2 Corinthiens 2.14 – 3.13
Chapitre 2
Introduction
Il y a des gens qui de nature sont d’un optimisme à toute épreuve. Ce n’est pas mon cas. J’ai un ancien copain d’enfance dont la liste d’ennuis n’est pas négligeable, mais il ne voit que le bon côté des choses. Pour lui, les pépins de la vie ne sont rien de plus qu’un peu de gravier sur la route d’un automobiliste. Ça me coupe le souffle.
Ceux qui connaissent l’histoire de l’apôtre Paul le considèrent comme le plus grand pionnier missionnaire qui a jamais marché sur cette terre, et effectivement, c’est un homme remarquable à tous point de vue. En tant que serviteur de Jésus-Christ et prédicateur de la Bonne Nouvelle, jour après jour, il doit faire face à une hostilité quasi permanente aussi bien de la part des Juifs ses compatriotes, que des païens, et de plus, les églises qu’il a implantées lui donnent des soucis par-dessus la tête. À un moment de son ministère, il dit même que son pain quotidien est : « conflits au-dehors, craintes au-dedans ». Et pourtant, malgré son existence mortifiante et périlleuse, il ne cesse jamais de louer Dieu et de le remercier pour ses grâces. Quelle grandeur d’âme !
Verset 14
Je continue à lire dans le chapitre 2 de la seconde épître aux Corinthiens.
Je ne puis que remercier Dieu : il nous associe toujours au cortège triomphal du Christ, par notre union avec lui, et il se sert de nous pour répandre en tout lieu, comme un parfum, la connaissance du Christ (2Corinthiens 2.14).
Ici, Paul interrompt son récit, les détails de ses déplacements et de son attente anxieuse du retour de son collaborateur Tite qui a porté une lettre aux Corinthiens. Il saute du coq à l’âne pour ainsi dire, pour louer Dieu. L’occasion de cette ardente action de grâces est le résultat positif de ses efforts et de sa lettre à l’église de Corinthe. En effet, il a retrouvé Tite et appris le succès de sa mission, mais dans son empressement à bénir Dieu, il oublie de mentionner cette heureuse rencontre et n’y reviendra que plus tard (2Corinthiens 7:6 ss).
Tite est cité neuf fois dans la seconde épître aux Corinthiens et toujours avec des éloges. D’après l’historien Eusèbe, Tite devint le premier évêque de Crète. Certains pensent qu’il est le frère de Luc car il n’est pas mentionné dans le livre des Actes ce qui est très étonnant.
Ici donc, l’apôtre focalise l’attention de ses lecteurs sur la gloire du Seigneur. Ses propos concernant le « cortège triomphal du Christ » font référence à la cérémonie romaine du triomphe. A cette époque, quand un général de l’armée impériale revient victorieux d’une campagne militaire, il entre dans Rome de bonne heure le matin et toute la populace en liesse l’acclame jusque tard dans la nuit. Derrière l’officier vainqueur marchent les prisonniers de guerre qui seront remis en liberté puis derrière eux un peu plus loin ceux qui seront exécutés. Tout au long du cortège, on fait brûler de l’encens en l’honneur des faux dieux pour les remercier de cette victoire. Les volutes de fumée grisâtre sont tellement épaisses, que par moment elles obscurcissent même la procession.
C’est avec cet arrière-plan à l’esprit que Paul éclate en actions de grâces. Il compare la connaissance de Jésus-Christ qui se répand partout dans le monde à deux images. Premièrement au parfum de l’encens qui baigne la foule romaine en liesse. C’est l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ par les apôtres et les disciples, qui fait avancer l’œuvre du Seigneur, leur général en chef. Tous ceux qui placent leur confiance en lui entrent automatiquement dans les rangs des prisonniers libérés du cortège triomphal du Christ. Deuxièmement, Paul compare aussi « le parfum de la connaissance du Christ » aux sacrifices d’animaux sur l’autel des holocaustes, car en brûlant, ceux-ci dégagent une bonne odeur, symbolique bien sûr, qui monte vers Dieu et qui lui est agréable (Genèse 8:21 ; Lévitique 1:9,17 ; Nombres 15:7) quand le sacrifice offert provient d’un cœur sincère et pieux.
