont il va être question maintenant et qui comme Gaïus a une conduite plus qu’honorable. Je continue maintenant de lire dans la troisième épître de Jean.
Cher ami, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien appartient à Dieu ; celui qui commet le mal ne sait rien de Dieu (3Jean 11).
Ce verset sert de transition entre la conduite exécrable de Diotrèphe et l’éloge de Démétrius par l’apôtre.
L’expression traduite par « appartient à Dieu », littéralement : « est de Dieu », apparaît plusieurs fois dans la première épître de Jean (1Jean 3.9-10 ; 4.1-4, 6, 7). Elle suggère qu’un croyant qui marche dans la lumière obéit à Dieu (1Jean 2.3-6) et que ses actions tirent leur source de Dieu.
La phrase « celui qui commet le mal ne sait rien de Dieu », littéralement : « n’a pas vu Dieu », est analogue à la déclaration de Jean dans sa première épître quand il dit littéralement : « celui qui pèche ne l’a pas vu ni connu » (1Jean 3.6). En d’autres mots, le comportement de quelqu’un reflète sa relation avec Dieu. Le mal et toute mauvaise action sont toujours le produit d’un aveuglement spirituel de l’homme vis-à-vis de Dieu ainsi que l’expression du péché qui réside dans son cœur.
Cette vérité est amplement illustrée dans cette courte lettre par les attitudes ignobles de Diotrèphe qui se dit et se croit évidemment chrétien, mais qui tel un barbare intimide les autres responsables de l’église dont il se veut le seul chef. Cependant, et comme je l’ai déjà dit, Jean n’a aucune intention de passer sous silence les actes de ce dictateur ecclésiastique.
On peut se demander comment les membres de cette église ont pu accepter que cet homme devienne leur grand manitou. On a coutume de dire que la parole est d’argent et le silence d’or, mais quelques fois le silence est jaunâtre et il est des plus navrant que devant l’intimidation et l’injustice, ceux dont la conduite est droite ne disent rien. Pourquoi personne n’ose tenir tête à ce Diotrèphe ne nous est pas dit, mais l’apôtre a bien l’intention de remédier à cet état de fait, car ce n’est pas pour rien que Jésus lui a donné ainsi qu’à son frère Jacques, le nom de « fils du tonnerre » (Marc 3.17).
Dans le livre des Nombres, on lit que « Moïse était un homme très humble, plus que tout autre homme sur la terre » (Nombres 12.3). Pourtant, quand on lit l’histoire des enfants d’Israël, on constate que chaque fois qu’ils se conduisent mal, Moïse n’hésite pas à intervenir avec la plus grande fermeté. Dans les évangiles, Jésus est décrit comme « doux et humble de cœur » et il se présente lui-même ainsi (Matthieu 11.29), mais ça ne l’empêche pas de maudire les Pharisiens en long en large et en travers, et de chasser brutalement les marchands ambulants qui se rendent au temple pour y faire du fric en tondant leurs concitoyens. Dans son évangile, Jean raconte :
Le jour où les Juifs célèbrent la fête de la Pâque était proche et Jésus se rendit à Jérusalem. Il trouva, dans la cour du Temple, des marchands de bœufs, de brebis et de pigeons, ainsi que des changeurs d’argent, installés à leurs comptoirs. Alors il prit des cordes, en fit un fouet, et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec les brebis et les bœufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs et renversa leurs comptoirs, puis il dit aux marchands de pigeons : – Ôtez cela d’ici ! C’est la maison de mon Père. N’en faites pas une maison de commerce (Jean 2.13-16).
L’humilité et la douceur ne signifient nullement être une mauviette mais plutôt être prêt à se battre pour ce qui est juste selon Dieu et pour défendre les opprimés.
Ici, Jean appelle Gaïus : « cher ami », littéralement : « bien-aimé », et c’est déjà la quatrième fois qu’il le nomme ainsi dans cette courte lettre. En lui disant : « imite non le mal, mais le bien », il l’exhorte à se comporter non comme Diotrèphe mais comme Démétrius dont il va louer la conduite. Ces paroles de Jean à Gaïus sont très proches de celles de l’apôtre Paul quand il écrit aux Romains :
Ne te laisse jamais dominer par le mal. Au contraire, sois vainqueur du mal par le bien (Romains 12.21).
Quand Jean écrit : « celui qui commet le mal ne sait rien de Dieu », on peut être sûr qu’il a Diotrèphe dans le collimateur. Cependant, il est plus modéré dans ses paroles que Jésus qui n’hésite pas à dire aux Juifs contredisant : « votre père, c’est le diable » (Jean 8.44). On peut cependant dire que ce despote ecclésiastique se comporte vraiment comme si son père était le diable.
