Les émissions

13 avril 2026

Abdias 1.1-4

Chapitre 1

Verset 1

Tic-tac fait l’horloge. Mais qui s’en soucie ? Dans leur grande majorité, nos contemporains passent leur temps libre en futilités, à se divertir avec des bons repas, des distractions et la satisfaction de leurs désirs, mais au péril de leur âme. Ceux qui en ont les moyens se préparent une retraite dorée et en attendant, c’est ski et surf sans la moindre pensée pour l’éternité vers laquelle nous allons pourtant tous.

Frère jumeau de Jacob, Ésaü, aussi appelé Édom, est l’exemple type de la perspective matérialiste et mondaine qui consiste à dire : « On ne vit qu’une fois et il faut en profiter un maximum ».

Je commence de lire le livre du prophète Abdias.

Vision d’Abdias. Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, à Édom : Nous avons appris une nouvelle de la part de l’Éternel, et un émissaire a été envoyé parmi les nations : Levez-vous ! Levons-nous contre Édom pour (lui faire) la guerre ! (Abdias 1 ; SER).

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, nous ne savons absolument rien concernant le prophète Abdias sinon qu’il est sans doute membre du royaume de Juda. Pourtant il a fait des émules, car l’annonce du jugement d’Édom se retrouve chez les prophètes Joël, ou encore Jérémie chez qui on peut lire les huit premiers versets de la prophétie d’Abdias (Jérémie 49.14, 15, 16, 9, 10, 7).

Ésaü a très mauvaise presse dans les Écritures Saintes parce qu’un jour, alors qu’il revient de la chasse avec une faim de loup, il se trouve nez à nez avec son frère Jacob qui vient de cuisiner un potage dont l’arôme lui fait tourner la tête au point où, par serment, il échange son droit d’aînesse contre un bol de cette potée. Ésaü n’a pas agi ainsi parce qu’il n’y avait rien à manger dans la maison et qu’il mourrait de faim, mais bien plutôt parce qu’il n’avait pas le moindre égard pour son droit d’aînesse. La faute est grave parce que le premier-né possède beaucoup de privilèges par rapport aux autres enfants. Généralement, dans les familles de type patriarcale, après le père c’est au premier-né qu’incombe la fonction de prêtre et d’intercesseur auprès de l’Éternel. Mais Ésaü vit selon ses pulsions, et pour lui assouvir ses besoins physiques est plus important qu’une relation avec Dieu, et en plus il est méchant. Ses descendants furent à l’image de leur père fondateur, car comme lui, ils cèdent à leurs sentiments du moment et si la tête de quelqu’un ne leur revient pas, ils lui tranchent la gorge. C’est tout au moins de cette manière qu’ils agissaient avec les Israélites.

Par contraste, Jacob à qui on peut reprocher égotisme et fourberie, a au moins le mérite de comprendre que dans la vie il faut aussi tenir compte des réalités spirituelles.

Ésaü porte l’entière responsabilité de ses actions ; il ne peut blâmer personne sinon lui-même. Cependant et en parallèle, on lit que par le prophète Malachie l’Éternel a dit :

J’ai aimé Jacob, mais j’ai haï Ésaü (Malachie 1.2-3 ; comparez Romains 9.13).

Cette affirmation-choc n’exprime pas des sentiments mais un choix souverain. En substance, Dieu dit : « J’ai choisi de bénir Jacob et de rejeter Ésaü ». Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le Seigneur n’a pas pris cette décision suite à la faute d’Ésaü, mais avant même que les deux jumeaux ne voient le jour. Dans sa souveraineté absolue, Dieu avait décidé depuis toujours que des deux frères, ce serait Jacob qui porterait le flambeau de Dieu. Quelqu’un ne manquera pas de dire : « J’ai un problème avec Dieu qui d’emblée rejette Ésaü » ! Eh bien moi aussi mais ce n’est pas le même. Je peux comprendre pourquoi Dieu a mis Ésaü à l’écart, mais je n’ai pas la moindre idée pourquoi il a aimé Jacob. Et puis ce n’est pas la peine de crier : « C’est pas juste » car c’est Dieu qui décide ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.

Comme je l’ai déjà bien montré, depuis la nuit des temps, les Édomites couvent une haine ancestrale et profonde contre leurs frères israélites et s’ils en pâtissent, c’est bien de leur faute. Plus loin dans le texte, Abdias dit :

Ah ! comme Ésaü est fouillé ! Comme ses cachettes sont éventrées ! (Abdias 6 ; LSR).

En d’autres mots, tous les crimes dont ce peuple s’est rendu coupable et toutes les richesses qu’il a emmagasinées et cachées sont dorénavant mis à jour.