Versets 15-16
Je continue le texte.
Oui, nous sommes, pour Dieu, comme le parfum du Christ parmi ceux qui sont sur la voie du salut et parmi ceux qui sont sur la voie de la perdition. Pour les uns, c’est une odeur de mort qui les mène à la mort, pour les autres, c’est une odeur de vie qui les conduit à la vie. Et qui donc est à la hauteur d’une telle tâche ? (2Corinthiens 2.15-16).
Lors de la cérémonie romaine du triomphe, l’encens qui est brûlé a une odeur de mort pour les vaincus faits prisonniers et qui vont être exécutés, et une odeur de vie pour ceux qui seront libérés. Pareillement, le message de la Bonne Nouvelle donne la vie à ceux qui l’acceptent, mais prononce une sentence de mort sur ceux qui la refusent. Tous les êtres humains participeront au cortège triomphal du Christ d’une manière ou d’une autre, les uns libres de tout jugement et les autres pour subir la mort, la séparation de Dieu à tout jamais. Au vu des conséquences éternelles et redoutables du message de l’Évangile, pour ceux qui le rejettent, nul ne peut prétendre être qualifié pour l’annoncer ou digne d’endosser une telle responsabilité. C’est seulement en toute humilité et avec une crainte respectueuse de Dieu qu’on peut et qu’on doit proclamer l’œuvre et le nom de Jésus-Christ.
Verset 17
Je finis ce deuxième chapitre.
En tout cas nous, nous ne sommes pas comme tant d’autres qui accommodent la Parole de Dieu pour en tirer profit. C’est avec des intentions pures, de la part de Dieu, dans l’union avec le Christ que nous annonçons la Parole (2Corinthiens 2.17).
Le verbe traduit par « tirer profit » n’est utilisé qu’ici dans le Nouveau Testament. Il veut dire soit dénaturer, soit réaliser un gain sordide en vendant quelque chose de mauvaise qualité. A cette époque, les tenanciers grecs des tavernes n’avaient aucun scrupule à servir du vin frelaté. Ici, Paul donne un coup de patte aux faux apôtres qui se sont infiltrés dans l’église de Corinthe et qui y font des ravages par un enseignement et des pratiques frelatés car contraires à la Parole de Dieu. De tels faux ouvriers du Christ œuvrent pour leur propre compte. Suppôts du diable, ils abondaient au premier siècle tout comme les faux prophètes de l’Ancien Testament, et ils sont monnaie courante encore aujourd’hui.
Chapitre 3
Versets 1-2
Le troisième chapitre continue la comparaison entre Paul et les faux apôtres. Je commence à le lire.
En parlant ainsi, commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander ? Notre lettre c’est vous-mêmes, une lettre écrite dans notre cœur, que tout le monde peut connaître et lire (2Corinthiens 3.1-2).
Les faux ouvriers du Christ et adversaires de l’apôtre sont venus à Corinthe les poches remplies de lettres de recommandation, une pratique courante au premier siècle. Paul lui-même à l’occasion en remettait une à ses collaborateurs. Mais ici, il s’agit de fausses lettres qui attestaient la crédibilité de ces faux jetons de la part d’on ne sait qui. Paul leur met une gifle magistrale tout en défendant son propre ministère. En agissant de la sorte, l’apôtre s’expose à être critiqué à moins qu’il puisse prouver ses dires, ce qu’il fait. En effet, l’existence même d’une église à Corinthe et la vie transformée de ses membres sont ses lettres de créance, la preuve du sceau de Dieu sur son ministère et sa qualification d’apôtre.
Versets 3-4
Je continue.
Il est évident que vous êtes une lettre que le Christ a confiée à notre ministère et qu’il nous a fait écrire, non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tablettes de pierre, mais sur des tablettes de chair : sur vos cœurs. Telle est l’assurance que nous avons par le Christ, devant Dieu (2Corinthiens 3.3-4).