Ça me fait penser aux terroristes religieux qui sont à l’origine de tous les excès qui ont été commis au nom du Christ, et plus proche de nous aux extrémistes qui se réclament de l’islam et qui au nom de Allah n’hésitent pas à tuer avec le plus de férocité possible. Il est plus que probable que Diotrèphe ne joue ni du fouet ni de l’arme blanche pour régner, mais qu’il est passé maître dans l’art machiavélique de l’intimidation et de la médisance.
Malheureusement, il arrive trop souvent que de véritables croyants aient des attitudes aussi répréhensibles que Diotrèphe. La question qui se pose le concernant est donc celle-ci : est-il possible que malgré sa façon d’être et de se conduire exécrable, Diotrèphe soit malgré tout été un enfant de Dieu ? Certains commentateurs pensent que oui et d’autres, absolument pas. Je pencherais plutôt pour dire que non parce qu’il me semble que c’est aussi l’opinion de Jean.
Assez avec Diotrèphe, car voici qu’un fidèle du Seigneur monte sur scène.
Verset 12
Je continue le texte.
Quant à Démétrius, tout le monde n’en dit que du bien, et la vérité elle-même témoigne en sa faveur. Nous aussi, nous nous associons à ce bon témoignage et tu sais que nous disons la vérité (3Jean 12).
Si Diotrèphe représente celui qui fait le mal et qui poursuit des objectifs purement personnels, Démétrius est l’inverse ; il est l’exemple du bon comportement et de la fidélité à la vérité. Pour cette raison, Gaïus doit lui accorder l’hospitalité. Bien que Jean ne le demande pas explicitement à son ami, il semble quand même que ce soit l’implication de l’éloge que fait l’apôtre de ce nouveau personnage.
Démétrius signifie : « qui appartient à Démèter », qui est la déesse grecque de l’agriculture et plus spécialement du blé et des récoltes. À l’épôque, Démétrius est un nom courant tout comme Gaïus.
Il ne faut pas confondre le Démétrius de 3Jean avec l’orfèvre d’Éphèse qui fomente une émeute pour s’opposer aux enseignements de Paul, parce que l’annonce de la Bonne Nouvelle fait du tort à ses affaires. En effet, ceux qui placent alors leur foi en Jésus-Christ se détournent de l’idolâtrie, ce qui nuit financièrement tant à Démétrius l’orfèvre qu’à ses compagnons parce qu’ils fabriquent des petits temples dédiés à la déesse Diane aussi appelée Artémis, une occupation qui leur procure des revenus considérables (Actes 19.23-40).
Il existe encore un autre Démétrius dans le Nouveau Testament, mais c’est le diminutif Démas qui est utilisé. Compagnon de Paul, son nom apparaît trois fois dans le Nouveau Testament (Colossiens 4.14 ; Philémon 24 ; 2Timothée 4.10). Pendant le premier emprisonnement de l’apôtre, Démas, ainsi que Luc et Épaphras sont associés au ministère de Paul (comparez Colossiens 4.12-14 ; Philémon 24). Mais sous le feu de la persécution, Démas, qui est un disciple par beau temps, abandonne lâchement l’apôtre parce qu’il aime trop les plaisirs de ce monde pour accepter de les perdre. À ce sujet, dans sa première lettre, Jean écrit :
Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui (1Jean 2.15).
Quand dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul dit que Démas l’a « abandonné », le verbe qu’il utilise est particulièrement virulent car il signifie « abandonner complètement quelqu’un qui est dans une situation désespérée ».
Les deux Démétrius que je viens de mentionner sont aux antipodes de celui que Jean vient de nous introduire qui lui, est un fidèle à Jésus-Christ, et de qui tout le monde rend un bon témoignage, et sur qui on peut compter. Comme il n’apparaît nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament, tout ce que nous savons de lui est imprimé et comprimé dans ce petit verset. Il est probable que c’est lui qui a porté cette lettre à Gaïus.
Selon la loi juive (Deutéronome 19.15), pour établir la culpabilité d’un homme accusé d’un crime, d’un délit ou d’une faute, quelle qu’elle soit, la déposition d’un seul témoin ne suffit pas, et on ne peut instruire l’affaire qu’après avoir entendu les déclarations de deux ou de trois témoins. Par contre, pour établir l’honorabilité de quelqu’un, la Loi ne dit rien. Qu’à cela ne tienne ! Selon l’apôtre Jean, le caractère noble de Démétrius est affirmé selon trois sources différentes.
