Les études

20 juin 2022

#08 Adam et Jésus-Christ (Romains 5.13-6.5)

La perversité de l’homme a une seule origine : la faute d’Adam et Ève.

« Avant la Loi de Moïse, le péché existait mais il n’était pas pris en compte. Et pourtant, la mort a régné depuis Adam sur les hommes qui n’avaient pas commis une faute semblable à celle d’Adam. Par la faute d’Adam, tous sont morts, mais la grâce de Dieu en Jésus-Christ a surabondé et a été abondamment répandue sur beaucoup. À cause d’une seule offense, la condamnation s’est étendue à tous les hommes, mais la grâce de Dieu qui pardonne les péchés est accordée après de nombreuses offenses » (Romains 5.13-16).

Depuis Adam jusqu’à Moïse, Dieu n’a pas donné de loi à respecter, pourtant les hommes meurent quand même parce que, étant de la race d’Adam, ils sont coupables de sa faute.

La désobéissance d’Adam a produit la mort mais l’obéissance de Jésus donne la vie. Paul contraste donc la faute d’Adam qui s’étend à tous les hommes et le don de la grâce en Jésus-Christ qui est offert à tous. D’un côté, une faute unique entraînant la condamnation de tous ; de l’autre, le don gratuit de la justice même après une multitude de péchés. La rédemption en Jésus-Christ s’applique à tous les péchés, celui d’Adam et ceux qui sont individuels.

« Par le seul péché d’Adam, la mort a régné à cause de lui, mais ceux qui acceptent la grâce de Dieu et qui sont déclarés justes, régneront dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme tous sont devenus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul tous ceux qui croient deviennent justes » (Romains 5.17-19).

Paul se répète. La condamnation universelle a été provoquée par un seul péché, une infection spirituelle qui s’est propagée d’Adam à tous ses descendants, vous et moi inclus. Mais le don de la grâce est suffisant pour effacer une multitude de fautes commises par une multitude de croyants. Non seulement la rédemption affranchit le croyant du péché et de la mort, mais elle lui donne la même vie que possède Jésus-Christ et il régnera éternellement avec lui dans la gloire. Au final, les croyants retrouveront en Jésus bien plus que ce qu’ils ont perdu en Adam.

« La loi de Moïse est entrée en vigueur afin de révéler les péchés, mais là où ils ont proliféré, la grâce a surabondé, afin que comme le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice pour nous donner la vie éternelle » (Romains 5.20-21).

La mort et son cortège de souffrances sont les manifestations les plus frappantes du règne du péché. L’énormité du péché, en quantité et en gravité, est mise en lumière par la Loi de Dieu afin que l’homme prenne conscience de sa misère et aspire à en être délivré en acceptant le don de la grâce de Dieu en Jésus-Christ et la vie éternelle.

Je commence le chapitre 6.

« Que dire maintenant ? Persisterons-nous dans le péché pour que la grâce abonde ? » (Romains 6.1).

Le salut par grâce peut suggérer qu’on peut faire n’importe quoi et être sauvé et s’il en est ainsi, c’est trop facile et immoral. Certes, mais le rejet de la gratuité du salut flatte l’orgueil de l’homme qui veut se sauver lui-même et fut le principal argument des Catholiques contre la Réforme protestante. Paul répond à sa propre question :

« Loin de là ! Puisque nous sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ? » (Romains 6.2).

« Mort au péché » signifie que le péché n’exerce plus d’attrait sur moi. C’est une œuvre de Dieu que le croyant accepte par la foi, mais elle prend du temps et fait partie du processus appelé : « sanctification ».

« Ignorez-vous que nous avons été baptisés en la mort de Jésus-Christ ? Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort afin que, comme il est ressuscité des morts, de même, nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.3-4).

Quand quelqu’un accepte Jésus-Christ, il est baptisé du Saint Esprit, c’est à dire identifié à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection du Christ. La résurrection de Jésus et notre marche chrétienne sont étroitement liées car les croyants sont unis à leur chef Jésus. Le baptême d’eau par immersion est un acte d’obéissance, un témoignage public de sa foi et le signe visible du baptême de l’Esprit qui a eu lieu au moment de la conversion du croyant.

« Si nous sommes devenus une même plante avec Jésus-Christ par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection » (Romains 6.5).

Notre mode de vie doit montrer que nous sommes morts au péché, mais notre résurrection ne sera finale que quand nous aurons reçu un corps immortel et parfait.

avril 18 2024

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