Paul enfonce le clou et fait une comparaison entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Sous l’Ancien régime, la Loi de Moïse qui faisait autorité avait été écrite par le doigt de Dieu sur des tablettes de pierre. Depuis que l’église est née le jour de la Pentecôte, la Loi a été remplacée par le Saint-Esprit qui seul peut atteindre et régénérer le cœur de celui qui place sa confiance en Jésus-Christ. C’est ce qui s’est passé avec les Corinthiens qui, en devenant chrétiens, sont la preuve de la crédibilité de Paul et du message qu’il annonce.
Verset 5
Je continue.
Cela ne veut pas dire que nous puissions nous considérer par nous-mêmes à la hauteur d’une telle tâche ; au contraire, notre capacité vient de Dieu (2Corinthiens 3.5).
Paul en lui-même n’est rien ; il se hâte donc de faire remonter toute la gloire à sa source, à Dieu. Ce n’est pas lui mais le Saint Esprit qui est le moteur de son ministère. Dans ce même ordre d’idée, plus loin dans l’épître, Paul fait référence à l’un des paradoxes de la vie chrétienne quand il écrit :
Je me plais dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort (2Corinthiens 12.10).
Verset 6
Je continue le texte.
C’est lui qui nous a rendus capables d’être les serviteurs d’une nouvelle alliance qui ne dépend pas de la Loi, avec ses commandements écrits, mais de l’Esprit. Car la Loi, avec ses commandements écrits, inflige la mort. L’Esprit, lui, communique la vie (2Corinthiens 3.6).
Paul établit un parallèle entre le ministère de la Loi et celui du Saint Esprit, entre Moïse et les apôtres, car c’est par l’intermédiaire de l’un et des autres qu’un certain type d’alliance a été conclu entre Dieu et l’homme. Soit dit en passant que ce passage montre que les apôtres étaient conscients de leur rôle historique. La loi de Moïse révèle les exigences de l’Éternel mais le peuple hébreu a été incapable de s’y conformer parce que les anciennes ordonnances écrites réclament un degré d’excellence impossible à atteindre par soi-même. La Loi ordonne, accuse et tue en mettant en lumière le péché de l’homme. Alors Dieu dans sa grâce a promis une Nouvelle Alliance qui fut inaugurée par le sacrifice de Jésus sur la croix et elle communique la vie à ceux qui se repentent de leurs fautes. Les faux frères qui se sont introduits dans l’église de Corinthe enseignent qu’il faut garder la Loi. Or, ceux qui persistent à suivre la Loi ou n’importe quelle tradition humaine vont à la mort parce qu’ils éteignent l’Esprit la seule source de vie. C’est tout aussi vrai aujourd’hui dans la chrétienté.
Verset 7
Je continue.
Le ministère de Moïse, au service de la Loi, dont les lettres ont été gravées sur des pierres, a conduit à la mort. Cependant, ce ministère a été glorieux, au point que les Israélites n’ont pas pu regarder Moïse en face, à cause de la gloire, pourtant passagère, dont rayonnait son visage (2Corinthiens 3.7).
La Loi est glorieuse parce qu’elle émane de Dieu. Oui, mais les ordonnances divines et le cœur humain sont comme l’huile et l’eau, ils ne font pas bon ménage. La Loi fixe des objectifs que l’homme pécheur ne peut atteindre ce qui fait qu’elle ne peut que le condamner. La Loi comporte donc en elle-même une faiblesse mortelle. Pour cette raison elle ne fut que transitoire ce qui est exprimé par le rayonnement du visage de Moïse qui fut éphémère. Le rôle de la Loi était pédagogique ; elle devait éduquer le sens moral de l’homme (Galates 3:24) jusqu’à la venue de Jésus-Christ qui, lui, par son sacrifice, a remplacé la Loi par la grâce qui est accordée par l’Esprit de vie à ceux qui croient.
Versets 8-9
Je continue.