Premièrement et comme cela a déjà été dit, il jouit d’une bonne réputation dans les communautés chrétiennes qui le connaissent.
Deuxièmement, il marche résolument dans la vérité, et ça se voit et ça se sait. Dans son évangile, Jean écrit :
Celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement que tout ce qu’il fait, il l’accomplit dans la communion avec Dieu (Jean 3.21).
En d’autres mots, le comportement de Démétrius est conforme à l’enseignement des Écritures, ce qui se traduit dans la pratique par son amour pour les frères, un sujet qui tient beaucoup à cœur à l’apôtre puisqu’il en parle fréquemment dans son évangile et ses trois lettres.
Troisièmement, Jean, ainsi que ses collaborateurs joignent leur suffrage, leur propre témoignage aux témoignages déjà cités, pour dire que Gaïus est fidèle ; l’apôtre en personne atteste la valeur de cet homme. Gaïus n’a donc pas de raison d’hésiter à donner une hospitalité pleine et entière à Démétrius. L’exemple de cet homme montre qu’il est possible de mesurer la valeur de quelqu’un à sa réputation au sein de la communauté, à sa fidélité envers la vérité des Écritures, et à l’opinion qu’ont de lui les autres dirigeants chrétiens. Démétrius est très bien considéré partout et en tout point.
Il semble bien que Jean donne ce triple témoignage à son ami Gaïus pour le rassurer concernant le caractère de Démétrius. On peut alors en déduire que des mauvaises langues ont dû noircir ce brave homme en faisant courir sur lui de vilains bruits. De là à pointer le doigt en direction du despote Diotrèphe, il n’y a qu’un petit pas. En effet, s’il s’est permis de répandre des mauvais propos sur l’apôtre Jean et ses associés, il est évident qu’il ne va pas se gêner pour en faire autant envers n’importe quelle personne qu’il croit être une menace pour son statut de potentat.
Or la médisance, surtout si elle est subtile, est la méthode la plus efficace pour démolir son prochain. La preuve est que cela fait des lustres que les politiciens s’y adonnent avec acharnement. Quoi de plus facile en effet que de trahir et même exprimer l’inverse de la pensée de quelqu’un en offrant un résumé partiel et simplificateur de ce qu’il a dit ! La bonne réputation est un bien précieux. Dans le livre des Proverbes et de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :
Bon renom vaut mieux que grandes richesses, et l’estime des autres est plus précieuse que l’or et l’argent (Proverbes 22.1). Mieux vaut un bon renom qu’un parfum raffiné (Ecclésiaste 7.1).
Malheureusement, il est très difficile voire impossible de réhabiliter sa réputation une fois que celle-ci a été descendue en flammes ; autant essayer de récupérer toutes les plumes d’un traversin qui s’est déchiré alors qu’on le secouait à la fenêtre un jour de grand vent. Le simple fait de nier une malversation dont on peut être accusé et d’essayer de prouver sa bonne foi inspire déjà la méfiance. Et puis même quand tous les faits sont connus et clairs comme de l’eau de roche, des doutes subsisteront toujours dans l’esprit de certains.
Pour cette raison, les Écritures condamnent avec la plus grande sévérité ceux qui salissent la réputation d’autrui. Comme il vaut toujours mieux prévenir que guérir, il est important de prendre toutes les précautions possibles pour garantir sa renommée et comme le dit l’apôtre Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens :
Abstenez-vous de toute apparence du mal (1Thessaloniciens 5.22 ; OST).
Versets 13-14
Je continue le texte de 3Jean.
J’aurais bien des choses à te dire, mais je ne veux pas les confier à l’encre et à la plume. J’espère te voir bientôt et alors nous nous entretiendrons de vive voix (3Jean 13-14).
La conclusion de la troisième épître de Jean est l’écho de la seconde où l’apôtre dit :
J’aurais encore bien des choses à vous dire, mais je ne veux pas vous les communiquer avec du papier et de l’encre. J’espère pouvoir me rendre chez vous et m’entretenir avec vous de vive voix (2Jean 12).
Dans ces deux lettres, Jean dit qu’il a beaucoup plus à communiquer que ce qu’il écrit, cependant, dans l’une comme dans l’autre, il souhaite continuer la conversation en personne et non pas avec « du papier et de l’encre », littéralement : « mais non au moyen de noir et de roseau ».
Verset 15
Je finis de lire la troisième épître de Jean.
Que la paix soit avec toi. Les amis te saluent. Salue nos amis, chacun personnellement (3Jean 15).
