1 Jean 5.1-4
Chapitre 5
Verset 1
L’une des caractéristiques des gens qui ont beaucoup de maturité est que parfois ils se répètent. On sait par ailleurs que l’apôtre Jean n’est pas tout jeune quand il écrit cette épître. Alors, quand on arrive au chapitre cinq, on pourrait se demander s’il ne radote pas un peu parce qu’il n’arrête pas de dire les mêmes choses. Mais vues sous un autre angle, ces répétitions nous montrent à quel point c’est important pour Dieu de voir ses enfants avoir de l’amour les uns pour les autres. C’est l’une des leçons que le Saint-Esprit veut nous donner dans cette première épître de Jean. Je commence de lire le chapitre cinq.
Celui qui croit que Jésus est le Christ a été engendré par Dieu. Et celui qui aime le Père, qui fait naître à la vie, aime aussi les enfants nés de lui (1Jean 5.1 ; auteur ; comparez 1Jean 3.9 ; 4.7 ; 5.4, 18).
Dans cet enchaînement logique, Jean saute une étape. Il ne dit pas parce que c’est sous-entendu, que celui qui a été engendré par Dieu aime le Père.
Le temps des verbes de ce passage est important. Quand quelqu’un persévère dans la foi, il prouve qu’il est né de nouveau.
« Celui qui croit que Jésus est le Christ » signifie « croire en son âme et conscience qui il dit être et en la valeur infinie de son sacrifice. En effet, si Jésus n’est pas ce que nous enseigne le Nouveau Testament, sa mort sur la croix n’a pas de signification particulière. Si Jésus est un homme ordinaire, il n’a même pas pu expier ses propres fautes parce qu’un être humain ne peut pas effacer ses propres péchés.
Il existe beaucoup de gens qui disent croire que Jésus est le Fils de Dieu et que sa mort a expié le péché des hommes. A priori et selon ce que dit Jean, ces personnes sont nées de Dieu. Eh bien pas forcément ! En effet, la foi dont parle Jean est une conviction qui vient du plus profond de son être et non pas une simple croyance intellectuelle. En second lieu, croire en la valeur expiatoire de la mort du Christ signifie croire sans condition, sans « oui mais » que ce sacrifice est suffisant et qu’on le rend caduque à son égard si on y ajoute quoi que ce soit comme un rite ou un autre personnage dont on ferait une sorte de co-rédempteur.
C’est Dieu et lui seul qui est la source de la vie et il la communique à ceux qui placent leur confiance en Jésus et en lui seul. C’est aussi ce que Jean dit au début de son évangile ; je rappelle ce passage :
À tous ceux qui l’ont reçue (la lumière faite chair), elle (la lumière) a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu (Jean 1.12-13 ; SER).
Le concept de la nouvelle naissance est d’une importance capitale, car il faut bien comprendre que naître de nouveau n’a strictement et absolument aucun rapport avec le fait d’avoir été baptisé ou de prendre le pain et le vin de temps en temps, ou de fréquenter un lieu de culte. Ce n’est pas une petite cérémonie qui peut faire d’un être humain un enfant de Dieu. Par contre, celui qui est né de nouveau aura une vie transformée. Jean a déjà dit :
Vous savez que le Christ est juste ; reconnaissez, par conséquent, que tout homme qui accomplit ce qui est juste est né de lui (1Jean 2.29). Celui qui est né de Dieu ne s’adonne pas au péché, car la vie qui vient de Dieu a été implantée en lui et demeure en lui. Il ne peut pas continuer à pécher, puisqu’il est né de Dieu (1Jean 3.9). Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu (1Jean 4.7).
L’enfant de Dieu se caractérise par son désir de vouloir être droit dans la conduite de sa vie, et juste et compatissant vis-à-vis des autres. Il veut éviter de péché et il aime spontanément les autres croyants. Plus loin dans ce chapitre 5, Jean dit encore :
Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. – Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas (1Jean 5.4, 18 ; LSG).
Celui qui croit vraiment du fond de son être et sans la moindre réserve que Jésus est le Christ, est né de Dieu. Il s’ensuit qu’il aime Dieu qui est devenu son Père céleste.