Mais alors, le ministère au service de l’Esprit ne sera-t-il pas bien plus glorieux encore ? En effet, si le ministère qui a entraîné la condamnation des hommes a été glorieux, combien plus glorieux est celui qui conduit les hommes à être déclarés justes par Dieu ! (2Corinthiens 3.8-9).
Paul établit maintenant la supériorité de la Nouvelle Alliance sur l’Ancienne. La Loi ne fait que condamner parce que personne n’est capable de lui obéir dans sa totalité, ce que le Dieu juste et saint exige. Sous le régime de la grâce, le Saint-Esprit conduit les hommes à placer leur foi en Jésus-Christ qui a parfaitement accompli la Loi et qui a expié tous les péchés des hommes. Ceux qui font confiance à Jésus lui sont identifiés et deviennent comme lui, justes et saints aux yeux de Dieu.
Versets 10-11
Je continue.
On peut même dire que cette gloire du passé perd tout son éclat quand on la compare à la gloire présente qui lui est bien supérieure. Car si ce qui est passager a été touché par la gloire, combien plus grande sera la gloire de ce qui demeure éternellement ! (2Corinthiens 3.10-11).
Comme le reflet de la lune et des étoiles s’éteint devant l’intensité de la lumière du soleil, la brillance de la Loi disparaît au profit de l’immense gloire de l’Évangile. Paul fait cet exposé à cause des faux apôtres issus du judaïsme qui ont noyauté l’église de Corinthe ainsi que d’autres assemblées. L’apôtre enseigne clairement que l’Ancienne Alliance était passagère, et qu’elle n’a plus lieu d’être car elle a été remplacé par la Nouvelle Alliance. Nous ne sommes plus sous la Loi, mais sous le régime de la grâce.
Verset 12
Je continue.
Cette espérance nous remplit d’assurance (2Corinthiens 3.12).
Étant donné que la Nouvelle Alliance de la grâce de Dieu est éternelle, ceux qui en bénéficient possèdent une espérance réelle, c’est-à-dire la certitude que Dieu les a acceptés. Les avantages de la Nouvelle Alliance sont tellement supérieurs à ceux de l’Ancienne, que Paul la défend vigoureusement. Il est comme un lion qui est « le plus brave des animaux et ne recule devant personne (Proverbes 30.30) ».
Verset 13
Je continue le texte.
Nous ne faisons pas comme Moïse qui “ couvrait son visage d’un voile ” pour empêcher les Israélites de voir la réalité vers laquelle tendait ce qui était passager (2Corinthiens 3.13).
Au moment même où Dieu scellait l’Ancienne Alliance avec son peuple Israël sur le mont Sinaï, il la déclarait déjà passagère. La première fois que Moïse est monté sur la montagne, l’Éternel lui a donné la Loi dont le coeur est constitué par les célèbres X commandements. Les Israélites étaient tenus d’observer toutes ces ordonnances afin de demeurer dans l’Alliance et pour que leurs noms ne soient pas effacés du livre de vie, mais ils ont failli misérablement du début à la fin.
Moïse s’est couvert le visage qui reflétait la gloire de Dieu de manière à ce que le peuple ne voit pas la fin de ce phénomène passager qui annonçait déjà la fin de l’Ancienne Alliance. En effet, en observant la disparition du rayonnement du visage de Moïse, le peuple d’Israël aurait été rempli de défiance envers lui et envers toute la Loi. Il faut savoir que les Hébreux étaient foncièrement récalcitrants, en fait, ils avaient tellement le cœur rebelle qu’au moment même où l’Éternel donne les tables de la Loi à Moïse, ils violent déjà les deux premiers commandements qui sont : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi et : Tu ne feras pas d’images taillées ». Il faut dire aussi que la Loi est absolument inflexible, et elle fut donnée dans des conditions qui ont tellement effrayé Moïse qu’il a dit : Je suis épouvanté et tout tremblant (Hébreux 12.21).
Par exemple, la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent, et mal pour mal, fait partie des commandements de la Loi. Quiconque l’enfreint se rend coupable et doit en subir les conséquences. Quand Moïse est redescendu la première fois de la montagne avec les tables de la Loi, et qu’il a vu que le peuple d’Israël se prostituait avec un veau d’or, il les a aussitôt brisées. S’il les avait apportées à l’intérieur du camp, la nation entière aurait été décimée sur-le-champ.