Le prophète commence son livre sans tambour ni trompette, sans introduction, sans dire qui il est ou pourquoi il écrit. Il entre directement dans le vif du sujet avec : « Vision d’Abdias ». Le mot hébreu pour « Vision » exprime toute révélation communiquée par Dieu sans que ce soit nécessairement par le biais d’une transe extatique. Le même mot « Visions » introduit également les livres prophétiques d’Ésaïe, de Michée et de Nahum. Dieu utilise plusieurs méthodes pour se révéler à ses serviteurs. Joseph et Daniel par exemple, voient l’avenir dans leurs rêves.

La révélation reçue par Abdias constitue l’ensemble de la prophétie contenue dans son livre. Après cette introduction abrupte, on s’attend à une sentence de l’Éternel lui-même, mais assez curieusement la prophétie commence par un rapport de plusieurs personnes qui disent : « Nous avons appris une nouvelle de la part de l’Éternel ». Cette annonce suggère peut-être qu’Abdias cite ici un oracle prophétique antérieur qui est sur le point de s’accomplir. Il apparaîtrait donc que Abdias ne soit pas le premier prophète à menacer ainsi Edom.

Puis Abdias voit un messager parcourir les nations et ordonner :

Levez-vous. Partons en guerre contre Édom (SEM).

Il décrit la constitution d’une coalition qui sera l’instrument du jugement de Dieu contre les Édomites. Cet émissaire est une façon poétique d’exprimer le mouvement quasi spontané qui pousse les nations à se coaliser contre Édom. Cette impulsion n’est pas d’inspiration humaine mais procède de la volonté de l’Éternel, à laquelle ces peuples obéissent sans en être conscients (comparez Ésaïe 13.2 ss.). Les nations qui sont ainsi appelées à combattre contre Édom répondent à l’appel divin et disent : « Levons-nous contre Édom pour (lui faire) la guerre » ! On sait que dans la première moitié du 6e siècle av. J-C (580 ?), les Babyloniens et les Arabes nabatéens ont pris d’assaut la montagne de Séir. Plus tard, les Juifs Maccabées puis les Romains s’en sont pris aux Édomites finissant par les faire disparaître complètement en tant que peuple et c’est Abdias qui explique le mieux la raison pour laquelle la nation d’Édom a été rayée de la carte.

Verset 2

Je continue sa prophétie.

Voici que je t’ai rendu petit parmi les nations, Tu es l’objet du plus grand mépris (Abdias 2 ; SER).

En hébreu, les mots « petit » et « mépris » sont accentués comme s’ils étaient soulignés. Ce verset est cité par Jérémie qui dit :

Car voici que je t’ai rendu petit parmi les nations, méprisé parmi les humains (Jérémie 49.15 ; SER).

Les Édomites sont très fiers de l’immense fortune qu’ils ont amassée. Leurs richesses sont dues à l’exploitation de mines de fer et de cuivre qui se trouvent sur leur territoire, au commerce avec les nations environnantes et surtout aux razzias et à la rapine, car ce sont de vrais bandits de grands chemins. Alors que les autres peuples ont des périodes fastes puis subissent des guerres qui les appauvrissent terriblement, les Édomites qui habitent dans les rochers sont naturellement protégés car leur situation géographique fait que leur capitale est facile à défendre, ce qui les rend très difficiles à conquérir. Mais ils le furent quand même et leur anéantissement est tellement certain et irrévocable que Dieu en parle déjà comme d’un fait accompli. Cette fin sera d’autant plus humiliante que les Édomites sont un peuple orgueilleux qui considère la force comme valeur suprême. Ils se laissent aller à leurs pulsions comme Ésaü leur ancêtre, et comme lui ils avaient signé une déclaration d’indépendance vis-à-vis de l’Éternel, le seul vrai Dieu.

Verset 3

Je continue le texte.

Car ton orgueil t’égare, toi qui as ta demeure dans les creux du rocher. Toi dont l’habitation est haut perchée, tu te dis en toi-même : “ Qui me précipitera à terre ? ” (Abdias 3).

Le mot pour « rocher » est « séla » en hébreu et « petra » en grec. « Les creux des rochers » est une allusion à la capitale d’Édom qui est taillée dans le roc (2Rois 14.7). Nous ne savons pas avec une certitude absolue où elle se trouve mais tout laisse à penser qu’elle correspond à la Pétra ultérieure des Arabes nabatéens dont l’emplacement, lui, est bien connu.