Jean compare le peuple de Dieu à une famille dans laquelle on entre par la foi en Jésus-Christ. Tous ceux qui aiment le Père sont frères et sœurs et doivent donc en toute logique s’aimer les uns les autres. Qu’un croyant soit aimable ou pas, les autres doivent l’aimer parce qu’ils font tous partie de la famille de Dieu. En outre, je rappelle que l’amour dont parle Jean n’est pas un simple sentiment ou de belles paroles (1Jean 3.18), car cet amour là a autant de valeur qu’un feu de paille. Non, il s’agit de l’amour sacrifice qui s’offre aux autres, qui donne de ses ressources, de son temps et de ses possessions. Plus tôt dans l’épître, Jean a écrit :
Voici le message que vous avez entendu dès le commencement : aimons-nous les uns les autres (1Jean 3.11).
Et il ne fait que rappeler les paroles du Seigneur que rapporte Jean dans son évangile et qui sont :
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres (Jean 13.35).
Verset 2
Je sais bien que je me répète, mais je ne fais que suivre le texte de Jean que je continue.
Voici comment nous savons que nous aimons les enfants de Dieu : c’est lorsque nous aimons Dieu lui-même et que nous continuons à obéir à ses commandements (1Jean 5.2 ; auteur).
Jusqu’à présent, Jean a plutôt parlé de ce qui caractérise l’absence d’amour fraternel. Il a dit que c’est un signe de mort, qu’il ferme son cœur aux besoins des frères, qu’il se limite à de belles paroles et qu’il va jusqu’à la haine (1Jean 3.14, 17, 18 ; 4.20). Si je n’aime pas mes frères, c’est que je n’aime pas Dieu non plus. Maintenant, Jean aborde les manifestations positives de l’amour, et l’obéissance aux commandements de Dieu en fait partie parce que obéir prouve mon amour pour lui, et cet amour me conduit à aimer mes frères. À défaut de la perfection, l’obéissance est la direction de vie du croyant authentique.
S’il n’est pas possible d’aimer Dieu sans aimer ses enfants, il est tout aussi impossible d’aimer ses enfants sans aimer Dieu. Ces deux dimensions de l’amour sont étroitement liées et permettent d’identifier ceux qui sont nés de nouveau. La vraie foi engendre l’amour pour Dieu qui a pour résultante le désir de lui obéir, et en particulier de mettre en pratique le grand commandement qui est d’aimer son prochain même si Jean n’en parle pas, et surtout d’aimer tous les enfants de Dieu, qui est l’un des thèmes principaux de cette épître.
Verset 3
Je continue le texte.
Car aimer Dieu, c’est accomplir ses commandements. Ceux-ci, d’ailleurs, ne sont pas pénibles (1Jean 5.3).
Le mot pour « pénibles » veut dire « lourds » (bareiai) ; on le retrouve dans une parole de Jésus. Quand il constate comment les pharisiens et les spécialistes de la loi essaient d’imposer au peuple les règles qu’ils ont eux-mêmes crées, le Seigneur dit :
Ils lient de pesants fardeaux et les placent sur les épaules des hommes ; mais ils ne bougeraient même pas le petit doigt pour les déplacer (Matthieu 23.4).
Les commandements auxquels nous devons obéir sont ceux que Jésus a donnés ainsi que les exhortations du Nouveau Testament mais surtout celui qui consiste à aimer ses frères. Pour le croyant, les commandements de Dieu ne sont pas une charge lourde à porter parce qu’il désire plaire à son Père céleste.
Partout dans les Écritures, on trouve ce principe : celui qui aime Dieu lui obéit. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon dit :
Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là l’essentiel pour l’homme (Ecclésiaste 12.13).
Et le prophète Jérémie écrit :
Écoutez-moi et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; suivez toutes les voies que je vous prescrirai, afin que vous soyez heureux (Jérémie 7.23).
L’obéissance est un thème fondamental des enseignements de Jésus. Dans les évangiles de Matthieu et Jean, on lit qu’il a dit :
Celui qui fait la volonté de mon Père céleste, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère (Matthieu 12.50). Celui qui m’aime vraiment, c’est celui qui retient mes commandements et les applique. Mon Père aimera celui qui m’aime ; moi aussi, je lui témoignerai mon amour et je me ferai connaître à lui (Jean 14.21 ; comparez Luc 11.28 ; Jean 8.31 ; 14.15, 23, 24 ; 15.10, 14).