Moïse reconnaît alors que les Israélites méritent le châtiment à cause de leur péché, mais il demande à Dieu d’user de miséricorde, ce qui lui est accordé. Cependant, ceux qui avaient entraîné le peuple furent quand même exécutés (Exode 32.27,28). Plus tard, Moïse est retourné une seconde fois sur le mont Sinaï, mais arrivé sur place, il comprend alors que Dieu adoucit la Loi par sa grâce. En effet, le texte dit :
L’Éternel passa devant Moïse en proclamant : — L’Éternel, l’Éternel, un Dieu plein de compassion et de grâce, lent à se mettre en colère, et riche en amour et en fidélité ! Je conserve mon amour jusqu’à la millième génération : je pardonne le crime, la faute et le péché, mais je ne tiens pas le coupable pour innocent, et je punis la faute des pères sur leurs descendants jusqu’à la troisième et même la quatrième génération (Exode 34.6-7).
Moïse reste donc à nouveau 40 jours et 40 nuits sur la montagne pour recevoir une seconde fois les 10 commandements écrits sur de nouvelles tablettes.
Comme je l’ai déjà dit, l’objectif de la Loi est essentiellement la condamnation du pécheur parce qu’elle exige une conduite toujours parfaitement juste ce qu’aucun homme n’est capable d’observer. Mais au cœur même de cette alliance entre l’Éternel et Israël, se trouvent la Tente de la Rencontre et un système de sacrifices qui permet à l’homme de s’approcher de Dieu. En effet, selon les Écritures : Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon (Hébreux 9.22). Les animaux immolés sur l’autel sont une manifestation de la bonté et de l’amour de Dieu, car ils permettent à l’Israélite de recevoir le pardon de ses fautes.
Plus tard, il y a environ 2 000 ans, le Dieu qui fait grâce s’est révélé pleinement dans la mort et la résurrection du Christ. Désormais, la justice personnelle s’obtient par la foi en lui (Philippiens 3.9). C’est ce que l’apôtre Paul a personnellement découvert alors qu’il était un pharisien religieux jusqu’au bout des ongles. La grâce de Dieu est le point central et la substantifique moelle du message de la Bonne Nouvelle. L’alliance de la Loi était glorieuse, parce que donnée par Dieu, mais le problème est que l’homme est tout à fait incapable de lui obéir, car trop rebelle de cœur pour se plier à ses exigences.
Vouloir devenir juste en obéissant à la loi de Moïse ou le Sermon sur la Montagne ne peut mener qu’à la condamnation. La Nouvelle Alliance en Jésus-Christ est différente parce qu’elle est établie sur la base de la grâce de Dieu. Dans sa première épître à Timothée, l’apôtre Paul appelle cette Bonne Nouvelle en Jésus « l’Évangile de la gloire du Dieu bienheureux (1Timothée 1.11) ». Mais qu’est-ce qui peut rendre Dieu heureux ? C’est son amour pour les hommes et l’exercice de sa miséricorde. Il veut sauver les êtres humains. Dans l’Ancien Testament, le prophète Michée écrit :
Quel est le Dieu semblable à toi, qui efface les fautes et qui pardonne les péchés du reste de ton peuple qui t’appartient ? Toi, tu ne gardes pas ta colère à jamais, mais tu prends ton plaisir à faire grâce (Michée 7.18).
Et au prophète Ézéchiel, Dieu dit :
Dis-leur : “ Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Éternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, je désire qu’il abandonne sa conduite et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir, gens d’Israël ? ” (Ézéchiel 33.11).
Dieu désire de tout cœur sauver les hommes. Il a conçu le plan du salut qu’il a mis à exécution en envoyant sur terre le Christ, son propre Fils, pour expier mes fautes et les vôtres. Il ne peut rien faire de plus. Maintenant, c’est à vous et à moi d’accepter Jésus comme sauveur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.