Le territoire des Édomites s’étend sur une distance d’environ 170 km. Il est constitué par un plateau coupé par une longue vallée allant du sud de la mer Morte au golfe d’Aqaba sur la mer Rouge. Les deux chaînes de montagnes qui bordent la vallée à l’est et à l’ouest sont composées de masses de granit, de porphyre et de grès aux couleurs variées. La chaîne occidentale ne présente que des parois presque perpendiculaires, avec de profonds ravins. Celle côté est, est d’un abord moins abrupt mais de nature à offrir encore de sérieuses difficultés à un envahisseur éventuel. Les villes édomites sont naturellement situées aux endroits les plus inaccessibles. Pétra la capitale est invisible car elle se trouve au bout d’un ravin rocheux de plus de deux kilomètres de long. Ce ravin situé entre des parois de grès hautes de soixante-dix mètres, se resserre à l’ouest et à l’est, et il est fermé au nord et au sud par des collines escarpées seulement traversées par quelques défilés étroits. Les habitations et les monuments publics sont creusés dans des parois de rocher, et cela jusqu’à une très grande hauteur.

Cette façon de faire semble remonter à l’antiquité la plus reculée car les anciens habitants du pays, ceux qui ont précédé les Édomites, étaient déjà des troglodytes. Ils s’appelaient « Horiens » (Deutéronome 2.12, 22), ce qui veut dire « habitants des cavernes ». Les Horiens puis les Édomites après eux ont façonné le rocher comme s’il c’était de la vulgaire terre glaise. Ces cavernes offrent, d’une part, une excellente protection contre un ennemi potentiel, et d’autre part, une température relativement stable, fraîche en été et confortable en hiver, un peu comme la cave d’une maison mais sans l’humidité.

Quand Abdias écrit sa prophétie, les Édomites sont particulièrement arrogants parce qu’ils se croient à l’abri de toute conquête à cause de leur position stratégique dans la montagne de Séir, qui à vue humaine est effectivement imprenable. Leur orgueil démesuré signera leur perte, car aux yeux de Dieu ce péché est intolérable même s’il est difficile à définir. En effet, que ce soit dans la société ou même dans les églises, cette faute passe souvent inaperçue. Prenez un assassin pris en flagrant délit sur le lieu de son crime ou un voleur pris la main dans le sac, leur méfait respectif est facilement quantifiable : une personne gît par terre sans vie ; les poches du voleur sont pleines des bijoux qui figuraient auparavant dans la vitrine du magasin. Ces personnes passent en jugement et font de la prison.

Mais celui qui bombe le torse, qui se croit supérieur aux autres et le fait savoir, qui est méchant comme une teigne, qui traite ses ouvriers avec mépris, celui-là ne sera peut-être pas votre ami, mais il ne se retrouvera pas non plus devant les tribunaux car il n’a commis aucun forfait condamnable par la justice. Humainement parlant, l’orgueil n’est certes pas aussi grave qu’un meurtre, mais aux yeux de Dieu c’est peut-être bien le pire des péchés. En effet, il n’est guère difficile même pour un assassin de reconnaître qu’il a la conscience chargée parce qu’il a commis l’impardonnable, ce qui veut aussi dire qu’il peut se repentir. Mais l’orgueilleux croit qu’il a toujours de bonnes raisons qui excusent sa conduite. Dans le livre des Proverbes, le sage déclare :

Il y a six choses pour lesquelles l’Éternel a de la haine, et même sept qu’il a en horreur : Les yeux hautains, la langue trompeuse, Les mains qui répandent le sang innocent, Le cœur qui médite des projets injustes, Les pieds qui se hâtent de courir au mal, Le faux témoin qui profère des mensonges, et celui qui déchaîne des querelles entre frères (Proverbes 6.16-19). La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais (Proverbes 8.13 ; SER).

Remarquez bien que dans le hit-parade des pires péchés, au sommet de l’affiche et en tête du défilé, figure l’orgueil. Soit dit en passant que cette liste ne mentionne pas directement « l’amour de l’argent » qui est pourtant cité par l’apôtre Paul dans sa première lettre à Timothée comme étant « racine de toutes sortes de maux » (1Timothée 6.10). Mais quand on y réfléchit, l’amour de l’argent est un dérivé, un sous-fifre de l’orgueil. Bien souvent c’est un compte en banque bien garni qui provoque l’attitude arrogante des personnes friquées et il est notoire que les gens riches écrasent les autres ou tout au moins les méprisent parce qu’ils se croient supérieurs, justement à cause de leur sale fric. L’attitude nauséabonde qui consiste à paraître et à se faire admirer comme si on était un paon qui fait la roue correspond à ce que l’apôtre Jean appelle « l’orgueil de la vie » (1Jean 2.16), et cette attitude est profondément exécrable aux yeux de Dieu.

Celui qui a véritablement placé sa confiance en Jésus ne peut pas faire le beau ; il n’a guère de raison de pavoiser parce qu’il sait qu’il a reçu la vie éternelle par pure grâce après avoir humblement été obligé de reconnaître qu’il n’est qu’un vil et misérable pécheur qui ne mérite que le jugement de Dieu. Je n’ai rien, absolument rien à offrir à Dieu. Pour cette raison j’ai besoin de sa grâce. Les apôtres Jacques et Pierre écrivent tous deux :

Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles (Jacques 4.6 ; 1Pierre 5.5).

