Les études

16 juin 2022

#12 Avertissements et salutations (2 Corinthiens 12.8b-13.14)

Dieu a refusé de guérir son apôtre qui est affligé d’une maladie douloureuse mais lui a répondu : « Ma grâce te suffit ». Les épreuves de Paul brisent sa force naturelle, crucifient son ego et l’obligent de dépendre de la grâce de Dieu, d’où il tire la force de son ministère.

Je me réjouis de ma faiblesse, dans les insultes, la détresse et les persécutions que j’endure pour le Christ, car quand je suis faible alors je suis réellement fort. Vous m’avez forcé de parler en insensé alors que vous auriez dû prendre ma défense. Bien que je sois méprisable, je ne suis en rien inférieur à ces super-apôtres car vous avez expérimenté les preuves de mon apostolat : une patience à toute épreuve, des signes extraordinaires et des miracles (2Corinthiens 12.8b-12).

Paul exprime à nouveau combien il est affligé par les Corinthiens qui acceptent que les faux apôtres tirent sur lui à boulets rouges.

Vous ai-je défavorisés par rapport aux autres églises ? Si c’est parce que je ne vous ai pas été à charge, pardonnez-moi cette injustice ! Je suis prêt à me rendre chez vous et je ne vous serai pas à charge car ce ne sont pas vos biens que je recherche mais vous-mêmes. Ce n’est pas aux enfants d’épargner pour leurs parents mais aux parents pour leurs enfants. C’est donc très volontiers que je me dépenserai pour vous, même si en vous aimant davantage je suis moins aimé de vous. Soit, diront certains, je ne vous ai pas été à charge mais je vous ai pris par ruse. Vous ai-je exploité par l’un de mes envoyés ? Tite, que je vous ai envoyé, vous-a-t-il exploité ? Vous croyez que nous cherchons à nous justifier mais je vous dis tout cela devant Dieu. Sachez mes bien-aimés que je veux seulement votre édification (2Corinthiens 12.13-19).

L’église de Corinthe a été envahi par des faux-apôtres qui ne cherchent qu’à détruire la réputation et l’intégrité de Paul. Il les traite avec ironie mais exprime beaucoup d’amour envers les Corinthiens pour qui il est prêt à tous les sacrifices.

Je crains de ne pas vous trouver tels que je le voudrais et que vous me trouviez tout autre que vous le souhaitez. Je crains de trouver des querelles, des jalousies, des animosités, des calomnies, de l’orgueil et autres désordres. Je crains que Dieu m’humilie et d’avoir à pleurer sur plusieurs qui ont péché et qui ne se sont pas repentis de leurs pratiques dégradantes (2Corinthiens 12.21).

Cette église contient d’une part, les judaïsants qui ont pris le pouvoir, et d’autre part, des membres qui refusent de renoncer à la débauche. Comme les croyants Corinthiens sont pour Paul un sujet de gloire, il a peur d’être humilié jusqu’à pleurer à cause de leurs péchés.

Je commence le chapitre 13.

C’est la troisième fois que je viendrai chez vous et toute affaire se réglera sur la déposition de deux ou trois témoins. Je vous ai prévenus lors de ma seconde visite et je le répète à tous ceux qui ont péché : j’agirai sans ménagements et vous aurez la preuve que Christ parle par moi, lui qui agit puissamment parmi vous. Jésus a été crucifié à cause de sa faiblesse mais il vit par la puissance de Dieu. Nous partageons ses humiliations et sommes faibles, mais nous agirons envers vous, remplis de sa vie par la puissance de Dieu (2Corinthiens 13.2-4).

En se laissant crucifier, Jésus a manifesté une faiblesse apparente, mais sa mort et sa résurrection ont triomphé du mal. Certains croient que Paul est mou, mais dès son arrivée il examinera l’état moral de l’église et les Corinthiens découvriront en lui la puissance de Christ quand il fera usage de son autorité apostolique pour juger les impénitents.

Examinez-vous pour savoir si vous avez la foi; reconnaissez-vous que Jésus est en vous? A moins que cet examen vous désapprouve. Cependant, reconnaissez que nous sommes approuvés (2Corinthiens 13.5-6).

Paul retourne la table contre ses accusateurs: au lieu de le critiquer, qu’ils examinent plutôt la réalité de leur foi. Les Corinthiens qui ont trouvé le salut par Paul sont la preuve qu’il est véritablement un porte-parole de Dieu.

Ce qui nous importe est que vous ne fassiez rien de mal et non pas que vous nous approuviez. Nous n’agissons que pour la vérité car nous n’avons aucune puissance contre la vérité. Nous sommes heureux d’être faibles si vous êtes forts, et ce que nous demandons dans nos prières est votre perfectionnement dans la foi. Je vous écris de loin afin que présent je n’aie pas à user de l’autorité que le Seigneur m’a donnée (2Corinthiens 13.10).

Paul n’a pas soif de pouvoir et ne cherche pas l’approbation des hommes. Ce qu’il veut est que la vérité de Dieu triomphe et que les croyants croissent en grâce. Finalement, Paul termine la lettre par une bénédiction :

Finalement frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, encouragez-vous, soyez en paix et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Tous les croyants vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous (2Corinthiens 13.12-14).

Cette bénédiction est trinitaire car Paul mentionne à la fois le Père, le Fils et le Saint Esprit.

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