Au premier siècle, on se souhaite la paix entre amis, aussi bien pour se saluer que pour prendre congé. C’est en fait une brève prière dans laquelle on demande à Dieu de les entourer de sa paix. À cette époque, la paix ne veut pas dire comme de nos jours, absence de guerre ; c’est bien plutôt un mot qui évoque la présence positive d’une bénédiction comme la paix intérieure de la conscience, la paix fraternelle de l’amitié et la paix surnaturelle que Dieu seul donne.
Ici, Jean termine sa lettre en utilisant le terme « amis » qui est rare dans le Nouveau Testament parce que les auteurs sacrés lui préfèrent le mot « frères ». Mais il se peut fort bien que pour l’apôtre, amis ait une connotation très particulière et fasse référence au jour où Jésus a dit à ses disciples :
Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j’ai appris de mon Père (Jean 15.15).
Cependant, si être l’ami de Jésus est le plus grand privilège qu’un homme puisse revendiquer, pour le devenir, il faut lui obéir car le Seigneur a aussi dit à ses disciples :
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande (Jean 15.14).
Les adieux de l’apôtre : « Que la paix soit avec toi ! » sont adressés à Gaïus, mais ce souhait convient parfaitement à l’église dont il fait partie à cause de la situation dramatique dans laquelle elle est plongée à cause de Diotrèphe, le dictateur ecclésiastique dont il a été longuement question.
De toute évidence, Gaïus et Jean ont des amis communs dans l’assemblée d’Éphèse qui ont demandé à l’apôtre de saluer Gaïus de leur part. Jean en profite pour demander à Gaïus de saluer d’autres amis communs qui appartiennent à son cercle de connaissances.
Jean ajoute à la salutation finale : « chacun personnellement », littéralement « par son nom », ce qui ajoute une touche amicale et intime. Bien que l’apôtre ne nous donne pas la liste de ses amis, il veut que chacun sache que la salutation s’adresse à lui personnellement et individuellement. C’est comme s’il demandait à Gaïus : « Va dire à Démétrius : “ J’ai un message de Jean pour toi : il veut que je te salue en son nom et que tu saches qu’il va bientôt venir nous rendre visite ! ” »
L’expression grecque qui est traduite par « son nom » se retrouve une seule autre fois dans le Nouveau Testament et c’est encore sous la plume de Jean, quand dans son évangile, il rapporte que Jésus dit :
Celui qui entre par la porte est, lui, le berger des brebis. Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos (Jean 10.2-3).
À plus de quatre-vingt-dix ans, l’apôtre chérit toujours ceux auprès de qui ou avec qui il a œuvré pour le Seigneur.
Bien que cette lettre soit des plus brève, le concept de la vérité y est très présent. Premièrement, les croyants doivent connaître la vérité et y obéir, ce qui apparaît clairement quand Jean dit se réjouir parce qu’il a reçu le témoignage que Gaïus « demeure attaché à la vérité et […] vit selon cette vérité » (3Jean 3).
Deuxièmement, les croyants doivent pourvoir aux besoins de ceux qui proclament Jésus Christ parce que dit Jean : « C’est […] notre devoir d’aider de tels hommes. Ainsi nous collaborerons à ce qu’ils font pour la vérité » (3Jean 8).
Troisièmement, les croyants doivent suivre l’exemple d’hommes pieux comme Démétrius qui marchent dans la vérité. Jean écrit :
Celui qui fait le bien est de Dieu […]. Tous, et la vérité elle-même, rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous lui rendons témoignage (3Jean 11, 12 ; auteur ; comparez Hébreux 13.7).
Là où la vérité prévaut, le Seigneur est glorifié dans son Église.
Dans cette petite petite lettre, le christianisme du premier siècle est jugé au travers de Gaïus, Diotrèphe et Démétrius, les trois hommes que Jean mentionne. L’un est une peste, un dictateur ecclésiastique, mais deux d’entre eux sont des hommes sur qui on peut compter parce qu’ils sont fidèles à Jésus-Christ et à la vérité.
L’emploi du mot « amis » à deux reprises dans la salutation finale de l’apôtre Jean est un rappel autant à Gaïus qu’à tous ceux qui veulent être fidèles à Jésus-Christ, que les croyants doivent former partout des réseaux d’amis qui sont prêts à s’aider les uns les autres chaque fois qu’un besoin se fait sentir. Les mots « amis et frères » font partie de l’esprit du christianisme qui permet à chaque croyant de rencontrer très loin de chez lui, des personnes qu’il n’a jamais vus auparavant et ressentir immédiatement avec elles un lien de communion fraternelle grâce à notre foi commune en Jésus-Christ.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.