Les auteurs sacrés exhortent fréquemment les croyants à obéir à Dieu. Cette soumission n’est pas une simple formalité, une conformité extérieure, rituelle ou légaliste et elle ne doit pas être faite à contrecœur ou en maugréant. La véritable obéissance est empreinte d’amour et jaillit du cœur (Deutéronome 11.13 ; 30.2, 10 ; Romains 6.17) ; c’est une forme de dévotion à Dieu qui doit être constante, totale et joyeuse, car pour l’enfant de Dieu, obéir est une manifestation de son amour envers son Père céleste.
Dans un magasin, une cliente remarque une petite fille qui porte un gros bébé. Alors elle lui dit : « Mais ce bébé est trop lourd pour toi ». Ce à quoi la petite fille répond : « Il n’est pas lourd, c’est mon frère ». L’amour donne des ailes ou tout au moins rend les charges légères. Jésus dit :
Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère (Matthieu 11.29-30).
Verset 4
Je continue le texte de 1Jean.
Car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi (1Jean 5.4).
Dans les Écritures, les croyants portent beaucoup de noms différents, dont le titre de « vainqueur ».
La forme verbale du verbe « triompher » (nikôn) apparaît deux fois dans ce verset et une fois dans le suivant. Il signifie « conquérir, remporter la victoire, vaincre ». C’est l’un des mots préférés de l’apôtre Jean puisque de tous les écrivains sacrés, c’est lui qui de loin utilise le plus ce mot.
Au premier siècle, le mot « triompher » est d’usage courant parmi les Grecs qui croient cependant que seules les divinités sont capables de remporter des victoires militaires. Il existe même une déesse de la victoire (Nikê) qui vient en aide à Zeus dans ses batailles contre les Titans. Nous sommes en pleine mythologie mais cette toile de fond païenne est importante parce qu’elle permet d’établir un contraste saisissant avec le Nouveau Testament et en particulier avec Jean, qui dans ses écrits ignore les dieux de l’Olympe et attribue plutôt la victoire à ceux qui ont foi en Jésus-Christ.
Jésus utilise aussi le verbe « triompher » quand il dit à ses disciples :
Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai (triomphé) vaincu le monde (Jean 16.33).
Cette victoire du Christ sur le système satanique qui régit ce monde est la base sur laquelle les croyants sont vainqueurs, ce que l’apôtre Paul souligne quand dans sa première épître aux Corinthiens et dans son épître aux Romains, il écrit :
Loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ (1Corinthiens 15.57). Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? – Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Romains 8.35, 37).
Paul utilise une forme intensive du verbe vaincre. Il dit en fait que les croyants sont des super-vainqueurs (upernikaô). Effectivement, tant qu’ils restent soumis à Jésus-Christ, les croyants sont invincibles et impossibles à battre ; voilà pourquoi dans son épître aux Romains, Paul ajoute :
Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8.38-39).
Précédemment, dans le chapitre 2, Jean a dit :
Je vous écris ceci, jeunes gens : vous avez vaincu le diable. […] Je vous le confirme, jeunes gens : vous êtes forts, la Parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le diable (1Jean 2.13-14).
Dans la vision qu’il reçoit alors qu’il se trouve sur l’île de Patmos, Jean voit que pendant la Tribulation, ceux qui ont foi en Jésus-Christ obtiennent la victoire sur le diable. Il écrit :
Ils l’ont vaincu grâce au sang de l’Agneau et grâce au témoignage qu’ils ont rendu pour lui, car ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à redouter de mourir (Apocalypse 12.11).
Assez étonnamment, l’apôtre Paul utilise trois fois le mot « victoire » quand il parle de la mort. Dans sa première épître aux Corinthiens, il écrit :
Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ?[…] Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! (1Corinthiens 15.54, 55, 57 ; SER).
