Les études

21 juin 2022

#02 Annonce de la naissance de Jésus (Luc 1.28-2.5)

L’ange Gabriel est en mission auprès de Marie.

« Il lui dit : Réjouis-toi car le Seigneur est avec toi. Marie fut troublée mais l’ange lui dit alors : N’aie pas peur, car Dieu t’a accordé sa faveur » (Luc 1.28-30).

Gabriel se veut rassurant et lui explique que Dieu l’a choisie pour une œuvre particulière.

« Voici : tu seras enceinte et tu mettras au monde un fils ; tu le nommeras Jésus. Il sera grand. Il sera appelé « Fils du Très-Haut », et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre. Il régnera éternellement et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1.31-33).

L’expression « Fils du Très-Haut » ne signifie rien de moins qu’il sera la copie carbone de son père, c’est à dire « Dieu fait homme ». Il succédera à David, ce qui est une référence à son règne de mille ans sur terre. Puis ce règne continuera dans l’éternité. Marie doit être bouleversée.

« Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne vis pas avec un homme. L’ange répondit : L’Esprit saint par la puissance de Dieu te couvrira de son ombre. Voilà pourquoi l’enfant sera appelé « Fils de Dieu » (Luc 1.34-35).

Marie ne doute pas les paroles de l’ange, mais elle aimerait bien savoir comment tout ça va arriver, vu qu’elle ne partage pas la couche de Joseph. La réponse est que Jésus sera conçu par l’Esprit saint, ce qui était nécessaire afin qu’il soit affranchi du péché héréditaire qui affecte tout enfant qui naît naturellement (Psaumes 51.6).

« Vois : ta parente Élisabeth est enceinte de six mois malgré son grand âge, car rien n’est impossible à Dieu. » Alors Marie répondit : « Je suis la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1.36-38).

Tout comme Zacharie, Marie reçoit un signe qui est la grossesse miraculeuse d’Élisabeth. Dans une admirable expression de candeur, Marie accepte sans réserve le plan de Dieu.

« Marie partit pour aller voir Élisabeth. Au moment où cette dernière entendit la salutation de Marie, elle sentit son enfant remuer. Remplie du Saint-Esprit elle s’écria : Tu es louée plus que toutes les femmes et l’enfant que tu portes est béni » (Luc 1.39-45).

On comprend très bien que Marie ait envie de voir Élisabeth car elle est jeune, une adolescente et elle vient d’être parachutée dans une situation extraordinaire. Dès leur rencontre, le Saint-Esprit fait connaître à Élisabeth qu’elle reçoit la visite de la mère du Messie.

« Alors Marie dit : Mon âme chante la grandeur du Seigneur et mon esprit se réjouit à cause de Dieu, mon Sauveur. Désormais, on m’appellera bienheureuse car le Dieu tout-puissant a fait pour moi de grandes choses. Marie resta environ trois mois avec Élisabeth, puis elle retourna dans sa maison » (Luc 1.46-49, 56).

A la salutation d’Élisabeth, Marie répond par un cantique de louange appelé « le Magnificat » Puis elle reste avec Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste.

« Élisabeth donna naissance à un fils. Le huitième jour après sa naissance, voisins et parents vinrent pour la circoncision et tout le monde l’appelait Zacharie comme son père, mais sa mère dit : Il s’appellera Jean et Zacharie se fit apporter une tablette et écrivit : Son nom est Jean. À cet instant, sa langue se délia : il fut rempli de l’Esprit saint et dit : Loué soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple. Dans la maison de David, son serviteur, Dieu nous a suscité un puissant Sauveur qui nous délivre de nos ennemis ! C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères » (Luc 1.57-75).

À cette époque, le premier garçon recevait le nom de son père, mais les parents lui donnent celui dicté par Gabriel, et tout comme Marie, spontanément Zacharie loue Dieu et prophétise. La délivrance dont il parle est militaire et aura lieu à la fin des temps, au début du Millénium.

« Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car, devant le Seigneur, tu prépareras sa route, en faisant connaître à son peuple que Dieu lui donne le salut et qu’il pardonne ses péchés. Car notre Dieu est plein de compassion et de bonté » (Luc 1.76-78).

Zacharie met en parallèle son fils et Jésus. Jean, prophète, sera le précurseur du Seigneur.

Le petit enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Plus tard, il vécut dans le désert jusqu’au jour où il se manifesta publiquement au peuple d’Israël » (Luc 1.80).

Vivre en ermite dans le désert n’était pas courant, mais en raison de son appel, Jean suit les traces du prophète Élie. Peut-être a-t-il même eu des contacts avec les Esséniens de Qumran qui ont préservé les manuscrits découverts en 1948 et qui ont cloué le méchant bec des contradicteurs. Je commence le chapitre 2.

« L’empereur Auguste publia un édit qui ordonnait le recensement de tous les habitants de l’Empire. Il eut lieu quand Quirinus était gouverneur militaire de la Syrie. Chacun allait dans sa ville d’origine. Joseph partit donc de Nazareth et alla à Bethléem ville de David, avec Marie sa fiancée, qui attendait un enfant » (Luc 2.1-5).

On voit combien le récit de Luc est entrelacé avec l’histoire.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

Edit en faveur des Juifs

Nos partenaires