Par sa vie en tant qu’homme, Jésus est une démonstration d’humilité. Parlant de lui-même, il a même dit :

Je suis doux et humble de cœur (Matthieu 11.29).

Et l’apôtre Paul écrit aux Philippiens :

Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, […] il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, […] il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix (Philippiens 2.5-8 ; RSM).

Nabuchodonosor figure parmi les grands conquérants et c’est lui qui mit fin au royaume de Juda. Mais pour s’être attaqué au peuple élu, Babylone fut conquise par les Perses. Nabuchodonosor aussi fut jugé, mais pour une tout autre raison. L’Écriture rapporte qu’un jour, alors que de la terrasse de son palais il admirait la ville de Babylone :

Il prit la parole et dit : N’est-ce pas là Babylone la grande que moi j’ai bâtie pour en faire une résidence royale ? C’est par la grandeur de ma puissance et pour la gloire de ma majesté que j’ai fait cela. Ces paroles étaient encore sur ses lèvres, qu’une voix retentit du ciel : Roi Nabuchodonosor, écoute ce qu’on te dit : le pouvoir royal t’est retiré ! On te chassera du milieu des humains et tu vivras avec les bêtes sauvages, tu te nourriras d’herbe comme les bœufs. Tu seras dans cet état durant sept temps, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut est maître de toute royauté humaine et qu’il accorde la royauté à qui il lui plaît. Au même instant, la sentence prononcée contre Nabuchodonosor fut exécutée : il fut chassé du milieu des hommes, il se mit à manger de l’herbe comme les bœufs et son corps fut mouillé par la rosée du ciel, sa chevelure devint aussi longue que des plumes d’aigle et ses ongles ressemblaient aux griffes des oiseaux (Daniel 4.27-30).

L’orgueil de l’homme l’abaisse plus bas que terre. Dans le livre des Proverbes, le sage écrit :

L’orgueil d’un homme le conduit à l’humiliation, Mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire (Proverbes 29.23 ; SER).

C’est aussi l’orgueil qui a transformé la plus magnifique des créatures de Dieu en diable. La chute de ce chérubin fut son arrogance. Le prophète Ésaïe rapporte que Lucifer a dit en son cœur :

Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône bien au-dessus des étoiles de Dieu. Je siégerai en roi sur la montagne de l’assemblée des dieux, aux confins du septentrion. Je monterai au sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut (Ésaïe 14.13-14 ; Autre).

C’est aussi l’orgueil qui fait l’objet de la première des béatitudes de Jésus quand il dit :

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! (Matthieu 5.3).

Les Édomites sont arrogants, exactement le contraire de « pauvres en esprit ». En effet, si dans les Écritures les pauvres sont quelques fois ceux qui sont démunis, dans la plupart des cas, ce mot a un autre sens. Cette première béatitude de Jésus s’inspire d’Ésaïe qui écrit :

Oracle de l’Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards : Sur le malheureux qui a l’esprit abattu, Qui tremble à ma parole (Ésaïe 66.2 ; SER).

Dans la tradition prophétique dont fait partie Jésus, « les pauvres » sont les personnes humbles et pieuses qui cherchent Dieu, tout le contraire des Édomites qui à l’exemple d’Ésaü leur ancêtre, sont fiers comme un coq et rejettent le Dieu unique et véritable. Pourtant, ils ne sont pas athées car dans l’antiquité, nul n’est athée; non, comme tous les peuples les Édomites possèdent une collection d’idoles.

Verset 4

Je continue le texte.

Si comme l’aigle tu t’élevais, (comparez Job 39.27-28 ; Habaquq 2.9) et quand bien même ton nid serait placé au milieu des étoiles, je t’en ferais tomber, déclare l’Éternel (Abdias 4).

Comme le précédent, ce verset évoque la situation géographique du pays d’Édom, une région rocheuse d’accès très difficile et donc facilement défendable. Certains Édomites sont perchés à de telles hauteurs qu’ils sont presque comme les aigles qui volent tellement haut qu’on dirait qu’ils sont proches des étoiles. Abdias utilise une hyperbole, une expression imagée pour dire que peu importe la situation des Édomites, ils n’échapperont pas au châtiment. Ce jugement est venu par les Arabes nabatéens, qui envoyés et soutenus par les Babyloniens ont conquis la capitale Pétra puis l’ont occupée à leur tour. Il n’y aura pas de cachette où je pourrai me réfugier quand sonnera pour moi l’heure de rendre des comptes à mon Créateur.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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