Les croyants et eux seuls peuvent triompher de Satan et de la mort. Mais ils peuvent aussi remporter la victoire sur le monde en tant que système où règnent des tentations de tous ordres qui encouragent à faire ce qui est mal aux yeux de Dieu. Les citoyens du monde sont dominés par des ambitions charnelles ; ils sont centrés sur eux-mêmes, prétentieux, cupides et recherchent avant tout le plaisir. Ce système diabolique où règnent ce que Jean nomme « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie » (1Jean 2.16) est plus dangereux que Satan et ses hordes parce qu’il fascine, il attire la nature déchue de tout homme y compris la mienne parce que en moi ce système diabolique trouve du répondant et de la complaisance. Je n’aime pas ce que le monde veut m’offrir mais je suis tenté quand même. Notre vieille nature est vraiment un boulet lourd à porter.
Cependant, par sa relation avec Jésus-Christ, le croyant ne fait plus partie du monde en tant que système diabolique. Tout comme le Seigneur, il est dans le monde comme résident temporaire et hôte de passage (1Pierre 2.11 ; Hébreux 11.13), mais son cœur n’y est pas parce que sa citoyenneté est dans les cieux (Colossiens 1.13 ; Philippiens 3.20). Jean rapporte que dans sa longue prière adressée à son Père, et parlant de ses disciples, Jésus a dit :
Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne lui appartiennent pas, comme moi-même je ne lui appartiens pas. – Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi-même je ne lui appartiens pas (Jean 17.14, 16).
Le croyant ne peut vaincre ce monde que par la foi ; pour cela, il doit regarder au-delà de ce que ses yeux voient. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement (2Corinthiens 4.17-18).
Et l’apôtre Jean a déjà dit :
Or le monde passe avec tous ses attraits, mais celui qui accomplit la volonté de Dieu demeure éternellement (1Jean 2.17).
C’est le Saint-Esprit qui rend ces exhortations effectives et opérantes dans la vie du croyant. Si par son union avec Jésus-Christ, la victoire finale du croyant est assurée, il arrive qu’en cours de route, il perde des batailles, car à cause de son cœur corrompu, il peut se laisser séduire par les attraits de ce monde et succomber aux tentations.
L’auteur de l’épître aux Hébreux fait une haie d’honneur à ceux qui par la foi ont triomphé du monde. Parmi eux se trouve le peuple d’Israël, une fois n’est pas coutume. Sous la conduite de Josué, ils font la conquête de Jéricho par la foi et non par les armes. En effet, pour prendre la ville, Josué reçoit de l’Éternel la tactique à adopter et elle est tout à fait inhabituelle. Dieu lui a dit :
Pendant six jours, toi et tous tes soldats vous ferez chaque jour le tour de la ville, une fois par jour. Sept prêtres portant chacun un cor fait d’une corne de bélier précéderont le coffre de l’alliance (Josué 6.3-4).
Toute l’armée d’Israël qui fait tous les jours le tour de la ville est certes impressionnant, mais militairement nul. Il faut une bonne dose de foi pour suivre de telles directives. Dans Jéricho, les défenseurs abrités derrière leurs fortifications attendent. Soudain une sentinelle s’écrie : « Les voilà ! » Les hommes de guerre israélites arrivent en bon ordre de marche. Mais devant les Cananéens éberlués, ils ne jettent pas le moindre regard dans leur direction. Ils marchent droit devant eux sans dire un mot. Seuls les bruits de pas, de métal, et le son du cor déchirent le silence. Les défenseurs suivent la troupe des yeux sans comprendre. Puis les Israélites rentrent dans leur camp ; c’est fini pour aujourd’hui. Le lendemain a lieu le même manège, puis le troisième jour et jusqu’au sixième jour.
Le septième jour les Israélites reviennent et recommencent leur rituel ; c’est maintenant une affaire bien rodée. Mais quand les défenseurs s’attendent à les voir partir, surprise ! Les Israélites recommencent une seconde fois, une troisième, une quatrième… Ils font 7 fois le tour de la ville. Puis le texte de Josué dit :
La septième fois, les prêtres sonnèrent du cor… – Dès que le peuple l’entendit, il poussa un formidable cri, et le rempart s’écroula sur place. Aussitôt, les Israélites s’élancèrent à l’assaut de la ville, chacun droit devant soi, et ils s’en emparèrent (Josué 6.16, 20).
L’auteur de l’épître aux Hébreux explique cette victoire de la façon suivante :
Par la foi, les murailles de Jéricho se sont écroulées quand le peuple en eut fait le tour pendant sept jours (Hébreux 11.30).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.